Le ministre libanais de la Santé, Hamad Hassan, a annoncé que le pays se trouvait désormais dans une phase intermédiaire entre les phases trois et quatre de l'épidémie de coronavirus, cette dernière se référant à la transmission communautaire, ce qui impose la mise en application de mesures renforcées de prévention. Les propos du ministre interviennent alors que les bilans quotidiens de nouvelles contaminations ne baissent pas depuis une dizaine de jours.
Lors d'une réunion du comité scientifique pour la lutte contre l'épidémie, M. Hassan a ainsi souligné que le Liban se trouvait dans une phase intermédiaire mais pouvait revenir vers la troisième phase, sans basculer totalement vers la phase de transmission communautaire. "Le nombre de cas positifs dont on ne connaît pas la provenance augmente, mais de façon limitée, sans que nous ne soyons encore arrivés à la transmission communautaire", a-t-il indiqué. Nous espérons que face aux chiffres de ces derniers jours, la société libanaise va se sensibiliser et agir en conséquence en respectant les conseils de prévention du ministère de la Santé", a-t-il ajouté.
Isolement et masques
Le ministre a dans ce contexte établi une liste de recommandations à prendre en compte pour assurer que le Liban ne glisse pas vers la quatrième phase. Ces recommandations comprennent notamment la mise en isolement de toute personne contaminée dans des centres équipés à cet effet si elle ne respecte pas les mesures de quarantaine à domicile. Le port du masque dans toutes les institutions privées et publiques, dans les magasins et lors de tous les événements comme les mariages et les activités sportives est également imposé. Le ministre a d'ailleurs rappelé l'amende de 50.000 livres libanaises à laquelle s'exposent les personnes qui ne respectent pas cette mesure et a laissé entendre que ce montant pourrait être revu à la hausse.
Hamad Hassan a encore appelé à être attentif aux informations mensongères circulant sur les réseaux sociaux. Il a par ailleurs affirmé que tant que ces recommandations étaient respectées, aucune mesure de fermeture ne serait imposée dans les différents secteurs. "Le retour à de telles mesures dépend toutefois des comportements des gens", a-t-il déclaré. Afin d'effectuer le suivi le plus précis possible de l'application de ces mesures, une commission a été mise sur pied regroupant le ministre de l'Intérieur, Mohammad Fahmi, le secrétaire général du Conseil supérieur de défense, Mahmoud Asmar, la conseillère du Premier ministre Hassane Diab, Petra Khoury, et le directeur de cabinet du ministère de la Santé, Hassan Ammar. Il n'a pas précisé si ces mesures doivent encore être avalisées par le Conseil des ministres pour être effectives.
Cœur de la tempête
Plus tôt dans la journée, le ministre de la Santé avait affirmé que le Liban est "au cœur de la tempête" de la pandémie de coronavirus. Par ailleurs, il a présenté plus tôt dans la journée ses condoléances à la famille d'une petite fille de quelques mois décédée la semaine dernière dans un hôpital de Baalbeck, après avoir du être transférée d'une première institution dans laquelle l'unité de soins intensifs pédiatriques était fermée, faute de personnel. "Nous allons enquêter afin de déterminer s'il y a eu des lacunes ou des manquements" dans les soins fournis à l'enfant", a-t-il indiqué.
Non moins de 2.900 cas de Covid-19 ont été enregistrés officiellement au Liban depuis le 21 février, parmi lesquels quarante et un décès, dont un premier annoncé lundi au sein du corps médical. Depuis plusieurs jours, le nombre de contaminations quotidiennes augmente et l'origine du nombre croissant de contagions est inconnue. Le nombre de cas graves, nécessitant une hospitalisation, augmente également.
Par ailleurs, dans la branche l'Université libanaise de Saïda, les examens de fin d'année se poursuivent, sous la supervision de la Croix-Rouge libanaise et de volontaires de l'université qui s'assurent du bon respect des règles de prévention, en prenant la température des étudiants et en s'assurant que tous se lavent les mains et portent des masques de protection, a fait savoir l'Ani.
AVEC LES ABRUTIS CORROMPUS, VOLEURS, INCOMPETENTS ET M,ENFOUTISTES LE PAYS EST ENCORE AU MILIEU DU CHEMIN DE SES MALHEURS. COMMENCEZ PAR LIQUIDER LES MILICES ET LEUR PARAVENT ET CHASSEZ-LES AVEC TOUS LES AUTRES DANS UN BON ET VRAI DEBARRAS POUR SOULAGER LE PEUPLE ET LE SAUVER TOUT EN SAUVANT LE PAYS. LIBANAIS, DEGAGEZ-LES DE BONGRE SINON DE MALGRE !
17 h 31, le 20 juillet 2020