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Monde - France

Après l’attaque au Niger, Paris hausse le ton contre un « crime odieux »

Après l’attaque au Niger, Paris hausse le ton contre un « crime odieux »

Le président français Emmanuel Macron animant un Conseil de défense depuis le fort de Brégançon, hier. Daniel Cole/POOL/AFP

Renforcer la sécurité des Français au Sahel, ne pas laisser le crime impuni et en tirer les conséquences militaires : Paris a haussé le ton hier après l’attaque qui a fait huit morts, dont six humanitaires français, dimanche au Niger. Il y a d’abord eu les condamnations : « Une attaque manifestement terroriste » pour Emmanuel Macron, « un crime odieux » pour le Premier ministre Jean Castex qui a également évoqué une « lâcheté difficilement descriptible ». Les deux hommes participaient hier à un Conseil de défense avec les principaux ministres régaliens, consacré aux conséquences de cette attaque. « J’ai décidé de renforcer les mesures de sécurité pour nos ressortissants dans la région », a déclaré le chef de l’État dans un tweet à l’issue de ce conseil. Il n’a pas donné de détails sur les mesures qui devraient être mises en place, notamment par le ministère des Affaires étrangères. « Nous mettons tout en œuvre pour soutenir les familles des victimes et répondre à l’attaque qui a coûté la vie à six de nos compatriotes et à deux Nigériens », a également assuré Emmanuel Macron. « Membres de l’ONG Acted, ces six jeunes témoignaient d’un engagement remarquable pour les populations », a-t-il ajouté.

« Éradiquer les groupes terroristes »

Au total, sept personnes travaillant pour l’ONG Acted (Agence d’aide à la coopération technique et au développement), six Français, dont quatre femmes, et un Nigérien, ont été tuées dimanche avec leur guide nigérien par des hommes armés, à Kouré, à 60 km au sud-est de Niamey, lors d’une excursion touristique.

Mais le président français a également souhaité tirer les conséquences, notamment « militaires », de cette attaque, non revendiquée mais attribuée aux groupes jihadistes sahéliens, parmi lesquels figure l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et survenant quelques mois avant une présidentielle dont le premier tour est fixé au 27 décembre.

Quelque 5 100 militaires français sont déployés au Sahel dans le cadre de la force Barkhane pour lutter contre les groupes jihadistes armés, en soutien aux armées des cinq pays de la région, dont le Niger.

Ces derniers mois, l’armée française et celles des pays africains du G5 Sahel ont multiplié les offensives dans la région, en particulier dans la zone dite des « trois frontières » entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.

« Il est important qu’on puisse faire le point sur la situation au Niger, les éléments qui sont en notre possession, les avancées de l’enquête, les démarches diplomatiques qu’on doit effectuer, évidemment les conséquences militaires qu’on doit en tirer, les conséquences sur l’ensemble de nos dispositifs dans la région » du Sahel, a affirmé le chef de l’État. « Nous poursuivons l’action pour éradiquer les groupes terroristes avec l’appui renforcé de nos partenaires », a affirmé Emmanuel Macron.

Source : AFP

Renforcer la sécurité des Français au Sahel, ne pas laisser le crime impuni et en tirer les conséquences militaires : Paris a haussé le ton hier après l’attaque qui a fait huit morts, dont six humanitaires français, dimanche au Niger. Il y a d’abord eu les condamnations : « Une attaque manifestement terroriste » pour Emmanuel Macron, « un crime...

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