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Politique - Centenaire du Grand Liban

Aoun : Je demande que le Liban soit déclaré État civil

"Je m'engage à un dialogue regroupant les pouvoirs religieux et politiques, aboutissant à une formule acceptable par tous et pouvant être mise en place à travers des amendements constitutionnels appropriés", affirme le chef de l'Etat.

Aoun :  Je demande que le Liban soit déclaré État civil

Le président libanais Michel Aoun, lors d'un discours télévisé le 30 août 2020. Photo DALATI AND NOHRA

Le président libanais Michel Aoun a appelé dimanche à la proclamation d'un "Etat civil" au Liban, à la veille du centenaire du Grand Liban, s'engageant à un large dialogue pour arriver à une nouvelle "formule".

"Pour que le 1er septembre 2020 complète le 1er septembre 1920, et parce que je suis convaincu que seul un Etat civil est capable de protéger le pluralisme, de le préserver en le transformant en unité réelle, je demande que le Liban soit déclaré Etat civil. Je m'engage à appeler au dialogue les autorités spirituelles et les dirigeants politiques afin d'arriver à une formule acceptable par tous et pouvant être mise en place à travers des amendements constitutionnels appropriés", a déclaré le chef de l'Etat lors d'un discours télévisé préenregistré avant un dialogue en direct avec le journaliste Ricardo Karam.

Le président français Emmanuel Macron, premier chef d'Etat à se rendre au Liban après la double explosion meurtrière au port de Beyrouth le 4 août, dont la classe politique est jugée responsable, avait pressé les dirigeants politiques libanais d'entreprendre des réformes politiques vitales. Le président français, attendu à nouveau lundi soir à Beyrouth, avait évoqué vendredi les "contraintes d'un système confessionnel" qui ont conduit "à une situation où il n'y a quasiment plus de renouvellement (politique) et où il y a quasiment une impossibilité de mener des réformes". Dimanche, plus tôt dans la journée, le leader du Hezbollah Hassan Nasrallah avait annoncé que sa formation était disposée à discuter d'un nouveau "pacte politique" au Liban, où les différentes communautés religieuses se répartissent le pouvoir.

"La jeunesse libanaise appelle au changement. Les voix résonnent partout, appelant à un changement de régime, ne devrions-nous pas les écouter ? Ces jeunes sont le Liban à venir, et pour eux et pour leur avenir, je dis que oui, le moment est venu", a lancé M. Aoun alors qu'il est conspué par le mouvement de contestation. "Il est temps d'améliorer, d'amender ou de changer le système libanais, appelez-le comme vous le voulez. Mais le Liban a besoin d'un nouveau système de gestion de ses affaires, basé sur la citoyenneté et un Etat civil", a-t-il poursuivi.

"Le système communautaire basé sur les droits des communautés et des quotes-parts a été bon à une certaine époque. Mais aujourd'hui, il constitue un obstacle contre toute avancée ou progression, contre les réformes et la lutte contre la corruption. Il est devenu le terreau de la sédition, de la provocation et des divisions", a affirmé le chef de l'Etat. Saluant le Liban, berceau de la "diversité et de la coexistence, de la douleur et de l'espoir", Michel Aoun a affirmé que le pays traverse des "crises politiques, économiques et financières sans précédent".

Revenant sur le premier centenaire du Grand Liban, le président Aoun a rappelé que le peuple libanais, "qui a traversé de nombreuses crises et guerres", "n'a jamais connu durablement la stabilité et la sécurité", estimant par ailleurs que l'accord de Taëf "a des points forts et des points faibles".

"Prêt à quitter la présidence si..."
Après son allocution, le chef de l'Etat libanais a accordé un long entretien au journaliste Ricardo Karam. "Je suis prêt à quitter la présidence si une preuve est établie de l'implication de l'un des membres de ma famille dans la corruption", a-t-il notamment déclaré. Dans une interview publiée jeudi dans l'hebdomadaire français Paris Match, Michel Aoun avait pourtant affirmé qu'aucun membre de sa famille n'était "impliqué dans la corruption", en référence aux accusations portées contre son gendre, le leader du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, l'une des principales cibles du mouvement de contestation contre la classe dirigeante.

"Je n'ai pas changé. Je suis resté le même", a-t-il assuré, estimant que "les forces en conflit dans le pays et à l'extérieur ont fait obstacle" à son action. 

