Rechercher
Rechercher

Idées - Tribunes

De l’indépendance du Liban à celle des Libanais

Plus de trois quarts de siècle après sa proclamation officielle, l’indépendance absolue promise par le pacte national demeure en grande partie une chimère. Quelle indépendance possible, alors que l’avenir et la sécurité du Liban restent en permanence hypothéqués par les puissances étrangères et leurs relais communautaires ? Comment le peuple pourrait-il être souverain alors que seigneurs de guerre et zaïms n’ont eu de cesse de consacrer le primat de l’identité sur la citoyenneté, des autorités spirituelles sur le pouvoir temporel, de l’ordre patriarcal sur l’égalité des droits, de la dépendance aux capitaux extérieurs sur la production nationale et de la richesse captée par quelques-uns sur la prospérité accessible à tous ?

Et pourtant, depuis plus d’un mois, aux quatre coins du pays, des Libanais unis par la misère et la colère démontent pierre par pierre les fondements de cet ordre milicien pour pouvoir enfin se constituer en communauté de destin. Pour célébrer ce 22 novembre si particulier, « L’Orient-Le Jour » a donc invité quelques-unes des figures de ce sursaut citoyen à partager leurs aspirations et leur vision de cette indépendance à reconquérir dans toutes ses dimensions. 

C.N.

L’heure est au réveil citoyen

Par Hala BEJJANI, directrice exécutive de Kulluna Irada


Les Libanais se retrouvent aujourd’hui face à un État défaillant et des représentants qui, au lieu de garantir l’intérêt général, les ont plongés dans une crise financière et sociale sans précédent. Quelque 76 ans après l’accession du Liban à l’indépendance, ses dirigeants ont choisi de se comporter comme les héritiers naturels des anciens seigneurs féodaux et de détourner ainsi le contrat social vers un contrat entre chefs communautaires. Ce détournement politique passe notamment par la captation des ressources de l’État en faveur des intérêts clientélistes, voire privés, de l’élite au pouvoir, le plus souvent en contradiction flagrante avec l’intérêt général.

Le Liban souffre d’un double traumatisme institutionnel et social. Au niveau institutionnel, l’État de droit a été miné de toutes parts : la justice a été cannibalisée par la classe politique, l’exécutif est tout aussi opaque qu’inefficace, entravé par la logique absurde des droits de veto réciproques, tandis que le Parlement reste indifférent aussi bien au besoin de clarté, de rigueur ou de prévisibilité de la règle de droit qu’à son devoir de contrôler l’action de l’exécutif.

Au niveau social, la triple faillite de l’État, de l’économie et du système financier expose la population à des dangers effarants : pauvreté, pénurie de services de base, atteinte à la sécurité alimentaire, risques sanitaires démultipliés, sachant que l’incurie des politiques publiques a amené le Liban au bord de la rupture environnementale, que ce soit en matière de pollution de l’eau, de l’air, des sols, de la gestion des déchets, etc. Face à l’explosion des risques, le choix de l’émigration menace de s’imposer pour une partie croissante de la population, ce qui signifie que la reconfiguration démographique deviendrait la principale variable d’ajustement.

C’est pour ces raisons que la population libanaise se soulève depuis plus d’un mois, unie autour d’un même sort et de la prise de conscience citoyenne qui en résulte. Elle dénonce l’immobilisme irresponsable dont fait preuve la classe dirigeante. L’incapacité du système à gérer sa propre crise est évidente.

Reste à transformer cette révolte en projet politique. Il y a urgence aujourd’hui à repenser le contrat social, en activant les processus de participation des citoyens à la vie politique. L’enjeu est de parvenir enfin à établir une structure de pouvoir fondée sur les institutions publiques et l’État de droit, à commencer par une justice indépendante. L’urgence est de gérer la crise financière en assurant une distribution équitable des pertes, en établissant des filets sociaux destinés à protéger les plus vulnérables et en assurant les bases d’un redémarrage économique sain.

Notre défi est désormais de reprendre pleinement notre indépendance en cultivant cette conscience citoyenne qui commence à éclore autour des droits et des libertés individuelles, de l’intérêt général et des priorités nationales.

---

Il n’y aura pas de retour en arrière !

