Réagissant à la diffusion sur les réseaux sociaux d'un décret nommant Naouar Moulaoui Diab, épouse du Premier ministre Hassane Diab, au poste de vice-présidente de la Commission nationale pour la femme libanaise, la présidente de cette organisation Claudine Aoun Roukoz a justifié cette décision, soulignant qu'il s'agissait d'une "tradition suivie depuis des années". Mme Aoun Roukoz est la fille du chef de l’État Michel Aoun.
"En réaction à l'information circulant (sur les réseaux sociaux) concernant la nomination de Mme Naouar Maoulaoui Diab au poste de vice-présidente de la CNFL, à la place de Mme Abir Chebaro Ibrahim, la Commission tient à affirmer que le décret de nomination de ses membres est émis par le Conseil des ministres", a écrit Mme Aoun Roukoz sur Twitter.
"La nomination de l'épouse du président du Conseil et de l'épouse du président du Parlement comme vice-présidentes de la Commission est une tradition suivie depuis plusieurs années", a-t-elle ajouté. Et de souligner que "c'est sur cette base que Mme Diab a été nommée après le vote de confiance au nouveau gouvernement". Claudine Aoun Roukoz a encore précisé que cette position est attribuée sur base "volontaire" et n'est pas rémunérée.
Pour mémoire
Abir Chebaro, militante féministe et fière de l’être
commentaires (3)
REMUNERES OU NON REMUNERES CES POSTES DEVRAIENT ETRE OCCUPES PAR DES PERSONNES COMPETENTES ET NON PARCEQU,ON EST LES FEMMES DE PREMIER MINISTRE OU DE PRESIDENT DE LA CHAMBRE EUX-MEMES AUX COMPETENCES DOUTEUSES.
LA LIBRE EXPRESSION
14 h 46, le 21 février 2020