Le chef de l'Etat a également été interrogé sur ses responsabilités concernant la double explosion du 4 août à Beyrouth qui a fait 190 morts selon un dernier bilan. "Certes, le chef de l'Etat veille à la mise en œuvre des décisions, mais je ne peux pas faire cela à propos de décisions dont je n'avais pas connaissance", a-t-il déclaré.

Interrogé sur le concept de neutralité pour lequel plaide depuis plusieurs semaines le patriarche maronite Mgr Béchara Raï, le chef de l'Etat a déclaré que le Liban n'était pas un pays de "confrontation", saluant les "positions d'avant-garde" de Bkerké avec qui il dit entretenir des relations "normales".

Sur le plan politique, le président a affirmé qu'il n'était pas "prisonnier" de l'entente de Mar Mikhaël avec le Hezbollah, datant de 2006, dénonçant par ailleurs à demi-mot le parti des Forces libanaises avec lequel l'accord de Meerab, qui a contribué à son accession à la tête de l'Etat en 2016, avait été signé.

Sur un autre plan, Michel Aoun a déclaré que le mouvement de contestation "aurait été très réussi s'il s'était poursuivi dans une certaine direction", se disant prêt à recevoir une délégation de jeunes au palais de Baabda.

Le président libanais Michel Aoun a appelé dimanche à la proclamation d'un "Etat civil" au Liban, à la veille du centenaire du Grand Liban, s'engageant à un large dialogue pour arriver à une nouvelle "formule"."Pour que le 1er septembre 2020 complète le 1er septembre 1920, et parce que je suis convaincu que seul un Etat civil est capable de protéger le pluralisme, de le préserver en le...

commentaires (36)

C’est peut être aux libanais de décider et pas le roi.

Lecteur excédé par la censure

21 h 28, le 31 août 2020

Tous les commentaires

Commentaires (36)

  • C’est peut être aux libanais de décider et pas le roi.

    Lecteur excédé par la censure

    21 h 28, le 31 août 2020

  • On ne "déclare" pas un pays laïc. C'est un non sens.

    B Malek

    20 h 59, le 31 août 2020

  • POUR AVOIR UN PAYS DECONF .. IL FAUT QUE TOUS CES FILS COMPRENNENT CE QU’EST VIVRE DANS UN PAYS LAÏQUE ... certains la connaisse mais d’autre N’EN CONNAISSE QUE LE NOM ... et c’est ce qui fait peur

    Bery tus

    19 h 57, le 31 août 2020

  • PAYS LAIC. ABOLIR LE CONFESSIONNALISME DANS UN PAYS OU DES ASPIRATIONS OBSCURANTISTES REVENT D,Y METTRE LA MAIN. SEUL SYSTEME VIABLE POUR LE LIBAN C,EST LE STATUT DE SUISSE DU MOYEN ORIENT CREE ET GARANTIE PAR LES GRANDES PUISSANCES ET L,ONU. DES CANTONS AVEC LEURS MOEURS ET LEURS LOIS MAIS AVEC LIBRE CIRCULATION DANS UN PAYS UNI. ET LE LIBAN MODERNE NAITRA DE NOUVEAU. SINON DE BONGRE ALORS DE MALGRE.

    JE SUIS PARTOUT CENSURE POUR AVOIR BLAMER GEAGEA

    16 h 55, le 31 août 2020

  • Je suis complètement d’accords avec Pierre Hadjigeorgiou ... ceux qui pense que sans le confessionnalisme tout s’arrangera se trompe ... car dès que le confessionnalisme les problèmes seront nommer autrement .... Mr Haraké n’est pas non plus tout blanc !! ...

