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Dernières Infos - Liban

Rassemblement de samedi : Samy Gemayel dénonce des "tentatives d'intimidations"

Le député Samy Gemayel donnant une conférence de presse hier au siège de son parti à Saïfi. Photo tirée du site du parti Kataëb.org

Le chef du parti Kataëb, Samy Gemayel, qui se veut fer de lance de l'opposition au pouvoir politique, a dénoncé samedi des "tentatives d'intimidations" contre les manifestants qui prévoient de se rassembler sur la place des Martyrs dans le centre-ville de Beyrouth, dans le cadre de la révolte populaire déclenchée le 17 octobre 2019. Une manifestation à laquelle les Kataëb envisagent de prendre part, malgré les réserves de certains contestataires hostiles au parti.

"Ils ont eu recours aux rumeurs, aux fabrications des services de renseignement afin de faire échouer le rassemblement d'aujourd'hui. Des tentatives d'intimidation et de division afin d'interdire le retour de la contestation à la rue. Mais la volonté et la vigilance des partisans de la liberté restera toujours plus forte", a écrit M. Gemayel sur son compte Twitter, sans nommer explicitement les parties qu'il accuse.

Un grand rassemblement contre la classe politique dirigeante est prévu à partir de 15h, heure de Beyrouth, cet après-midi sur la place des Martyrs, dans le centre-ville de la capitale, à l'appel de divers collectifs contestataires, ainsi que, de manière plus discrète, le parti Kataëb et les Forces libanaises du chef chrétien Samir Geagea. Le rassemblement d'aujourd'hui ne fait pas toutefois l'unanimité dans les milieux de la contestation populaire. 

Depuis que des groupes de protestataires ont appelé à ce rassemblement, le bruit court que l’un de ses principaux slogans sera un appel au désarmement du Hezbollah et à l’application de la résolution 1559 (désarmement des milices) du Conseil de sécurité de l’ONU. Or, l’application de la 1559 n’a jamais été au cœur des revendications de la révolte, ce sujet divisant autant la population que la classe au pouvoir. Seul le Forum des jeunes, soutenu par Baha’ Hariri (frère de l'ancien Premier ministre Saad Hariri) et présidé par l’avocat Nabil el-Halabi, semble tenir à cette revendication. D'autres contestataires reprochent à des formations politiques d'avoir appelé à ce rassemblement afin de surfer sur la vague de révolte, pointant ainsi du doigt le parti Kataëb ou encore les Forces libanaises. Ainsi, le rassemblement d'aujourd'hui n'a pas fait l'unanimité à Tripoli, dans le Nord, ni à Saïda ou Nabatiyé, dans le Sud. Les détracteurs de la manifestation de Beyrouth rejettent notamment les appels à des élections législatives anticipées attribués selon certains aux Kataëb.

Le chef du parti Kataëb, Samy Gemayel, qui se veut fer de lance de l'opposition au pouvoir politique, a dénoncé samedi des "tentatives d'intimidations" contre les manifestants qui prévoient de se rassembler sur la place des Martyrs dans le centre-ville de Beyrouth, dans le cadre de la révolte populaire déclenchée le 17 octobre 2019. Une manifestation à laquelle les Kataëb envisagent de...