Violences au Liban : Kubis rappelle à l'ordre les chefs de partis

Le coordonnateur spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Liban, Jan Kubis, a rappelé à l'ordre mercredi les chefs de partis libanais, après les violences des derniers jours opposant notamment les protestataires et les partisans de formations au pouvoir.

2/2... Party leaders - it is your responsibility to control and guide your supporters, you are accountable for it.

— Jan Kubis (@UNJanKubis) November 27, 2019

"Écoutez la voix des femmes! Les mères de Aïn el-Remmané et de Chiyah savent bien que seules la paix et la confrontation non-violente peuvent apporter les changements nécessaires pour assurer l’avenir du Liban et de ses enfants. Dirigeants politiques, écoutez les mères du Liban", a-t-il encore écrit.

Listen to the voice of #women! Mothers of Ain el Remmaneh and Chiyah know well that only peace and not violent confrontation can bring the necessary changes to ensure future for #Lebanon and its children. Political
leaders , listen to mothers of Lebanon.

— Jan Kubis (@UNJanKubis) November 27, 2019

Des incidents étaient en effet survenus la veille à Tripoli, où des accrochages avaient opposé les hommes masqués à l'armée, entre les habitants des quartiers de Aïn el-Remmané et Chiyah, dans le sud-est de Beyrouth et à Bickfaya, entre des partisans du Courant patriotique libre (CPL, aouniste) et les habitants de cette localité du Metn.  Ces tensions sont venues s'ajouter à une série d'attaques menées dans les nuits de dimanche et lundi par des partisans des deux partis chiites Amal et Hezbollah contre des rassemblements du mouvement de contestation à Beyrouth, à Tyr (sud) et mardi soir encore à Baalbeck (Békaa).

Mercredi, des centaines de personnes, dont une majorité de femmes et de mères de famille ont paradé dans les rues de la localité de Aïn el-Remmané et de celle voisine de Chiyah, mais aussi dans les rues de Tripoli, afin de rejeter toute forme de dissension et de provocation entre les habitants.