    Bery tus

    15 h 37, le 31 août 2020

  • Le confessionnalisme n'est pas le problème au Liban. Que cela plaise a certain ou non c'est le meilleur système qui soit pour le pays. Il y a des honnêtes gens capables dans toutes les confessions. Si les adeptes de la déconfessionnalisation pensent que la laïcité ne verra pas de clientélisme, corruption, arnaque, etc..., ils se fourrent tous le doigt dans l’œil! Ce sera même pire! Ce que le Liban a besoin est d'appliquer Taef dans son intégralité en améliorant quelques articles de la constitution, pour en faire une constitution plus efficace et surtout plus claire. Depuis Octobre 2019 le peuple demande la démission de Aoun et des élections parlementaires libres et anticipées. Pour que les élections soit effectives, même sous la loi actuelle, le Hezbollah doit remettre ses armes a l’armée, et se présenter comme tout autre parti politique sur base de son programme. Nous verrons alors combien il lui restera d’ouailles, lui, comme ses sbires d'Amal, du CPL etc... Après sa chute et celles de la plupart de ses amis, nous pourrons alors, et seulement alors discuter de l’amélioration du système. Sans la remise des armes du Hezbollah a l’armée immédiatement, nous perdons notre temps a discuter du sexe des anges et le résultat de n'importes quelles concertations, élections, etc... seront biaisés. Pour finir, Macron s'en fout du Liban. Ce qui l’intéresse c'est le gaz dont il veut une part. Il nous vendrait pour un baril et ce ne sera pas la première fois que la France le fait.

    Pierre Hadjigeorgiou

    15 h 01, le 31 août 2020

  • "Ils" seraient là pour défendre le Liban alors que justement le problème est leur présence aggressive envers un Etat légitime contraint à se défendre. Ce pays, qu'ils veulent éradiquer, est une démocratie, certes imparfaite, laquelle l'est ? Pourquoi de lui seul exiger "l'exemplarité" quand les slogans obsolètes ne ciblent jamais ou rarement les régimes Syriens et autres dans des jadis magnifiques régions aujourd'hui dévastées, tristement célèbres et dont les populations, exsangues, n"ont jamais benéficié comme les Palestiniens de milliards évaporés. Car si ceux-ci ces fonds égarés avaient été utilisés comme il se devait, les refugiés Palestiniens ne seraient plus dans d'insalubres camps, là bas et ailleurs. Les responsables du chaos Libanais sont les usurpateurs d'un Territoire Occupé, celui du Liban. Un Etat qui tolère la présence de toutes sortes de milices n'en est pas un. A quoi sert donc l'armée ??

    Lillie Beth

    13 h 50, le 31 août 2020

  • Le problème du Liban c'est le "clientélisme". Exemple, un tel nomme sa nièce à tel poste, un autre son gendre, etc. (exemples purement fictifs qui ne reflètent pas nécessairement la réalité, mais qui sont fournis juste pour illustrer).

    Gros Gnon

    12 h 49, le 31 août 2020

  • Après 15-20 ans de guerre civile, dont chacun de nos politiciens ont joué un rôle actif pour ruiner, voler et détruire, va-t-on nous offrir 15-20 ans "d'état civil " avec les mêmes mauvais acteurs, chefs de guerre, religieux, criminels, assassins, voleurs et corrompus !

    marwan el khoury

    11 h 24, le 31 août 2020

  • AINSI SOIT-IL ! MAIS UN TEL PROJET AU LIBAN DEMANDERAIT DES ANNEES ENTIERES DE NEGOCIATIONS OU DES REGIONAUX OBSCURANTISTES Y SERONT MELES DIRECTEMENT ET VIA LEURS SUPPOTS SUR PLACE. TROUVEZ AUTRE CHOSE. DES CANTONS A LA SUISSE SONT LES PLUS ADAPTES A LA REALITE LIBANAISE ET GARANTIRAIENT LE VIVRE ENSEMBLE ET L,UNITE DU PAYS.

    JE SUIS PARTOUT CENSURE POUR AVOIR BLAMER GEAGEA

    11 h 08, le 31 août 2020

  • Parfois il est préférable et plus digne de se taire...plutôt qu'aligner des déclarations et promesses sans queue ni tête...juste pour montrer: "Je suis toujours là...et j'y reste.. car je suis resté le même...!" Il est vrai qu'à un certain âge...on s'adapte difficilement aux nouveautés de tous genres, donc on les refuse l - Irène Saïd

    Irene Said

    10 h 56, le 31 août 2020

  • CONCLUSION A TIRER A LA SUITE DU DISCOURS & DESON 'ENTREVUE AVEC RICARDO KARAM : IL EST PLEIN DE COMPASSION POUR NOUS AUTRES CITOYENS , IL N'A RIEN PU FAIRE & NE LE POURRA JAMAIS,MAIS AUSSI QUE CES MEMES CITOYENS SONT RESPONSABLES DE CETTE SITUATION ! MERCI PAPA !

    Gaby SIOUFI

    10 h 42, le 31 août 2020

  • "Je n'ai pas changé. Je suis resté le même", a-t-il assuré, estimant que "les forces en conflit dans le pays et à l'extérieur ont fait obstacle" à son action. Sans (nouveau) commentaire, puisque c'est déjà fait!