Par Nayla GEAGEA, avocate et membre de Beyrouth Madinati


La révolution du 17 octobre est entrée dans sa cinquième semaine sur deux nouvelles victoires retentissantes avec l’élection, dimanche dernier, d’un candidat indépendant à la tête de l’ordre des avocats puis, deux jours plus tard, une mobilisation populaire empêchant l’adoption de textes de lois controversés lors d’une séance parlementaire inconstitutionnelle.

Et cette semaine de victoires décisives va être clôturée par les célébrations de tout un peuple fêtant son indépendance tout en la réclamant à nouveau. En ce jour, nous allons écrire d’une seule main une nouvelle page de l’histoire de notre pays ; une histoire qu’il nous était interdit d’écrire depuis la guerre civile. Une histoire démontrant aux générations précédentes ainsi qu’au monde entier que les Libanaises et Libanais, de tous les âges et régions, n’ont abandonné ni leur pays ni leurs rêves.

Depuis maintenant 30 ans, la classe dirigeante s’est ralliée contre les intérêts de son peuple, s’associant dans une corruption structurelle mêlant confessionnalisme, clientélisme et parfois répression brutale, sans omettre des agendas au service de puissances étrangères. Cette classe a usé de sa domination pour diviser et isoler les citoyens selon leurs appartenances confessionnelles, religieuses, géographiques et même culturelles.

Face à un peuple à présent uni, par les mêmes peines, la même révolte, et surtout une prise de conscience collective qu’un chef ou une confession ne peuvent remplacer l’État de droit, cette même classe politique est aujourd’hui déboussolée, dénudée et incapable de s’accorder sur le moindre compromis politique pouvant la sortir de l’impasse.

Les tentatives d’affaiblir la révolution à travers des théories du complot ridicules et des accusations grotesques n’ont fait que renouveler la foi du peuple en la légitimité de ses demandes. Face à cette stratégie de division, les places révolutionnaires ont répondu avec une résistance aussi acharnée, déjouant par une attitude pacifique et solidaire toutes les manœuvres de répression par la violence et les violations des droits civiques.

Les autorités misent aussi sur la fatigue du peuple et sur sa survie économique fragilisée, en nous accusant d’entraîner le pays dans une crise financière qui frappe pourtant à nos portes depuis bien plus longtemps. Nous sommes parfaitement conscient(e)s que l’étape suivante sera critique sur les plans financier, social, économique et autres. Mais il ne peut y avoir de révolution sans sacrifice et notre devoir est de persévérer de toutes nos forces pour que les martyrs de la révolution ne soient pas morts en vain.

Nous ne fléchirons pas, nous continuerons à protester et à occuper les places jusqu’à la satisfaction complète de nos revendications politiques primordiales. D’abord la formation d’un gouvernement de transition, composé de spécialistes sans aucun lien avec la classe politique et/ou économique actuelle. Ce gouvernement devra bénéficier d’un pouvoir législatif exceptionnel, notamment pour garantir la responsabilisation et la moralisation politiques par l’adoption de la loi sur l’indépendance de la justice ; résoudre le problème urgent de la crise économique et financière, et œuvrer à une réforme globale et équitable du système électoral, en appliquant la Constitution, pour préparer des élections législatives anticipées.

Le peuple a adressé un message assourdissant et sans équivoque aux partis au pouvoir : leur mainmise sur ce pays et ses institutions touche à sa fin et il n’y aura pas de retour en arrière !


---

Pas d’indépendance véritable sans justice sociale

Par Nizar HASSAN, membre de Li Haqqi


Aujourd’hui, alors que le Liban célèbre à nouveau son indépendance, l’attention de ses citoyens ne se portera ni sur le défilé militaire ni sur les discours des politiciens, moins pertinents que jamais. Depuis plus d’un mois, le peuple du Liban se révolte précisément contre les politiques qui prononcent ces discours, et c’est notamment pour les soldats qui vont défiler que leurs proches livrent un combat pacifique dans la rue. Cette bataille est celle de notre véritable indépendance, redéfinie en tant qu’objectif global et non plus seulement en termes de souveraineté nationale.

Nous nous révoltons pour notre indépendance vis-à-vis d’un système confessionnel qui nous a réduits au statut de clients de tel ou tel politicien plutôt que de nous considérer comme des citoyens dotés de droits. Nous nous révoltons contre l’histoire selon laquelle nous serions « différents » et devrions dès lors apprendre à « coexister », une histoire fondée sur l’illusion d’une communauté d’intérêts basée sur l’appartenance religieuse plutôt que sur les épreuves partagées.

