Le président français, Emmanuel Macron. Photo REUTERS/Luc Gnago
Au cours de cette opération, les soldats français ont libéré deux gendarmes maliens qui étaient retenus en otages par les jihadistes et fait un prisonnier, a précisé le chef de l'Etat français, au cours d'un discours devant la communauté française au deuxième jour de sa visite en Côte d'Ivoire.
L'armée française utilise les expressions "neutralisé" ou "mis hors de combat" sans préciser s'il s'agit de morts ou de prisonniers, mais une source proche de la présidence a indiqué que les "terroristes" avaient été "tués".
"Ce succès considérable, c'est l'engagement de nos forces, c'est le soutien que nous apportons au Mali, à la région et à notre propre sécurité", a ajouté Emmanuel Macron.
"Nous avons eu des pertes, nous avons aussi des victoires ce matin grâce à l'engagement de nos soldats et de l'opération Barkhane", a-t-il souligné.
Cette opération intervient un peu moins d'un mois après la mort de 13 soldats français dans une collision entre deux hélicoptères pendant une "opération de combat" dans le Liptako, dans la région de Ménaka, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, où la force antijihadiste française Barkhane mène régulièrement des opérations contre les groupes armés, dont le groupe Etat islamique Grand Sahara (EIGS).
le président français a passé la nuit de vendredi à samedi avec les troupes françaises à Abidjan.
Depuis leur apparition dans le nord du Mali en 2012, les violences jihadistes se sont propagées vers le centre du pays et au Burkina et au Niger voisins, malgré la présence des forces françaises (Barkhane, 4500 hommes), régionales (force conjointe du G5 Sahel comprenant le Mali, le Burkina, le Niger, la Mauritanie et le Tchad) ou de l'ONU (Minusma).
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