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Campus - PUBLICATION

À l’USJ, la revue « InteraXXIons » verra bientôt le jour

En décembre, la faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH) de l’Université Saint-Joseph publiera le premier numéro de sa revue académique biannuelle, « InteraXXIons », autour de la thématique de la révolution.

À l’USJ, la revue « InteraXXIons » verra bientôt le jour

Karl Akiki, rédacteur en chef d’« InteraXXIons » et chef du département de lettres françaises de la faculté des lettres et des sciences humaines de l’USJ. Crédit photo Michel Assaf

Comme son titre l’indique, InteraXXIons s’ancre bien dans notre époque, que ce soit au niveau des thématiques ou de la façon de les aborder. Afin de porter une voix différente dans la production intellectuelle, cette revue scientifique fera ainsi dialoguer, autour des mêmes problématiques, les différentes disciplines des sciences humaines : littérature, philosophie, histoire, relations internationales, géographie, psychologie, sociologie et anthropologie. « InteraXXIons entend, face à la complexité des temps présents, permettre un décloisonnement des disciplines des sciences humaines pour saisir les dynamiques contemporaines au Moyen-Orient, dans un monde fait d’hybridité et de mobilité », affirme Karl Akiki, rédacteur en chef de la revue et chef du département de lettres françaises de la FLSH. Les sujets doivent d’ailleurs « combler un manque au niveau de la recherche et avoir la volonté de perturber les idées préconçues », poursuit M. Akiki.S’articulant autour du Liban et du Moyen-Orient du XXIe siècle, cette revue numérique entamera son parcours avec un premier numéro dédié à la thématique de la révolution. « Avec tous les soubresauts que le Liban a vécus l’an dernier et au regard des différents printemps arabes qui ont secoué la région du Moyen-Orient durant la décennie actuelle, il nous a semblé judicieux de choisir la thématique de l’esprit des révolutions, d’analyser ces moments de rupture que représentent les révolutions. Comment comprendre ce moment de basculement qui s’incarne dans un triple mouvement de destruction du passé, d’effervescence du présent et d’incertitude face à l’avenir ? » À ces questionnements exprimés par le rédacteur en chef de la revue, des contributeurs, aux compétences pluri et transdisciplinaires, apporteront des éléments de réflexion.

Venant du Liban ou d’ailleurs, ces derniers répondent aux appels à contribution lancés sur les grandes plateformes de recherche, comme Fabula ou Calenda, et relayés par les réseaux sociaux, et à travers les différents laboratoires et centres de recherche affiliés aux départements de la faculté des lettres et des sciences humaines.


S’articulant autour du Liban et du Moyen-Orient du XXIe siècle, « InteraXXIons » entamera son parcours avec un premier numéro dédié à la thématique de la révolution.


L’un des autres objectifs

d’InteraXXIons est de permettre aux enseignants et aux doctorants de la FLSH de diffuser leurs publications. « Un chercheur qui ne cherche pas, qui ne publie pas est un chercheur mort, souligne Karl Akiki. Depuis 2013, tout étudiant en doctorat est tenu de publier deux articles avant la soutenance de sa thèse. Cette revue est une opportunité à envisager pour les doctorants qui sont soumis aux mêmes règles que les enseignants-chercheurs : soumission d’abstract et révision en double aveugle. Il s’agit donc d’une formation à la publication et à la recherche selon les exigences internationales », ajoute-t-il.

Accompagner les étudiants dans leurs recherches

D’ailleurs, la revue est tenue par trois comités qui assurent le respect de ces exigences. Le comité de rédaction, formé de représentants des départements de la FLSH, choisit les thématiques et met en place les appels à contribution. Quant au comité scientifique, garant de la qualité de la revue, il a un droit de regard sur les appels à contribution. Il est composé de représentants internationaux de différentes disciplines, comme Dominique Viart*, Boris Cyrulnik* ou Barthélémy Courmont*. Enfin, le comité de lecture, qui est choisi par le comité de rédaction en fonction des publications proposées. Spécialistes des thématiques traitées, les enseignants-chercheurs de ce comité soumettront les contributions reçues après une révision en double aveugle. Selon Karl Akiki, InteraXXIons « est appelée, dans les années à venir, à rejoindre la famille des revues indexées, tel que l’exige aujourd’hui le monde sans pitié de la recherche scientifique ».

Destinée aux chercheurs, aux enseignants, aux doctorants et postdoctorants, ou même aux journalistes, aux analystes dans les think tanks et aux experts, cette revue scientifique sera fort utile également à l’ensemble des étudiants en sciences humaines. « Pour les étudiants des cycles de licence et de master, il est indubitable que cette revue leur sera d’une grande aide pour découvrir les problématiques qui unissent les sciences humaines. Cela aura pour effet également de canaliser leurs futures recherches autour de thématiques liées à leur environnement direct », assure M. Akiki.

Le second numéro d’InteraXXIons paraîtra en juin 2021 et abordera la thématique des séries télévisées, sous l’angle des sciences humaines. À noter que les deux premiers numéros, contrairement aux suivants, seront disponibles (gratuitement) en Open Access.

*Dominique Viart est professeure de littérature à l’Université Paris-Nanterre, essayiste et critique littéraire ;

Boris Cyrulnik est neuropsychiatre ; Barthélémy Courmont est géopolitologue et directeur de recherches à l’IRIS.



Comme son titre l’indique, InteraXXIons s’ancre bien dans notre époque, que ce soit au niveau des thématiques ou de la façon de les aborder. Afin de porter une voix différente dans la production intellectuelle, cette revue scientifique fera ainsi dialoguer, autour des mêmes problématiques, les différentes disciplines des sciences humaines : littérature, philosophie, histoire,...

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