Rechercher
Rechercher

Nos Lecteurs ont la Parole

Bandes et contrebande

Vous vous sentez perdus par ces histoires de contrebande, de voies de passage légales et illégales, ou des 376 kilomètres de frontières « qu’il est impossible de contrôler » ? En réalité c’est plus simple. Ces derniers temps on a discuté en haut lieu de la possibilité de transformer la contrebande en « crime » pour pouvoir sanctionner les contrebandiers par des emprisonnements prolongés.

Car, il faut le rappeler, la contrebande est un petit délit, sanctionnable au pire par une amende – que l’intéressé pistonné ne paiera pas en fin de compte.

Mais que fait alors le contrôleur public devant un contrebandier à la frontière ? En réalité, ses instructions est qu’il le réprimande fortement : « C’est très vilain ce que vous faites là. » Il faut que ce soit dit sur un ton ferme et fâché.

Sauf si c’est un convoi du Hezbollah qui transporte une marchandise servant à « l’effort de la résistance ». Un concept assez extensible, car on peut y aligner tout genre de marchandises : des télécoms aux frigos, médicaments, chaussures et couches-culottes. Dans le cas donc d’un convoi du Hezb, les préposés aux frontières diront : « Certains prétendent que c’est très vilain ce que vous faites, mais ce n’est pas du tout notre avis. »

La contrebande est aussi une affaire de point de vue.


Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

Vous vous sentez perdus par ces histoires de contrebande, de voies de passage légales et illégales, ou des 376 kilomètres de frontières « qu’il est impossible de contrôler » ? En réalité c’est plus simple. Ces derniers temps on a discuté en haut lieu de la possibilité de transformer la contrebande en « crime » pour pouvoir sanctionner les...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut