Une manifestante blessée dans le centre-ville de Beyrouth, le 9 août 2020. Photo Joao Sousa.
Les Forces de sécurité intérieure ont publié dimanche un communiqué sur leur compte Twitter assurant n'avoir pas eu recours ni à des balles réelles ni à des balles en caoutchouc lors de la manifestation qui a eu lieu samedi dans le centre-ville de Beyrouth.
"Des photos d'un civil tirant sur les manifestants et présenté comme étant Hussein Dimachk, un officier des Forces de sécurité intérieure, ont circulé sur les réseaux sociaux. La direction des FSI a précisé que cette information est complétement fausse et que la personne qui apparaît sur les photos n'est pas l'un de ses agents. Les FSI n'ont tiré aucune balle réelle ou en caoutchouc dans le cadre de leur mission de maintien de la sécurité et de l'ordre dans le centre-ville de Beyrouth", rapporte le communiqué de la police.
— قوى الامن الداخلي (@LebISF) August 9, 2020
Plus tard dans la journée, l'armée libanaise a publié un communiqué dans le même sens assurant n'avoir pas eu recours à des balles réelles.
Samedi, des milliers de manifestants en colère contre la classe dirigeante accusée de corruption, d'incompétence et de négligence après l'explosion, ont pris d'assaut brièvement certains ministères et défilé dans le centre-ville de Beyrouth pour crier vengeance. Ils ont brandi des potences de fortune symbolisant leur rage à l'encontre des dirigeants.
Les plus commentés
Pourquoi était-il inscrit "Tel Aviv" sur la carlingue d'un avion à l'AIB ?
Des « zones sûres » en Syrie pour les réfugiés ? Trop tôt pour le dire, persistent les ONG
Journée de commémoration ce 26 avril à Tripoli : les Mamelouks à l’honneur