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Société - Coronavirus au Liban

Nouvelle flambée, 101 cas détectés en 24h

Hamad Hassan indique que des "mesures strictes" seront prises lundi.

Nouvelle flambée, 101 cas détectés en 24h

Des passagers et employés portant des masques de protection, dans le hall d'entrée de l'Aéroport international de Beyrouth, lors de sa réouverture, le 1er juillet 2020. Photo AFP / ANWAR AMRO

La barre symbolique des cent contaminations au coronavirus par jour a de nouveau été franchie au Liban ces dernières 24 heures, avec 101 nouveaux cas enregistrés, selon le bilan quotidien du ministère de la Santé publié vendredi.

Sur ces cas, 80 ont été signalés localement et 21 autres parmi les voyageurs arrivés à Beyrouth en provenance d'Irak, du Koweït, d'Oman, de Syrie, des Émirats arabes unis, de Turquie, du Nigeria et des Etats-Unis. Parmi les 80 cas locaux, 21 ont été enregistrés dans le caza de Baabda, 17 dans le caza de Tyr, 15 dans celui d'Aley, six à Beyrouth, trois dans le Metn, trois à Bint Jbeil, deux à Hasbaya, un au Chouf, un à Zghorta, un au Akkar, un dans la Békaa-Ouest, un à Saïda, un à Nabatiyé et un dans le Kesrouan. Il reste à déterminer dans quels cazas ont été enregistrés les six derniers cas.

Au total, 2 700 personnes ont contracté le virus depuis l’apparition de la pandémie au Liban en février : 40 sont décédées, 1 485 se sont rétablies et 1 175 sont toujours positives. Actuellement, 63 personnes sont hospitalisées, dont 12 aux soins intensifs.

Dans un communiqué, l'agence onusienne en charge des réfugiés palestiniens a annoncé que 10 cas avaient été enregistrés dans le camp de Rachidiyyé, parmi lesquelles trois de ses employés. 

"Négligences" et "apathie"
Face à l'augmentation continue des nouveaux cas (532 cas ont été détectés depuis dimanche et plus de 1 000 en moins de deux semaines), et notamment des cas graves nécessitant une hospitalisation, le ministre de la Santé, Hamad Hassan, a déclaré que la question avait pris "un tournant sérieux", appelant les Libanais à porter un masque de protection. Il a également indiqué que des "mesures strictes" seront prises lundi.

Plus tôt dans la journée, le ministre avait souligné, lors d'une réunion au ministère concernant les mesures à renforcer, l'importance de publier le plus rapidement possible les résultats des tests de dépistage, afin de limiter les risques posés par les "négligences" des personnes rentrant au Liban.

Dans un communiqué, l'ordre des médecins a de son côté appelé les Libanais à respecter les mesures de prévention contre toute contagion. L'ordre a appelé à l'interdiction de tout rassemblement, dans les lieux publics comme dans les cafés, restaurants, sur les plages, etc. Le syndicat a encore appelé à ce que toutes les personnes rentrant au Liban soient mises à l'isolement dans des centres spécifiques le temps de connaître les résultats de leur test de dépistage. 

Dans une série de tweets publiés dans la matinée, le directeur de l'hôpital gouvernemental Rafic Hariri de Beyrouth, Firas Abiad, a pour sa part critiqué le fait que malgré l'"afflux continu de cas positifs" arrivant de l'étranger, aucune restriction n'a été imposée à l'aéroport et que les nouvelles mesures annoncées en début de semaine par l'exécutif n'ont pas encore d'effets tangibles. Le responsable a encore déploré "l'apathie" des Libanais vis-à-vis des règles de prévention. 

Ouverture de Masnaa et Abboudiyé
Devant la recrudescence récente des cas de contamination, la commission nationale chargée de lutter contre le Covid-19 a émis dernièrement une série de mesures, dont le retour de l'interdiction de servir le narguilé dans les cafés et restaurants. Les professionnels du secteur ont contesté cette décision, mais le ministère du Tourisme l'a confirmée jeudi dans un communiqué, tout en rappelant l'obligation pour les établissements de respecter un taux de fréquentation n'excédant pas 50% de leurs capacités de salle, sous peine de sanctions pouvant aller jusqu'à la fermeture. En outre, toute personne testée positive qui ne respecterait pas la quarantaine risque de se voir infliger une amende ou une peine de prison. Enfin, le contrôle du port du masque, toujours obligatoire, est renforcé. Les contrevenants encourent une amende de 50 000 livres et les établissements qui ne respecteront pas les mesures de prévention s'exposent à une fermeture immédiate. Plus encore, chaque institution et entreprise doit afficher clairement les mesures de prévention.

En outre, comme cela a lieu à intervalle régulier depuis la fermeture de la frontière terrestre entre le Liban et la Syrie au début de l'épidémie, les postes-frontières de Masnaa et Abboudiyé rouvriront leurs portes mardi et jeudi, de 9h à 16h, afin de permettre le retour de ressortissants libanais et de leurs familles, a annoncé la Sûreté générale.

La barre symbolique des cent contaminations au coronavirus par jour a de nouveau été franchie au Liban ces dernières 24 heures, avec 101 nouveaux cas enregistrés, selon le bilan quotidien du ministère de la Santé publié vendredi. Sur ces cas, 80 ont été signalés localement et 21 autres parmi les voyageurs arrivés à Beyrouth en provenance d'Irak, du Koweït, d'Oman, de Syrie, des...

commentaires (2)

Les libanais qui rentrent d’Europe doivent subir un test PCR 96 heures avant d’embarquer, il faut que le résultat soit négatif pour pouvoir monter à bord de l’avion. Ils subissent un second test à leur arrivée à l’AIB. Ceux là ne peuvent en aucune façon être tenus responsables d’une accélération de l’épidémie. Par contre, ceux qui rentrent d’autres pays notamment d’Afrique ne subissent pas de test au départ mais seulement à l’arrivée. Ceux ci doivent être mis en isolement jusqu’à connaître le résultat du test, car on a bien vu que les émigrés rentrés d’Afrique ne respectent aucune consigne sanitaire. Ce n’est pas mon imagination qui l’écrit mais les photos parues dans les divers journaux

Lecteur excédé par la censure

08 h 34, le 18 juillet 2020

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Commentaires (2)

  • Les libanais qui rentrent d’Europe doivent subir un test PCR 96 heures avant d’embarquer, il faut que le résultat soit négatif pour pouvoir monter à bord de l’avion. Ils subissent un second test à leur arrivée à l’AIB. Ceux là ne peuvent en aucune façon être tenus responsables d’une accélération de l’épidémie. Par contre, ceux qui rentrent d’autres pays notamment d’Afrique ne subissent pas de test au départ mais seulement à l’arrivée. Ceux ci doivent être mis en isolement jusqu’à connaître le résultat du test, car on a bien vu que les émigrés rentrés d’Afrique ne respectent aucune consigne sanitaire. Ce n’est pas mon imagination qui l’écrit mais les photos parues dans les divers journaux

    Lecteur excédé par la censure

    08 h 34, le 18 juillet 2020

  • Pourquoi attendre lundi ??? Nos valeureux ministres sont partis en week-end ? qu'ils y restent !

    Desperados

    21 h 58, le 17 juillet 2020

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