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Dernières Infos - Liban

Bassil et un conseiller de Merkel insistent sur l'importance de respecter la 1701

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil. Photo Ani

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil, s'est entretenu mercredi à Berlin avec le conseiller en politique étrangère de la chancelière allemande Angela Merkel, Jan Hecker, dans le cadre d'une tournée officielle qui l'emmènera en Angleterre, aux Etats-Unis et en Écosse.

Les deux hommes ont évoqué les relations bilatérales ente le Liban et l'Allemagne, ainsi que la récente montée de tensions entre le Hezbollah et Israël sur la zone frontalière, insistant sur "la nécessité de respecter la résolution 1701 et de consolider la trêve".

Le 24 août, un drone supposé être israélien a été abattu dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, suivi d'un second appareil qui a explosé en vol. Cet incident a provoqué une escalade des tensions et des déclarations entre le parti chiite et l'Etat hébreu, et des échanges de tirs de roquettes limités à la frontière. Mardi, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait réitéré qu'il n'y aurait "aucune ligne rouge" pour défendre le Liban en cas d'attaque israélienne, tout en assurant que son mouvement respectait la 1701.

M. Bassil et M. Hecker ont également évoqué l'initiative du président français Emmanuel Macron pour réduire les tensions dans la région, notamment à la lumière de l'attaque de drones contre des installations pétrolières en Arabie saoudite. Cette attaque a été revendiquée par les rebelles yéménites houthis, alliés de l'Iran, mais les Etats-Unis ont directement accusé Téhéran. De son côté, Riyad a affirmé que les armes utilisées dans les attaques étaient iraniennes.

Lors d'une conférence avec son homologue allemand, Heiko Maas, M. Bassil a affirmé "avoir eu écho de la volonté de plus de 80% des réfugiés syriens de rentrer chez eux", soulignant que "les circonstances sont désormais propices" à un tel retour. "C'est pour cela que nous demandons à l'Allemagne de nous aider en faisant pression dans ce sens et de faire en sorte que les fonds d'aides soient désormais destinés à encourager ce retour", a fait savoir M. Bassil. "Nous avons refusé par le passé la naturalisation des réfugiés palestiniens, nous refusons aujourd'hui la naturalisation des Syriens", a conclu le chef de la diplomatie libanaise.

Il a par ailleurs annoncé que le Liban allait organiser avec l'aide de l'Allemagne fin octobre une conférence conjointe pour encourager les investissements allemands au Liban.

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil, s'est entretenu mercredi à Berlin avec le conseiller en politique étrangère de la chancelière allemande Angela Merkel, Jan Hecker, dans le cadre d'une tournée officielle qui l'emmènera en Angleterre, aux Etats-Unis et en Écosse.Les deux hommes ont évoqué les relations bilatérales ente le Liban et l'Allemagne, ainsi que la...