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Monde - Repère

Présidentielle US : les 10 chiffres à retenir

À combien s’est élevée la participation électorale ? Quelles tendances se dégagent du vote ? Quel électorat pour Donald Trump et Joe Biden ?

Présidentielle US : les 10 chiffres à retenir

Vue sur la Maison-Blanche, le 4 novembre 2020. Brendan Smialowski/AFP

158 millions. C’est le nombre approximatif d’électeurs qui devraient avoir voté cette année, contre 137 millions en 2016, selon Nate Silver, fondateur du site web américain FiveThirtyEight, spécialisé dans l’analyse de sondages et de données relatives aux élections présidentielles américaines. Une participation historique portée à environ 67 %, contre 55,7 % 4 ans plus tôt, du jamais-vu depuis 1900.

100 millions. Ce chiffre représente la part du vote anticipé par correspondance (près des deux tiers) ou en personne, soit 70 % du total de 2016. Le vote anticipé a battu des records cette année en raison de la pandémie de covid-19. Son dépouillement, donné favorable à Joe Biden, est crucial, alors qu’il peut faire basculer de camp certains États-clés. Donald Trump avait précédemment demandé à ses partisans de voter en personne, le jour de l’élection.

67 %. Selon un récent sondage effectué auprès de 140 000 Américains et dont les données ont été rassemblées par Associated Press, ce pourcentage correspond à la part de sondés ayant voté par correspondance le jour J de l’élection et opté pour Joe Biden, contre 31 % pour Donald Trump.

51,2 %. C’est le pourcentage de voix obtenues par Donald Trump en Floride après dépouillement de 96 % des bulletins. Ce dernier a remporté ce « swing state » et ses 29 grands électeurs avec une marge plus importante que lors de la précédente présidentielle. Le vote démocrate a largement reculé, en particulier dans le comté le plus peuplé de Miami-Dade, où Hillary Clinton devançait largement le président sortant il y a 4 ans avec près de 30 points d’avance contre 7 pour le camp démocrate aujourd’hui. Une victoire décisive pour Donald Trump grâce au vote de la communauté latino-américaine, notamment cubaine, qui compose près de 17 % de l’électorat de la Floride.

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52,3 %. C’est le pourcentage avec lequel Donald Trump a conservé l’État du Texas, traditionnel bastion conservateur, après dépouillement de 96 % des bulletins. Le président sortant récolte le soutien des 38 grands électeurs de cet État du sud des États-Unis, mais avec 6 points d’avance seulement contre 9 il y a 4 ans. Le resserrement de l’écart est une mauvaise nouvelle pour le camp républicain, dont le Texas est le plus gros bastion et où la dernière victoire démocrate remonte à 1976 avec l’élection du Sudiste Jimmy Carter. Les démocrates ont tenté de conquérir l’électorat hispanique, particulièrement important dans cet État qui partage une frontière avec le Mexique, mais où la communauté latino-américaine est majoritairement catholique et adhère aux valeurs de l’administration sortante. Si les espoirs des démocrates ont été brisés, le Texas semble être devenu un « swing state » tant la marge de victoire de Donald Trump s’est rétrécie.

51 %. Joe Biden remporte avec ce chiffre le vote dans l’État de l’Arizona ainsi que ses 11 grands électeurs, même si les résultats sont provisoires, avec 86 % des voix comptabilisées pour le moment. C’est la première fois depuis 1996 que le camp démocrate gagne l’Arizona, faisant de cet État du sud-ouest du pays un « swing state ». Une réussite qui peut notamment s’expliquer par un changement démographique, alors que la communauté hispanique, base électorale des démocrates en Arizona, augmente d’année en année. Près de 80 % des électeurs d’origine hispanique auraient voté pour Hillary Clinton à la précédente présidentielle.

60. C’est le nombre d’années qui se sont écoulées depuis qu’un candidat a remporté l’élection présidentielle américaine sans remporter la victoire dans l’État de l’Ohio et de la Floride. Un tel scénario ne s’était pas produit jusqu’à présent depuis l’élection de John F. Kennedy en 1960.

80 millions. C’est l’estimation du nombre de voix remportées par Joe Biden sur plus de 155 millions de votants, soit près de 52 % du scrutin, selon Nate Silver. Les démocrates auraient de nouveau totalisé le plus grand nombre de voix, alors que Hillary Clinton avait remporté le vote populaire en 2016.

73 à 75 millions. C’est le total de votes populaires qui seraient en faveur de Donald Trump. Alors que les estimations attribuent la victoire du vote populaire au camp démocrate, davantage d’électeurs ont voté pour le président sortant aujourd’hui qu’en 2016. Près de 62,9 millions d’Américains avaient alors plébiscité ce dernier lors du précédent scrutin.

20 000. C’est environ le nombre de voix d’écart entre Donald Trump et Joe Biden dans l’État du Wisconsin, où ce dernier mène le vote de peu selon les résultats partiels, alors que presque tous les bulletins ont été dépouillés. Conformément à la procédure, qui prévoit que si la marge électorale est inférieure ou égale à 1 %, le candidat défait a la possibilité de demander un recomptage, le directeur de campagne de Donald Trump a déclaré, mercredi après-midi, vouloir demander un recomptage « immédiatement » dans cet État qui compte 10 grands électeurs.

158 millions. C’est le nombre approximatif d’électeurs qui devraient avoir voté cette année, contre 137 millions en 2016, selon Nate Silver, fondateur du site web américain FiveThirtyEight, spécialisé dans l’analyse de sondages et de données relatives aux élections présidentielles américaines. Une participation historique portée à environ 67 %, contre 55,7 %...

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