Les travaux liés à la formation de la Commission nationale de lutte contre la corruption commenceront lundi, a annoncé le ministre libanais de l'Environnement et du Développement administratif, Damien Kattar, alors que la lutte contre la corruption fait partie des principales revendications des Libanais depuis le lancement du mouvement de contestation du 17 octobre.
Le lancement de ces travaux a été annoncé à l'issue d'une réunion au Grand Sérail, entre le Premier ministre, Hassane Diab, la représentante résidente du PNUD au Liban par intérim Céline Moyroud, l'ancien député Ghassan Moukheiber, et M. Kattar.
Le ministre Kattar a ajouté que des groupes de travail se chargeront de travailler sur la question de la protection des lanceurs d’alerte et des mécanismes de suivi de la lutte contre la corruption.
Le Parlement libanais avait adopté début mai la loi n°175 relative à la lutte contre la corruption dans le secteur public, qui prévoyait notamment la création de la Commission Nationale pour la lutte contre la corruption. Celle-ci doit être formée de six membres (deux juges, un avocat, un expert-comptable et deux experts du secteur bancaire et des finances publiques) nommés pour six ans par le gouvernement.
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