    Georges MELKI

    10 h 15, le 31 août 2020

  • C’est pour couper court au discours des révolutionnaires (dont je pais partie) qui revendiquent l’instauration de cet Etat. Seulement, cette revendication, vient de tous les côtés et tendances politiques même le Patriarche maronite plaide en sa faveur. MAIS, on le voit bien, tout ce qu’un politicien au pouvoir ou non, au sommet du pouvoir ou non, quel que soit son discours, il n’est pas entendu. Mais entre civil et laïc, (qu’un commentaire on nous dit la différence) qui ne peut adhérer. Seulement il y a un problème, les politiciens ne sont pas entendus car ils ne sont plus crédibles, (c-r-é-d-i-b-l-e). Leurs trajectoires en politique parlent d’eux. ""Je suis prêt à quitter la présidence si une preuve est établie de l'implication de l'un des membres de ma famille dans la corruption"", a déclaré le président. Faut-il rappeler une publication qui a fait grand bruit à l’époque quand "Le Canard enchaîné" publiait une copie d’un chèque (j’ai toujours ce numéro du journal), un chèque libellé au nom d’une épouse, et la réponse de l’époux : ""j’ai cru qu’en France, il y a un secret bancaire"". Il n’y a plus de secret pour personne, il faut du neuf en politique, et la relève des jeunes prétendants au projet politique qui colle à la réalité est assurée.

    L'ARCHIPEL LIBANAIS

    10 h 08, le 31 août 2020

  • Aoun ferait mieux de lire les commentaires dans les journaux et sur les réseaux sociaux à chaque fois qu’il fait un discours pour comprendre à quel point les libanais doute de sa bonne foi et remettent sa crédibilité en doute tellement ses discours sonnent faux et sont loin de la réalité de leur quotidien. Rien qu’avec ça il pourrait tirer les conclusions et sa révérence en même temps et laisser ce pays se refaire une santé. Car derrière chaque proposition qu’il avance on devine l’ombre des vendus et leurs projets de changer le visage de ce pays à leur image et obtenir des avantages pour régner en maître absolus. Il n’est plus crédible et ne convainc personne puisque ses propos ne reflètent pas la réalités des faits de corruption et la souveraineté du pays. On ne peut pas déclarer un jour que le HB est sous la loi et est là pour défendre le Liban alors que l’armée le regarde et parler la main sur le cœur de sauver le pays.

    Sissi zayyat

    09 h 58, le 31 août 2020

  • Comme d'habitude, des declarations sans aucun lien avec la desolante realite . Ainsi aucun membre de sa famille n'est corrompu. Il a raison de ne pas craindre une quelconque enquete serieuse qui viendrait le contredire, apres tout, de tous les scandales honteux qui jalonnent son mandat, aucun n'a ete juge. Le mazout frelate, les navires- centrales turcs, les barrages d’eau, vides, l'octroi de la nationalite a des personnes suspectes , les innombrables ventes de medicaments et de produits alimentaires avaries, la nomination de fonctionnaires issus exclusivement de son clan politique, et j'en passe. Par ailleurs il ne s'estime pas prisonnier de son entente avec la milice armee. Bien sur , mais les faits sont la, et lorsqu'on denigre l'armee nationale en evoquant sa pretendue faiblesse et que par contre l'on defende la milice , tout est dit ! Il est bien loin le temps ou , (de nombreuses videos en circulation le prouvent), Aoun se disait pour la liberation du pays des Syriens et ou il nous mettait en garde conte les effets mortels de la Wilayet el faquih iranienne. Triste retournement de veste

    Goraieb Nada

    08 h 25, le 31 août 2020

  • - discours de diversion de l'actualité, ses responsables et priorités désormais urgents; - un état laïc ne peut résoudre les problèmes de clientélisme et de corruption; - un état laïc au Liban étouffera les droits des chrétiens et des autres minorités religieuses; - un état laïc au Liban est une porte largement ouverte au changement démographique; - un état laïc au Liban permettra à l'un (gendre) comme l'autre (HezbA) d'occuper tous les postes administratifs, d'être éternel ministre rotatif, de passer de chef de Parlement à chef d'Etat, etc. etc.