Nous nous révoltons pour notre indépendance vis-à-vis d’une classe d’oligarques qui décrète des politiques économiques visant à enrichir ses banquiers, spéculateurs immobiliers et politiciens (pour la plupart connectés à l’un de ces secteurs) aux dépens du reste d’entre nous. Nous nous révoltons parce que cette injustice est scandaleusement justifiée par une rhétorique qui incrimine migrants et réfugiés, plutôt que ceux qui en sont directement responsables. Nous nous révoltons pour notre indépendance vis-à-vis de la pauvreté et du désespoir qui accompagnent la recherche d’un emploi et, pour ceux qui parviennent à en trouver un, des conditions de travail et de vie précaires.

Nous nous révoltons pour notre indépendance vis-à-vis d’un système patriarcal au sein duquel les femmes vivent sous la menace continue de violences et de discriminations, et embarque les jeunes hommes dans une culture machiste où la dignité est associée à la violence et à la domination, plutôt qu’aux droits et à la paix. Nous nous révoltons afin de ne plus jamais avoir à chercher une « wasta » pour faire admettre un proche à l’hôpital ou un enfant à l’école. Nous nous révoltons bien sûr aussi pour notre indépendance vis-à-vis des puissances étrangères qui contrôlent depuis des décennies la politique libanaise, en dépit du discours pseudo-patriotique de ses figures.

Nous avons besoin de politiques économiques et sociales qui libèrent les moyens de subsistance et la sécurité du peuple des dynamiques toxiques et opportunistes du clientélisme communautaire. Nous avons besoin d’un système judiciaire qui protège les faibles et soit indépendant des interférences politiques afin de sévir contre la corruption et de restaurer l’espoir dans la démocratie et ses institutions. Nous avons besoin de mouvements politiques pour organiser cette lutte et proposer, avec une rhétorique claire et progressiste, une vision alternative pour ce pays. Si des progrès sont réalisés à ces trois niveaux, alors nous aurons une chance de créer une représentation politique véritablement indépendante, seul moyen pour que le Liban soit réellement souverain sur la scène régionale et internationale.

Le Liban ne sera vraiment indépendant que quand le peuple le sera. Aussi longtemps que l’establishment politique s’accrochera au pouvoir, nous resterons dans la rue à réclamer une indépendance réelle face à l’avidité, la corruption et l’injustice.

---


Le Grand Liban est né en 2019

Par Pierre ISSA, secrétaire général du Bloc national


Ce n’est pas tant la véritable indépendance que l’on fête aujourd’hui que l’accomplissement du Grand Liban en gestation depuis un siècle.

Quand le mandataire traça les frontières du Liban, il y incluait des populations encore largement dominées par les caractéristiques de l’époque : l’identité confessionnelle comme constante et l’appartenance politique à un espace impérial (arabe, musulman ou occidental). Le Grand Liban comme État-nation, une forme de regroupement socio-étatique encore balbutiante dans le monde, ne pouvait faire sens que pour une élite minoritaire.

Mais si ce concept d’État-nation, surtout dans ses mécanismes, ne se précisait pas encore dans les esprits, il n’en était pas moins en constitution au Liban, en tout cas depuis Fakhredine II (1572-1635).

Effectivement, dans des limites géographiques souvent correspondantes au Liban d’aujourd’hui, une population composite faisait l’expérience d’une vie commune, d’une identité commune, souvent dans la douleur et ponctuée de massacres. Mais à chaque fois que les contradictions menaient à l’affrontement, c’était des dirigeants confessionnels attachés à l’asservissement de leurs féaux et à leurs intérêts économiques ainsi que des puissances étrangères qui le provoquaient et l’alimentaient. Quatre siècles n’ont rien changé à leurs pratiques.

Le Grand Liban consacré, le mandataire dota le pays d’une Constitution moderne, mais, par convenance, installa un personnel politique qui avait servi sous l’Empire ottoman. Le texte ne fit pas le poids face à l’atavisme des pratiques anciennes.

