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Économie - Finances

Les Bourses mondiales flanchent en raison des craintes sanitaires

Les Bourses mondiales flanchent en raison des craintes sanitaires

Inquiètes d’une propagation du coronavirus, les Bourses ont plongé. Photo Daniel Roland/AFP

Les places boursières mondiales ont connu une séance mouvementée hier, affectées par le durcissement des restrictions contre le Covid-19 et le blocage des discussions sur un plan de relance américain et sur celles autour de l’après-Brexit. À l’ouverture de Wall Street, le Dow Jones reculait de 1,16 %, Nasdaq de 1,65 % et l’indice élargi S&P 500 de 1,09 %. Dans le même temps, l’indice CAC 40 à Paris perdait 2,36 % à 4 825,98 points pendant que le Dax à Francfort chutait de 2,93 %, le FTSE 100 à Londres de 2,23 %. Cette aversion au risque avait pour effet d’accentuer le recul des rendements des titres d’État en zone euro, particulièrement sur les dettes allemande et française considérées comme des valeurs refuge. Le Bund, emprunt allemand à dix ans qui fait référence sur le marché, s’enfonçait à -0,64 % tandis que le taux d’emprunt français chutait à -0,35 %.

« Les espoirs déçus de relance américaine, les incertitudes liées au Brexit et la hausse du nombre de contaminations à travers l’Europe sont autant d’éléments pour un cocktail détonnant », commente Neil Wilson, analyste en chef pour Markets.com. Une nouvelle relance budgétaire tarde à voir le jour aux États-Unis, faute d’un consensus entre républicains et démocrates. Le faible espoir quant à la conclusion d’un accord avant le scrutin du 3 novembre a été douché mercredi par des propos du secrétaire au Trésor Steven Mnuchin, estimant que les vues des uns et des autres étaient encore « très éloignées » sur plusieurs pans du nouveau plan. Les indices asiatiques ont souffert de ces propos à la clôture hier : Tokyo a perdu 0,51 %, Hong Kong 2,06 % et Shanghai 0,26 %.

À l’approche des élections américaines, les mauvaises nouvelles économiques s’accumulent : les inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis sont reparties à la hausse la semaine passée, pour atteindre un plus haut niveau depuis août. Et l’activité manufacturière dans la région de New York a ralenti en octobre. À défaut de prévoir une fin de la pandémie, les marchés attendent un vaccin comme antidote à la récession économique provoquée par la chute de l’activité pendant la première vague du coronavirus alors qu’en Europe les restrictions ont été durcies pour freiner une deuxième vague et qu’un reconfinement est envisageable. Cette situation suscite de sérieuses interrogations sur la santé financière des entreprises d’ici à la fin de l’année.

Source : AFP

Les places boursières mondiales ont connu une séance mouvementée hier, affectées par le durcissement des restrictions contre le Covid-19 et le blocage des discussions sur un plan de relance américain et sur celles autour de l’après-Brexit. À l’ouverture de Wall Street, le Dow Jones reculait de 1,16 %, Nasdaq de 1,65 % et l’indice élargi S&P 500 de 1,09 %. Dans le...

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