Plusieurs universités françaises ont annoncé avoir décidé de mettre en place "une mesure exceptionnelle" à destination des étudiants libanais pour l’année académique 2020-2021 en les exonérant totalement des droits d’inscription.
"Cette décision fait suite à la crise économique et sociale que traverse actuellement le Liban", explique l'Université Paris-Saclay sur son site. "La crise économique et sociale de grande ampleur que connaît le Liban met en grande difficulté les étudiants libanais inscrits, ou souhaitant s'inscrire, dans les établissements supérieurs français (...). Un très grand nombre de ces étudiants sont privés de ressources, ou ont subi une importante dévaluation de ces dernières", peut-on lire. "Cette exonération concerne tous les étudiants libanais inscrits à l’Université Paris-Saclay en diplômes nationaux de licence et de master, en première année de doctorat, en diplôme universitaire de technologie, en diplômes nationaux des filières médicales et pharmaceutiques, et dans les Diplômes d'Université en formation initiale dont les droits d'inscription sont, au plus, égaux aux droits réglementaires des diplômes nationaux", détaille l'université dans un communiqué. Les universités de Bordeaux, d'Angers, de Caen et de Clermont-Auvergne ont également décidé d’exonérer de frais d’inscription les étudiants libanais inscrits pour l’année 2020/2021.
Mardi, des parents d’étudiants libanais inscrits dans des universités à l’étranger ont appelé une nouvelle fois à ce que le Parlement adopte un "dollar étudiant", qui pourrait être obtenu à un taux de 1 515 livres libanaises pour un dollar, lors d'un sit-in organisé dans le centre-ville de Beyrouth.
Les commissions parlementaires conjointes planchent sur un texte de loi à ce sujet. Le texte à l’étude avait été déposé par plusieurs députés du Hezbollah. Il prévoit d'obliger les banques à autoriser le transfert à tout étudiant inscrit à l’étranger pour l'année 2020-2021 d'un montant annuel de 10 000 dollars sur la base d'un taux de 1 515 livres libanaises pour un dollar. Le vice-président de la Chambre, Élie Ferzli, a annoncé hier qu'une commission avait été mise sur pied pour étudier cette question du dollar étudiant et préparer un "texte unifié" qui devrait être débattu par les commissions "le plus rapidement possible".
Cela fait presque un an que les banques, en pleine crise de liquidités, restreignent de façon illégale et informelle l’accès de nombreux déposants à leurs comptes en devises. A la suite de protestations, la Banque du Liban (BDL) avait publié le 19 août une circulaire permettant de transférer à tout étudiant à l’étranger inscrit "avant la fin de l’année 2019" un montant annuel de 10 000 dollars maximum ou son équivalent en une autre monnaie, depuis un compte en devises dont l’accès est restreint par les banques – les comptes en "dollars libanais", notamment. Néanmoins, cette nouvelle disposition ne résout pas le problème des familles qui ne possèdent pas de compte en dollars et qui devront alors se tourner vers les agents de change, soit ceux du marché noir, pour acheter des "fonds frais" qu’ils pourront ensuite transférer.
VOILA COMMENT LES PERSONNES QUI SAVENT LA VALEUR DE L'ENSEIGNEMENT ET LA QUALITE DES ETUDIANTS LIBANAIS ET LEUR VOLONTE D'AIDER LES ETUDIANTS LIBANAIS A SE DEVELOPPER AGISSENT. DE VRAIS AMIS DU LIBAN EN CONTREPARTIE, BERRY S'OBSTINE A GARDER UN MINISTERE JUTEUX MEME SI CELA VOUDRA DIRE LA FIN DE TOUTE AIDE AU LIBAN ET LA RUINE DU PAYS LA VERITE C'EST VRAI QUE TOUT PEUPLE A LES DIRIGEANTS QU'IL MERITE MAIS LA, LE VASE DEBORDE ET IL EST TEMPS DE PENSER A D'AUTRES SOLUTIONS . APRES TOUT NOUS AVONS EU UN BACHIR QUI A SAUVE LE PAYS EN 1982 POURQUOI ON NE RECHERCHE PAS UN NOUVEAU BACHIR POUR SAUVER LE PAYS EN 2020
18 h 34, le 17 septembre 2020