"La conférence a été très utile (...) mais il est clair qu'on n'a pas réussi pour l'instant à lancer un dialogue sérieux et stable" entre le chef du gouvernement d'union nationale (GNA), Fayez al-Sarraj, reconnu par l'ONU, et l'homme fort de l'Est libyen, Khalifa Haftar, a déclaré le chef de la diplomatie russe à la presse à l'aéroport de Berlin.
"Les parties libyennes ont fait un petit pas en avant par rapport à la rencontre à Moscou" lundi dernier, à l'issue de laquelle le maréchal Haftar avait refusé de signer un accord de cessez-le-feu, affirmant avoir besoin de plus de temps, a-t-il reconnu.
Comme à Moscou, les deux chefs rivaux ne se sont pas rencontrés dans la capitale allemande où les dirigeants des principaux pays concernés par le conflit en Libye se sont engagés à respecter l'embargo sur les armes décidé en 2011 par l'ONU et à renoncer à toute "interférence" étrangère dans le conflit.
La Russie, malgré ses dénégations, est soupçonnée d'appuyer Khalifa Haftar. Le président russe Vladimir Poutine a participé au sommet dimanche, au côté de d'autres dirigeants de pays concernés par le conflit libyen.
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