    M. F.

    07 h 01, le 31 août 2020

  • "Je suis prêt à quitter la présidence si une preuve est établie de l'implication de l'un des membres de ma famille dans la corruption", C'est facile à dire puisqu'il ne permettra jamais une enquête indépendante sur les comptes de l'EDL. "Je n'ai pas changé. Je suis resté le même"... C'est bien ce qui nous inquiète!

    Yves Prevost

    06 h 58, le 31 août 2020

  • En soi, c'est une excellente idée, mais attention! Qu'on ne renouvelle pas l'erreur commise lors de la décolonisation. Dans les pays multi-ethniques, la démocratie est devenue la dictature de l'ethnie majoritaire. Ici, si la déconfessionalisation politique précède celle des esprits, si le citoyen continue à s'identifier maronite, druze, chiite etc. au lieu de libanais, le système risque de devenir une dictature de la confession majoritaire. Soit, aujourd'hui la chiite, elle-même dominée par le Hezbollah.

    Yves Prevost

    06 h 52, le 31 août 2020

  • rien ne va plus avec eux le mal est irreparable si ils veulent faire des changements quils commencent par eux meme

    Antoine Hage

    04 h 31, le 31 août 2020

  • C est un état NEUTRE et DISTANT des conflits regionaux qu'il faudrait AVANT qu'il ne soit Laïque. sinon c est la fin du Liban et le debut de la province d'Iran

    Aboumatta

    03 h 43, le 31 août 2020

  • Quelle excellente idée ou plutôt une excellente diversion pour nous faire oublier l'enquête sur l'explosion du 04 Août, la faillite de l'Etat, la faillite des banques, la corruption, le vol, les armes illégales etc.... AOUN comme HN nous lancent une carotte pour nous faire oublier tout le mal qu'ils ont fait au Liban. Macron arrive pour les gronder et eux se mettent à sortir des idées pour sauver le pays.

    Achkar Carlos

    23 h 45, le 30 août 2020

  • Charognard assadien qui règne par la terreur sur une Syrie qui très majoritairement le hait, et donc qui ne peut subsister qu'en se nourissant des ressources libanaises que l'état libanais en ruines laisse échapper. C'est ce même ennemi qui à la fois a importé au Liban l'imposture hezbollahie et son axe d'obédience iranienne, et l'ultra-libéralisme haririen lié à l'Arabie Saoudite. Lorsque Hariri-père a voulu faire de la politique et non plus seulement de l'économie, il a empiété sur le domaine réservé aux imposteurs de l'Axe par l'occupant assadien et a donc été assassiné. Ce n'est pas le confessionalisme et l'occupation française qui sont donc la cause qui a provoqué et qui entretient la ruine de l'autorité de l'état, c'est le clientélisme introduit par l'occupant assadien en même temps que l'imposture hezbollahie et le mercantilisme haririen.

    Citoyen libanais

    23 h 21, le 30 août 2020

  • Voilà une belle manoeuvre de diversion. J'ai ma propre idée sur le confessionalisme politique fondement du système libanais depuis 1920. L'histoire nous enseigne qu'auparavant le Liban fonctionnait sous forme d'un pouvoir décentralisé avec une confession dominante par région. La France nous a influencés avec son centralisme jacobin et le mono-confessionalisme multi-régional a été remplacé par un multi-confessionalisme centralisé. Assurément ce système n'est pas le meilleur, mais le remplacer par autre chose ne résoudra rien. Nous ne ferions que remplacer le clientélisme confessionaliste par un clientélisme laïc. Ce n'est pas le confessionalisme qui fait que les membres de la fonction publique sont recrutés non pas pour leur mérite mais pour leur allégence au zaim. Il faut bien faire la distinction entre confessionalisme et clientélisme. Autant le premier a été mis en place sous influence de l'occupant français, autant le deuxième a été mis en place sous l'influence de l'occupant assadien depuis 1990 puis protégé et cultivé par l'Axe de l'Imposture politico-militaire (Hezbollah Assad Khamenei) et l'ultralibéralisme économique haririen qui sont tous deux les fruits pourris de cette occupation assadienne et qui s'entretiennent mutuellement. L'ultra-libéralisme haririen affaiblit l'état que l'imposture hezbollahie méprise. Les deux sont mutuellement liés par un clientélisme partagé sur les ruines de l'autorité de l'état. Ruines sur lesquelles s'alimente le charognard assadien !

