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Culture

Envie de culture ? Suivez les guides

Parce que la culture n’est pas et ne devrait pas être un luxe, et parce qu’il y aura toujours des expressions artistiques même et surtout en temps de crise, voici huit envies en arts plastiques, littérature, musique, cinéma pour se revigorer le moral et se changer les idées.

Exposition

L’art de la « Thaoura » part II / Galerie Janine Rubeiz

Impossible de ne pas s’arrêter, amusé, devant le panneau de sens interdit que s’est réapproprié Ahmad Ghaddar et sur lequel il a posé son oiseau libre, ou de se sentir fortement attiré par ce triptyque rouge révolutionnaire composé par deux adolescentes et un petit garçon de trois ans, sous l’impulsion de Jean-Pierre Watchi… À la galerie Janine Rubeiz, les amateurs d’art patriotique ou les révolutionnaires dans l’âme sont comblés.

Après une première moisson, la galerie de Raouché présente une nouvelle cuvée de peintures, sculptures et photographies inspirées de la Thaoura. Cette fois, outre une section photographique accrue, avec des images de scènes et lieux emblématiques captées par Myriam Boulos, Vicky Mokbel, Pierre Abou Jaoudé ou Adlita Stéphan, c’est dans un « parcours visuel contestataire », plus sélectif et ponctué de pièces signées, entre autres, par Tom Young, Joseph Harb, Sélim Moawad ou Adra Kandil que le visiteur est entraîné.


Festival

Héritage artistique / Tyr

La première édition du Festival culturel de Tyr aura lieu aujourd’hui samedi 18, demain dimanche 19 et lundi 20 janvier, dans l’antique ville phénicienne. Organisé par le théâtre Istambouli et la Tiro Association for Arts, menés par Kassem Istambouli, il sera l’occasion pour les habitants de mettre en lumière la culture et le patrimoine artistique de Tyr à travers des projections de films, une exposition et des spectacles vivants. Un hommage est rendu aux divers créateurs et pionniers tyrois, artisans et artistes tels que Ilya Barbour, célèbre pour ses talents dans la manufacture de navire en bois ; Hassan Jahami, considéré comme l’unique et dernier lutteur à la romaine actuel ; Muhammad al-Turjman, propriétaire du premier studio de photographie à Tyr ; Nadim al-Mallah, fondateur des scouts al-Jarrah et instigateur de l’équipe d’urgence aux premiers soins de la ville, et Ahmad Sultani, contremaître à la municipalité de Tyr pendant plus de trente ans et qui a supervisé la construction du cinéma Rivoli en 1952... Entrée libre.


Livre

Love Me Tender / Constance Debré

Dans une vie antérieure, Constance Debré (petite-fille de Michel Debré, premier ministre de de Gaulle, NDLR) était avocate en droit des affaires puis au pénal, a été mariée pendant vingt ans et a eu un enfant, un garçon. Soudain, en 2019, à la faveur d’un premier roman coup de poing, Play boy, où elle racontait ses premiers amours lesbiens, elle s’improvisait auteure et devenait, rapidement, une sorte de petite sœur d’adoption de Virginie Despentes ou Guillaume Dustan. Aujourd’hui, Debré revient à la charge avec Love me Tender, cette fois-ci en explorant une autre sorte d’amour, celui d’une mère privée de son fils, Paul, 9 ans. Une claque, à nouveau, si réjouissante qu’on aurait presque envie de tendre l’autre joue.

Concert

Improvisations musicales / Metro al-Madina

Au Metro al-Madina, les soirées se succèdent mais ne se ressemblent guère. Entre les spectacles maison comme Hichik Bichik ou Bar Farouk ou encore Discothèque Nana, les micros et les planches de ce théâtre cabaret sont accordés à divers artistes talentueux de passage. Ce mercredi 22 janvier, le guitariste et compositeur français, fondateur de Oiseaux-Tempête, Frédéric D. Oberland, et le joueur de oud, guitariste électrique et photographe Grégory Dargent vont expérimenter et improviser des sonorités d’odyssée cosmique avec en invités spéciaux Sharif Sehnaoui, Tony Elieh, Jad Atoui. En deuxième partie, le binôme Bushwac (Steve Buchanan et Paed Conca). La soirée de termine avec le DJ Ziad Nawfal. Précision et non des moindres : le spectateur paye son billet autant qu’il veut/peut. Ouverture des portes à 21h, une demi-heure avant le lever de rideau.