Cependant, les Libanais, eux, avaient mûri. Malgré les injustices sociales criantes et la qualité moyenne de l’enseignement public, les citoyens firent un bond qualitatif dans la compréhension des obstacles qui les empêchaient de déployer toutes leurs capacités citoyennes pour bâtir une nation. À chaque génération atteignant l’âge de la raison politique, ils se révoltèrent : en 1958, 1975, 1989 et 2005. Mais à chaque fois la classe politique rallumait les dissensions confessionnelles pour les remettre au centre de la lutte. Et ce pour les mêmes raisons citées plus haut, garder la main haute sur les prébendes de l’État et leurs prés carrés de pouvoir. Par ailleurs, et pour ne citer que nos deux voisins immédiats, Israël, national-religieux xénophobe, et la Syrie, régressive et répressive, ne supportaient pas notre liberté, et notre prospérité leur était insupportable ; ils alimentaient sinon provoquaient les guerres et troubles qui allaient à ces quatre dates embraser le Liban.

Ce sont ces deux pièges que la génération de 2019 a su éviter. Le confessionnalisme vindicatif comme mode de revendication et l’alignement sur une puissance étrangère pour soutenir leurs ambitions. Ce n’est pas un simple moment de lucidité fugitive, mais un travail de conscientisation profond à l’œuvre chez la génération d’aujourd’hui, fruit d’une compréhension des erreurs du passé et d’une solide conviction que le Liban, pour exister comme ils le rêvent, ne peut être que citoyen. Ils veulent faire de sa diversité un motif d’émulation positif, sourd aux sirènes meurtrières d’outre-terres, dans un État de droit prospère, vert et équitable.

C’est l’ampleur de cette rupture, ce nouvel état d’esprit que les partis communautaires au pouvoir, pris de court, ne veulent admettre. Obligés par la rue révoltée de reconnaître leur incompétence, mais autistes, empêtrés dans leurs contradictions et leurs luttes intestines, otages de leurs alliances extérieures, ils multiplient les faux pas qui auront, tôt ou tard, raison d’eux.


---

Un peuple enfin uni face au naufrage

Par Yahya MAWLOUD, candidat à l’élection législative partielle de Tripoli et membre de la coalition Tahalof watani


Carrefour de civilisations, terre de refuge pour minorités persécutées et port de départ d’une expansion marchande et migratoire, le Liban est une entité unique et spécifique à tel point que je le vois en dehors des normes mondiales. Mais cette diversité culturelle et religieuse et ce cosmopolitisme assumé ont aussi leur revers : depuis sa création, le Liban, ou plutôt l’État libanais tel qu’on le connaît, n’a toujours pas réussi à affirmer pleinement son identité et n’a jamais vraiment été jusqu’à présent ni autonome ni indépendant.

La création des nations repose sur une sorte d’union interne pour le bien commun, le respect des lois et l’intérêt de la société. Cette union est le résultat de l’interaction des diverses populations et civilisations selon des circonstances diverses, naturelles ou autres qui influencent la pensée des hommes. La construction de l’État ne se fait pas par harmonie spontanée, mais selon un accord qui permet à ses habitants de vivre en respectant les règles fixées par cet État, à la manière du contrat social de Rousseau.

Or, jusqu’à aujourd’hui, les termes de ce contrat ne sont ni clairs ni identiques pour l’ensemble des citoyens libanais. L’accès aux services publics élémentaires, le droit à la sécurité et les opportunités économiques et sociales sont ainsi radicalement différents selon leur communauté d’appartenance, leurs connexions politiques ou leur lieu de résidence. Comme tant d’autres au Liban, ma ville, Tripoli, en constitue un exemple éclatant.

Après plus de 75 ans d’indépendance théorique, le peuple essaie de se libérer d’une « médiocratie » (pour reprendre la formule de l’essayiste Alain Deneault) corrompue à tous les niveaux, qui a toujours favorisé ses intérêts au détriment de ceux des citoyens, a détruit toutes les bases et les assises de l’administration et n’a pas pu bâtir un État respectable, exerçant son autorité légale sur l’ensemble du territoire national.

Par ce soulèvement exceptionnel, le peuple essaie de se libérer d’un système de clientélisme politique qui n’a cessé de renforcer les tensions et rivalités confessionnelles. Une classe dirigeante qui, par son incompétence, a laissé se creuser les inégalités sociales à un niveau dramatique tout en créant les conditions de la faillite économique actuelle. Privée de ses sources de revenus indispensables, une grande partie du peuple s’est donc retrouvée dans un lamentable état de pauvreté.

Après ce naufrage intellectuel, économique, industriel, démocratique et surtout politique, nous souhaitons la renaissance d’un Liban libre !



