Ils ont dit... sur le retour au Liban de Fakhoury

● La fille de l’ancien responsable de la prison de Khiam, Julia Fakhoury Atallah, sur sa page Facebook : « Mon père est un héros... et vous êtes des terroristes. »

● Nawar Sahili, ancien député, membre du bloc de la résistance : « L’agent reste un agent même après plus de 20 ans. Toutefois, il faut se demander qui est la partie qui a facilité le retour de Amer Fakhoury, à ce timing particulier. »

● Le ministre des Finances Ali Hassan Khalil, au cours d’une cérémonie d’inauguration de l’autoroute Moussa Sadr qui doit relier Kfaremmane à Marjeyoun et Hasbaya : « Nous n’accepterons pas que les réalisations de la résistance soient ternies par le retour des collaborateurs. »

● L’ancien ministre de la Défense Yaacoub Sarraf, durant une tournée dans le Akkar : « Il n’est pas permis que celui qui a trahi son pays et commis des crimes atroces contre ses compatriotes reste en liberté. »

● L’ancien ministre de la Justice Achraf Rifi a réclamé sur son compte Twitter « l’adoption d’une loi d’amnistie équilibrée, basée sur la volonté d’alléger les peines pour les crimes “non horribles” ». Il a en même temps insisté sur la nécessité de sanctionner les agents.

● Le secrétaire général du courant du Futur Ahmad Hariri : « La collaboration avec Israël ne sera jamais un point de vue... La patrie rejette les traîtres. Tous les garanties et les accords tombent devant les souffrances des Libanais et devant leur dignité que nul n’a le droit de piétiner... deux fois ! »

● Le député César Maalouf, membre du groupe parlementaire des Forces libanaises à Zahlé : « Ils essaient de camoufler le fait qu’il y a 622 Libanais détenus dans les prisons syriennes. Mais aucun droit qui continue d’être réclamé ne meurt. À ces détenus et à tous les autres qui sont emprisonnés injustement, je tire mon chapeau. »

● Le député Tarek Merhebi, membre du groupe parlementaire du Futur, lors de l’inauguration d’un terrain sportif à Wadi Khaled : « Tous ceux qui ont comploté contre la patrie sont des traîtres. Ils doivent être jugés et condamnés aux peines les plus lourdes. »

● Le département d’information des Forces libanaises, dans un communiqué : « Les tentatives d’éclabousser l’armée libanaise dans le cadre de l’entrée du collaborateur Amer Fakhoury au Liban sont inacceptables, alors que tout le monde sait que ces affaires, comme d’autres, se déroulent grâce à des interventions politiques claires. » Le communiqué précise aussi que « l’armée est l’institution qui continue de symboliser l’État libanais et de tenir bon, malgré tout. Il n’est donc pas permis de laisser certains politiciens chercher à la détruire et à ternir son image, en mettant en doute sa crédibilité et ses priorités nationales pour des intérêts étroits, comme ils l’ont fait avec d’autres institutions ».

● La commission des Fils du Arkoub et des fermes de Chebaa, dans un communiqué : « Nous réclamons les plus dures sanctions contre les agents d’Israël, en particulier ceux qui ont commis des crimes et occupé des postes de responsabilités dans la milice du traître Antoine Lahd. » En même temps, elle s’interroge sur les détails du retour de l’agent Amer Fakhoury au Liban et réclame que « toute la vérité soit faite sur cette question et sur ceux qui ont facilité son retour et blanchi les dossiers des collaborateurs ».

● Le comité de suivi du dossier des détenus islamistes a organisé hier un sit-in à la place Riyad el-Solh pour réclamer une loi d’amnistie générale qui remettra en liberté ces détenus. Les manifestants ont brandi le slogan suivant : « Nous n’accepterons pas que les détenus islamistes soient mis au même plan que les collaborateurs. Toute amnistie qui ne les englobe pas est injuste. »