Cimaises

Etel Adnan / Galerie Sfeir-Semler

À presque 95 ans, Etel Adnan continue de produire des œuvres aux couleurs pures comme l’espoir. Celui d’un meilleur avenir pour le pays du Cèdre, notamment. C’est d’ailleurs dans un esprit de solidarité positive que la doyenne des artistes contemporains libanais, désormais installée à Paris et célébrée partout à l’international, a tenu à maintenir l’exposition de son travail récent, programmée à la galerie Sfeir-Semler de Beyrouth du 23 janvier jusqu’à fin avril.

Allez découvrir sur les cimaises de la galerie de la Quarantaine (immeuble Tannous, 4e étage) ses huiles sur toile, ses leporellos, ses dessins sur papier et même les tapisseries réalisées, pour certaines, d’après des cartons qu’elle avait dessinés des décennies plus tôt… Cette exposition est un véritable « shot » de paix et de couleurs dans un quotidien à la fois grisâtre et embrasé. À ne pas rater.

CD

Music to be murdered by / Eminem

Il est sans doute le rappeur qui a marqué le plus profondément la génération qui a grandi au début des années 2000. Sans prévenir, sans l’annoncer, Eminem a lancé hier son onzième disque intitulé Music to be murdered by. Une surprise davantage importante que le chanteur s’est entouré d’un casting de rêve : Dr. Dre à la production ; Ed Sheeran, Young M.A. et Black Thought pour des featurings. En plus de la pochette de l’album qui le met en scène avec une hache à la main, semblant vouloir enterrer la mort, Eminem lance cet opus avec un single de tonnerre, Darkness, où il répète « I don’t want to be alone in darkness » (Je ne veux pas être seul dans l’obscurité). Et qui explique, sans doute, qu’il soit sorti de l’ombre, alors que personne ne s’y attendait…

Jeu

À la découverte du Liban

Envie de faire découvrir, sans bouger, le Liban à votre enfant ? Rien de plus facile avec le coffret « À la découverte du Liban » comprenant un puzzle magnétique formé de trente pièces et d’un plateau représentant les différentes régions du Liban. Un jeu à la fois ludique et instructif pour les trois à dix ans, mais les plus âgés peuvent également en profiter. Il s’agit, bien évidemment, de placer les trente pièces magnétiques sur le plateau aimanté représentant les différentes régions du Liban. Ce jeu édité par Auzou en 2019 et disponible chez Antoine est le meilleur moyen de s’amuser en apprenant à son enfant les différents lieux du pays. Et pour ceux qui habitent hors du pays, quoi de mieux que ce boîtier où se trouve également un livre documentaire pour connaître son pays d’origine.


Cinéma

Star Wars / J.J. Abrams

On a toujours envie d’un autre Star Wars même s’il n’est pas de la trempe des premiers. La magie opère toujours. Dans cet épisode 9 signé encore une fois J.J. Abrams et qui clôture la trilogie, on assiste à l’ascension de Luke Skywalker. Les critiques le disent moyen mais meilleur que les deux précédents. C’est parce que scénaristiquement il est faible. Mais finalement qui s’en fiche puisque les aficionados ne s’intéressent qu’au visuel, et là Mr Abrahms assure avec ses mouvements de caméra dynamiques et une technique qu’il maîtrise très bien.

Cinemacity Beirut Souks/Dora, VOX BC center.

Exposition L’art de la « Thaoura » part II / Galerie Janine RubeizImpossible de ne pas s’arrêter, amusé, devant le panneau de sens interdit que s’est réapproprié Ahmad Ghaddar et sur lequel il a posé son oiseau libre, ou de se sentir fortement attiré par ce triptyque rouge révolutionnaire composé par deux adolescentes et un petit garçon de trois ans, sous l’impulsion...

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