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Des propriétaires de salons de coiffure et de commerces ont manifesté lundi dans le centre de Tripoli afin de demander au gouvernement de leur permettre de rouvrir leurs établissements, fermés en raison de la mobilisation générale proclamée jusqu'au 26 avril au moins pour lutter contre l'épidémie de Covid-19.
Les protestataires ont réclamé l'autorisation de reprendre le travail suite au "recul", selon eux, du coronavirus au Liban, alors que seuls quelques cas quotidiens ont été détectés ces derniers jours. Ils ont affirmé être "prêts à prendre toutes les mesures de protection nécessaires". "Nous ne parvenons pas à subvenir à nos besoins en raison de la fermeture de nos commerces", ont-ils déploré, appelant encore l'exécutif à mettre un terme à l'augmentation des prix des produits alimentaires.
Seuls quatre nouveaux cas de coronavirus ont été détectés au cours des dernières 24h, selon le ministère de la Santé, pour un bilan total de contaminations s'élevant à 677 depuis le 21 février, dont 21 sont décédées. Pour lutter contre la propagation du virus, le cabinet de Hassane Diab a imposé la mobilisation générale, dans le cadre de laquelle la population doit rester confinée et tous les commerces non-essentiels fermés. Ces mesures de protection ont frappé de plein fouet les populations défavorisées du pays, qui souffrent déjà des répercussions de la crise économique et financière qui touche le pays depuis plusieurs mois.
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