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À La Une - Liban

Peine de mort pour l'assassin de la diplomate britannique Rebecca Dykes

La commission d'un crime (l'homicide volontaire) en vue d'en dissimuler un autre (le viol) constitue la circonstance qui a été retenue pour motiver la condamnation à la peine de mort de Tarek Samir Hawchiyé, souligne Antoine Abou Dib, l'avocat de la famille de la victime.

Un portrait de la diplomate britannique Rebecca Dykes installé devant le musée national de Beyrouth lors d'une veillée organisée pour conscientiser à la violence contre les femmes, le 23 décembre 2017. Photo d'archives AFP / ANWAR AMRO

Le meurtrier de la diplomate britannique Rebecca Dykes, un chauffeur d'Uber qui l'avait violée avant de la tuer en décembre 2017, a été condamné à mort vendredi par la cour criminelle du Mont-Liban. 

Dans un communiqué publié sur ses comptes sur les réseaux sociaux, l'ambassade britannique à Beyrouth a réagi au verdict. "L'ambassade espère que cette décision de justice aidera les proches de Becky à faire leur deuil", a écrit la représentation diplomatique, soulignant toutefois que "si le verdict de culpabilité est bien accueilli, le gouvernement britannique reste opposé à la peine capitale, quelles que soient les circonstances". L'ambassade a en outre remercié "les autorités et responsables libanais qui ont réagi au meurtre" de la jeune femme "avec professionnalisme et compassion".

La jeune diplomate avait été violée et tuée, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2017, par le chauffeur de taxi travaillant pour la filiale locale d’Uber, Tarek Samir Hawchiyé. Son corps avait été retrouvé le soir du 16 décembre, dans un terrain vague en contrebas de la voie rapide du Metn, une ficelle autour du cou et présentant des signes d’étranglement. Le chauffeur avait été arrêté peu de temps après le meurtre.

La commission d'un crime (l'homicide volontaire) en vue de dissimuler un autre (le viol) constitue la circonstance qui a été retenue pour motiver la condamnation à la peine de mort, souligne Antoine Abou Dib, l'avocat de la famille de Rebecca Dykes. "Les deux crimes ont été commis de sang froid, sans compassion aucune pour la victime, ce qui en fait un individu dangereux qui ne peut prétendre à aucune compassion de la part de la justice", ajoute Me Abou Dib.

La peine capitale est prévue par la loi libanaise, mais un moratoire de facto sur les exécutions est en vigueur dans le pays depuis 2004.


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