Lire aussi

Raisons et horizons du sursaut libanais, par Joseph Maïla

La « thaoura » libanaise n’a pas besoin d’homme providentiel, par Mona Fawaz

Les inégalités, moteur de la révolte populaire au Liban, par Lydia Assouad

Une révolution pour quelle démocratie ?, par Carole H. Dagher

Le Liban entre réformes improbables et révolution impossible, par Karim Émile Bitar




L’heure est au réveil citoyenPar Hala BEJJANI, directrice exécutive de Kulluna Irada Les Libanais se retrouvent aujourd’hui face à un État défaillant et des représentants qui, au lieu de garantir l’intérêt général, les ont plongés dans une crise financière et sociale sans précédent. Quelque 76 ans après l’accession du Liban à l’indépendance, ses dirigeants ont choisi de...

commentaires (6)

Et on dit que la société civile n'a pas de leaders? Chacune de ces contributions a plus de valeur et de nationalisme que l'ensemble des dirigeants actuels de notre pays...

Bachir Karim

05 h 13, le 24 novembre 2019

Tous les commentaires

Commentaires (6)

  • Et on dit que la société civile n'a pas de leaders? Chacune de ces contributions a plus de valeur et de nationalisme que l'ensemble des dirigeants actuels de notre pays...

    Bachir Karim

    05 h 13, le 24 novembre 2019

  • Depuis 1943, j'étais un sympathisant fidèle d'(une formation politique à cause de ses principes 100% libanais dans le sens le plus pur et le plus noble du terme. Récemment, ladite formation a changé diamétralement ses principes tout en gardant son nom.Elle a m^ùe refusé de rencontrer Christophe Farnaud, l'émissaire du président français Emmanuel Macron, allant jusqu'à traiter sa venue au Liban comme étant une visite d'ingérence dans les affaires intérieures du Liban. Je souligne que la France est le seul et unique pays ami du Liban dans le monde. Ce parti d'officiers sans soldats ne fait plus partie de mon patrimoine politique de 76 ans jusqu'à mon départ de ce monde.

    Un Libanais

    15 h 34, le 23 novembre 2019

  • La neutralité , nous en rêvons depuis que nous sommes nés , MAIS ELLE A TOUJOURS ÉTÉ IMPOSSIBLE à réaliser . D'ailleurs Feltman a été bien clair dans son dernier discours , je le cite : "En bref, le Liban est un lieu de compétition stratégique mondiale. D’autres se feront un plaisir de combler le vide si nous cédons du terrain " Nous pouvons rêver !

    Chucri Abboud

    13 h 51, le 23 novembre 2019

  • Jusqu'à quand? Mr Aoun est malin il attend que les manifestants se fatiguent ou des emeutes

    Eleni Caridopoulou

    21 h 48, le 22 novembre 2019

  • Le peuple est enfin unis! C'est l’opportunité idéale pour remettre le pays a flot. Cela ne s'est pas fait depuis la mort de Cheikh Bachir et avant cela depuis l'indépendance. Pour ce faire il faut se débarrasser des armes du Hezbollah après avoir mis en place un gouvernement transitoire qui organisera des élections législatives, même avec la loi présente si nécessaire. Est-ce si difficile? Le nouveau parlement élira alors un nouveau Président, car après les nombreuses bourdes celui-ci se doit de démissionner, puis un nouveau gouvernement sera formé et il débutera a travailler sur les réformes économiques et sociales mais aussi sur la remise des armes du Hezbollah a l’armée suivant un agenda précis et déterminé dans le temps. Qui qu'ils disent ou fassent d'autres ce n'est que perte de temps et restera sans résultats tangibles.

    Pierre Hadjigeorgiou

    11 h 16, le 22 novembre 2019

  • LA CONTESTATION AVANCE ET SE PROPAGE. THAWRA ! VRAIMENT THAWRA ! SE DEBARRASSER DE TOUT LE SYSTEME POURRI ET DES MULTIPLES ALIBABAS QUI SE LE PARTAGENT. PLUS JAMAIS FAIRE DE PAS EN ARRIERE. TEL EST LE BUT DE CETTE REVOLUTION PACIFIQUE MAIS DETERMINEE DU PEUPLE LIBANAIS. KELLON YE3NE KELLON !

    LA LIBRE EXPRESSION

    07 h 07, le 22 novembre 2019

Retour en haut