    Citoyen libanais

    23 h 09, le 30 août 2020

  • Comme par hasard, à la veille de l’arrivée de Macron, il nous sort une pochette-surprise. Le voilà en faveur d’un État civil. Que ne ferait-il pas pour laisser la place au chaud pour son gendre?

    Marionet

    23 h 08, le 30 août 2020

  • PAS MAL. MAIS IL N,A PAS CONFESSE QUE TOUS LES MAUX DE SES PREDECESSEURS ET DE LUI ET LES DEBOIRES DU PAYS ONT POUR CAUSE LE HEZBOLLAH ET SON GENDRE... POUR NE PAS DIRE LUI... ATTENDONS VOIR DEMAIN LA NOMINATION D,UN P.M. PUIS LA COMPOSITION DU GOUVERNEMENT ET DE SON PROGRAMME DE REFORMES POLITICO-ECONOMICO-FINANCIERES INCLUSE LA DISSOLUTION DES ARMES ILLEGALES.

    JE SUIS PARTOUT CENSURE POUR AVOIR BLAMER GEAGEA

    22 h 46, le 30 août 2020

  • "... Aoun : Je demande que le Liban soit déclaré État civil ..." - Etat civil ou État laïque?dans les deux cas ça voudrait dire que le chef de cet Était pourrait être ... Hassan Nasrallah?

    Gros Gnon

    22 h 44, le 30 août 2020

  • ´ je demande ´.... en vertus de quels pouvoirs? Ceux accordés par des alliés qui veulent créer une république islamique au Liban??

    LeRougeEtLeNoir

    22 h 40, le 30 août 2020

  • "... Je suis prêt à quitter la présidence si une preuve est établie de l'implication de l'un des membres de ma famille dans la corruption ..." - Il n’a pas dit "belle-famille"?...

    Gros Gnon

    22 h 39, le 30 août 2020

  • Si l'EdL a augmenté de 40 milliards de dollars le déficit de l'État sans fournir d'électricité, sous la gestion de Mr Gendre, ou bien celui-ci est d'une incompétence inouïe ou il est corrompu ( le"ou" n'étant pas exclusif). Dans les deux cas, il est responsable.

    Yves Prevost

    22 h 39, le 30 août 2020

  • C’est le réveil avant de rendre l’âme ou est ce un subterfuge de plus pour calmer les esprits et proposer un leurre Aar président Macron demain avant la révélation du nom du PM? On est très interloqué par un discours tardif qui se veut rassembleur alors qu’on l’attendait il y a 2 ou 3 ans.

    Sissi zayyat

    22 h 30, le 30 août 2020

  • M.MICHEL AOUN le Liban n'est pas fait de mots mais de visages , des sourires, d'un dimanche après midi, de la quiétude du foyer familiale lorsqu'on se réunit au coucher du soleil. Vous n'avez entrepris aucune réalisation, vous êtes soumis à l'Iran qui vous a aidé à obtenir ce poste, les nombreux problèmes dont font face 4,5 millions de libanais n'ont jamais pris en charge par vos vos soins ou vos divers PM Le Liban est en faillite et vous en êtes en grande partie responsables de cette situation

    FAKHOURI

    22 h 26, le 30 août 2020

  • WAIT AND SEE.

    Gebran Eid

    22 h 25, le 30 août 2020

  • Tout ceci est hors-sujet ! Les armes du Hezbollah, et l’argent volé, le pillage en continu de l’Etat ! Voilà les priorités. Le reste du blabla..

    LeRougeEtLeNoir

    22 h 15, le 30 août 2020

  • C'EST LE PREMIER DISCOURS POSITIF QUE J'ENTENDS DE SA PART DEPUIS 2004. EN ESPERANT(PAS TROP) QUE CE NE SOIT PAS UNE MANOEUVRE POUR GAGNER DU TEMPS ET QU'IL N'AIT PAS COMME D'HABITUDE DEMANDE LA PERMISSION DE LA MILICE ILLEGALE OU L'AVIS DE SON GENDRE LE MOINS DOUE. LUI LE PRESIDENT DU LIBAN. SI AU MOINS IL POUVAIT COMME DARTH VADOR, A QUI JE LE COMPARE SOUVENT, ACHEVER SON CHEMIN SUR UNE BONNE ACTION L'HISTOIRE LUI SERA ALORS PEUT ETRE PLUS CLEMENTE

    Liban Libre

    21 h 46, le 30 août 2020

  • Halleluia

    Zampano

    21 h 41, le 30 août 2020

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