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À La Une - Liban

Diab reçoit une délégation d'une institution financière liée à la Banque mondiale

L'Ani avait dans un premier temps indiqué que le Premier ministre devait recevoir une délégation du FMI, avant de modifier l'information sur son site Internet.

Le Premier ministre libanais Hassane Diab recevant une délégation de la Société Financière Internationale (IFC), qui fait partie du groupe de la Banque mondiale, mardi 18 février 2020. Photo Dalati et Nohra

Le Premier ministre libanais Hassane Diab, dont le pays est confronté à une grave crise économique, a reçu mardi à Beyrouth une délégation d'une institution financière internationale liée à la Banque mondiale.

L'Agence nationale d'information (Ani, officielle) avait dans un premier temps indiqué que le Premier ministre devait recevoir une délégation du Fonds monétaire international (FMI), avant de modifier l'information sur son site Internet. Le chef du gouvernement a en fait rencontré dans l'après-midi une délégation de la Société Financière Internationale (IFC), qui fait partie du groupe de la Banque mondiale, selon l'Ani. IFC se présente sur son site Internet comme "la plus importante institution mondiale d'aide au développement, dont les activités concernent exclusivement le secteur privé dans les pays en développement".

Selon un communiqué du bureau de presse de M. Diab, les ministres de l’Économie Raoul Nehmé, de l'Industrie Imad Hobballah, des Travaux publics et des Transports Michel Najjar, de l’Énergie Raymond Ghajar, ainsi que le secrétaire général de la présidence du Conseil, Mahmoud Makkiyé, ont pris part à cette réunion. "Les discussions ont porté sur des projets de partenariat entre les secteurs privé et public, ainsi que sur l'amélioration du secteur des transports et de l'aéroport", souligne le bureau de presse, sans plus de détails.

Les difficultés économiques qui touchent le Liban depuis plusieurs mois se sont aggravées après le début en octobre d'une contestation inédite fustigeant l'ensemble de la classe politique accusée de corruption et d'incompétence.

Le Liban s'était engagé en 2018 à réduire son déficit public et à entreprendre des réformes structurelles, en contrepartie de promesses d'aides et de dons de la communauté internationale à hauteur de 11,6 milliards de dollars (10,6 milliards d'euros). Le pays croule sous une dette avoisinant les 92 milliards de dollars, soit plus de 150% du PIB. En mars, l'Etat doit rembourser 1,2 milliard de dollars d'eurobonds -des obligations émises en dollars- arrivant à échéance. Toutefois les avis divergent sur le bien-fondé du paiement ou non de cette tranche.

Après le début de la contestation, les banques ont imposé des restrictions draconiennes inédites sur les retraits et les transferts en dollars, dans un pays où le billet vert est utilisé au quotidien au même titre que la livre libanaise.

Pour faire face aux difficultés économiques, le Liban a demandé une assistance technique du FMI. La semaine dernière, un porte-parole du FMI a indiqué que le Liban avait réclamé "des conseils" concernant "les réformes que les autorités veulent mettre en place pour restaurer la stabilité et la croissance".

Par ailleurs, M. Diab a reçu mardi l'ambassadrice américaine Elizabeth Richard, pour la première fois depuis la formation du gouvernement. Les discussions ont porté sur les récents développements au Liban et dans la région ainsi que sur les relations bilatérales entre le Liban et les Etats-Unis. Mme Richard n'a pas souhaité faire de déclarations en partant du Sérail, selon l'Ani.

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Le Premier ministre libanais Hassane Diab, dont le pays est confronté à une grave crise économique, a reçu mardi à Beyrouth une délégation d'une institution financière internationale liée à la Banque mondiale. L'Agence nationale d'information (Ani, officielle) avait dans un premier temps indiqué que le Premier ministre devait recevoir une délégation du Fonds monétaire...

commentaires (6)

La vente aux enchères est ouverte.

Desperados

23 h 07, le 18 février 2020

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Commentaires (6)

  • La vente aux enchères est ouverte.

    Desperados

    23 h 07, le 18 février 2020

  • LE TITRE PARLAIT DU FMI ET MA REACTION FUT EN CONSEQUENCE.

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 06, le 18 février 2020

  • BON COURAGE. IL EN FAUT BEAUCOUP AVEC CES MESSIEURS QUI NE CONSEILLENT ET N,IMPOSEENT... SI ON FAIT APPEL A EUX... QUE DES REDUCTIONS DE SALAIRES, DES AUGMENTATIONS DE TAXES... TVA INCLUSE... DES HAIRCUTS POUR LES DEPOTS ET DES MESURES TOUTES POUR DEVALISER LES CITOYENS. AUCUNE MESURE CONTRE LES CORROMPUS QUI ONT DEVALISE LE PAYS ET LE PEUPLE, BDL ET BANQUES COMPRISES.

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 29, le 18 février 2020

  • le site de Nahr el Kali devrait ne pas être utilisé mais demeurer protégé, SA protection même améliorée. Les voitures et autobus qui viendront au quartier général du CPL causeront une pollution plus que dangereuse pour les trésors historiques que le site conientt. Il est temps de trouver un autre terrain. Qui donc a eu le culot de signer les autorisations qui le menacent? Etel Adnan

    Simone Fattal

    12 h 49, le 18 février 2020

  • On rééchelonne et c'est tout ! On est ni les 1ers ni les derniers .

    FRIK-A-FRAK

    12 h 14, le 18 février 2020

  • Au fait les 11,6 milliards de CEDRE ne sont pas des aides mais plutôt de la dette assortie de 2 ans de période de grâce (sans paiement d'intérêts) assimilable à des dons.

    Shou fi

    11 h 55, le 18 février 2020

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