L'ambassadrice des États-Unis au Liban, Dorothy Shea, a affirmé vendredi que des soutiens non-chiites du Hezbollah, considéré par Washington comme une organisation terroriste et allié du Courant patriotique libre dirigé par Gebran Bassil, pourraient être visés par des sanctions.
Elle a également estimé que le parti chiite "empêche toute solution économique" pour le Liban, qui traverse sa plus grave crise économique et financière, et que son leader Hassan Nasrallah menaçait la stabilité du pays.
"Des sanctions pourraient viser des alliés et des soutiens du Hezbollah issus d'autres communautés", a déclaré Mme Shea dans une interview accordée à la chaîne panarabe al-Hadath, avant de s'en prendre au parti pro-iranien. "Nous sommes profondément préoccupés par le Hezbollah, un État dans État qui a coûté des milliards de dollars au Liban et épuisé les ressources du pays", a-t-elle souligné.
Sur le plan politique, l'ambassadrice a estimé que le Hezbollah "contrôle" le gouvernement de Hassane Diab qui, selon elle, "n'a pas conduit jusqu'à présent les réformes promises". "Les États-Unis soutiendront tout gouvernement réformateur non-contrôlé par le Hezbollah et composé d'experts", a ajouté Dorothy Shea.
Rappelant que Washington est l"un des principaux soutiens financiers du Liban, à hauteur de 750 millions de dollars, la diplomate a affirmé que "les Libanais ne souffrent pas de la politique de Washington, mais de décennies de corruption".
La lutte contre la corruption est l'une des principales revendications du mouvement de contestation contre la classe dirigeante". "Le gouvernement doit répondre aux revendications du mouvement du 17 octobre", a déclaré Mme Shea sur ce plan, démentant que les États-Unis soient derrière ce mouvement "légitime".
L'ambassadrice a également assuré que la loi César, entrée en vigueur le 17 juin, qui impose des sanctions sévères contre quiconque soutient le régime syrien de Bachar el-Assad dans certains secteurs économiques, "n'est pas dirigée contre les Libanais et l'économie libanaise". "Cette loi consiste à tarir le financement du régime de Damas qui tue son peuple", a-t-elle déclaré.
Mercredi, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a déclaré que les États-Unis "sont prêts" à soutenir le gouvernement libanais si celui-ci engage de véritables réformes et s’il le fait sans être "redevable" au Hezbollah.
Sur un autre plan, le directeur des opérations du Pentagone au Moyen-Orient, le général Frank McKenzie a affirmé que l'armée libanaise offrait "la meilleur opportunité pour assurer la sécurité et la souveraineté du Liban".
Les libanais n’attendent que ça? Mais qu’espèrent les E.U d’un groupe qui vendu son pays contre des dollars planqués dans les off shore et paradis fiscaux? Pourquoi n’agissent ils pas vite avant qu’ils ne perdent le contrôle de la situation qui est au bord de l’implosion? Ils peuvent les mener en bateau longtemps en leur promettant des chose jusqu’à ce que le pays arrive à un point de non retour et que plus personne ne pourra gérer le débordement. VITE FAITES QUELQUE CHOSE DE CONCRET ET ARRÊTEZ LES MENACES ET LES TROCS ILS NE SONT PAS FIABLES. ILS NE VOUS CROIENT PLUS ET CONTINUENT LEUR MASSACRE DU PAYS ET DES CITOYENS. ON COMPTE SUR VOUS.
14 h 24, le 27 juin 2020