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Nos Lecteurs ont la Parole

Rage et révolte

Une calamité d’une ampleur inattendue, aux raisons mystérieuses pour certains et claires pour d’autres, qui a conduit à un désastre. Les victimes de l’incompétence sont tombées, les blessés de l’insouciance aussi, et nous recherchons toujours les disparus de l’oppression et de l’humiliation.

Une grande tragédie, une catastrophe unique dans l’histoire du Liban, et de l’humanité depuis la Seconde Guerre mondiale, et personne n’est disposé à en assumer la responsabilité. Aucun de ces dirigeants corrompus se considérant comme les protecteurs de la nation en se cachant avec leurs faux discours, dans leurs palais, ceux qui ont ruiné le reste de dignité que nous, citoyens, avions encore, ces voyous, ces vampires qui prennent plaisir à voir tomber des innocents sans lever le bras, aucun d’entre eux n’ose assumer la responsabilité du poste qu’il détient, qu’il soit député, ministre, président ou leader. Tous des menteurs !

Un désastre, une grosse blessure dans l’histoire du pays du Cèdre.

Bâtiments encores enfumés, gravats toujours éparpillés sur les routes, la majorité des Libanais choqués par ce qui s’est passé et le pouvoir malheureusement absent !

Quel discours ont tenu cesdits responsables au lendemain de la tragédie, autre que de se justifier et d’accuser ? Nous les avons entendus avec leurs faux slogans appelant l’autorité à assumer sa responsabilité !

Vous nous avez volé notre pays, vous prêchez la liberté, la dignité, la souveraineté et la neutralité, et vous êtes les premiers à combattre ces principes.

Oui, nous vous avons entendus avec vos discours stériles. Nous vous avons entendus et avons bien vu vos slogans mensongers apparaître sur tous les écrans et réseaux sociaux scandant la vérité, défendant une enquête transparente, mais les Libanais ne vous font plus confiance.

Non, la confiance en un nouveau Liban n’est pas morte, mais au contraire bien ancrée dans nos esprits. C’est la confiance envers cette classe politique qui se réclame être l’État !

Non messieurs, l’État ce n’est pas vous ! Vous êtes une autorité corrompue qui a perdu la confiance du peuple.

L’État, c’est nous, le citoyen, ce peuple qui se révolte. Le peuple est le centre de décision, et nous déciderons du sort de cet État ! La décision appartient au peuple et la dignité du peuple est infranchissable, et là, vous avez dépassé les limites !

Salutations à toutes celles et tous ceux qui ont agi en citoyens responsables et qui ont pris le rôle de cette autorité inexistante, se retrouvant spontanément tant bien que mal dans les rues, sur les décombres, au secours de leurs compatriotes, en s’organisant dans l’aide, le nettoyage, la restauration, les secours et la reconstruction sans discrimination aucune confessionnelle, régionale ou sociale !

Salutations à toute personne qui croit en ce pays et à sa sauvegarde. À celles et ceux qui combattent les mafieux du pouvoir, de l’argent et du sang !

Salutations au citoyen qui, malgré tout, essaye de redonner cet espoir et ce sourire sur les visages de ceux qui souffrent.

Vous qui avez participé directement ou indirectement à l’explosion du 4 août 2020, nous vous disons que cette date ne peut être oubliée. Cette date sera l’indépendance du peuple face au pouvoir.

Je ne veux pas jouer le rôle d’analyste politique, ni stratégique, ni militaire, et surtout pas rentrer dans le jeu des grandes puissances. Je ne veux être ni analyste économique ni biologique, et surtout pas expert en armement. Je suis un citoyen qui veut la vérité, qui veut que les responsabilités collectives soient révélées de manière transparente.

Ce deuil ne passera pas inaperçu.

Nous sommes un peuple qui aime la vie et un peuple qui ne mourra pas quelles que soient les difficultés !

Maintenant ! Que demandons-nous à part la vérité, la survie, la liberté, la transparence... ?

Pour sortir de cette crise, l’urgence est un gouvernement de transition doté de pouvoirs exceptionnels et clairs, conditionnels et transparents, et engagé dans un programme clair et précis, dont l’objectif serait de faire face à la crise financière et sociale, et de préparer les élections législatives.

Une fois ce gouvernement mis en place, le pays sera mis de nouveau sur les rails...


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Une calamité d’une ampleur inattendue, aux raisons mystérieuses pour certains et claires pour d’autres, qui a conduit à un désastre. Les victimes de l’incompétence sont tombées, les blessés de l’insouciance aussi, et nous recherchons toujours les disparus de l’oppression et de l’humiliation. Une grande tragédie, une catastrophe unique dans l’histoire du Liban, et...

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