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Lifestyle - Carnet de bord

« Nous quittons » le Liban

En septembre 2005, j’atterrissais à Beyrouth dans le cadre d’un échange universitaire. Du Liban, je ne connaissais rien. Comme tant d’autres étrangers, j’ai eu un véritable coup de cœur. Mes études terminées, je suis revenue m’y installer avec mon mari, libanais, et notre bébé de quelques mois. Près de 10 ans ont passé. J’ai arpenté, en tant que journaliste, le pays du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest. J’ai obtenu la nationalité libanaise. Un enfant est né. J’ai aimé ce pays que nous avons décidé de quitter aujourd’hui. Ceci est la première entrée du carnet de bord d’un départ, d’une émigration, que tant de Libanais ont vécue et vivent toujours.

Photo A.R.

Je quitte. Tu quittes. Il quitte. Nous quittons. Pour de bon.

Après 10 ans passés au Liban, la décision est prise. Non sans difficulté.

Le coût de la vie, la pollution, la corruption, les déchets et l’absence de perspectives. Un horizon bouché, la résignation et l’espoir qui meurt auront eu raison de nous. Nous partons.

L’herbe sera-t-elle plus verte ailleurs ? Peut-être pas.

Mais sous les étoiles, à l’abri des pierres millénaires du temple de Bacchus, alors que résonnent à l’unisson Gracias a la vida / choukran lal hayat, mon mari et moi-même avons finalement décidé de tenter l’aventure. Trêve de tergiversations. Nous partons à la fin du mois.

Et puis, il a fallu l’annoncer. « Je suis triste, mais je comprends. Je suis content pour vous », m’a-t-on répondu. « Vous faites bien. » « Que le Liban nous offre-t-il encore ? Rien. Partez. Pour les enfants. »

La mère d’une amie de ma fille, à la colonie, égrène les noms de ceux qui ont déjà franchi le pas : « Mon collègue qui travaille depuis 20 ans avec nous quitte aussi le pays avec sa femme et ses trois enfants. Direction l’Amérique. Et j’ai vu il y a quelques jours sur Facebook que le petit Anthony, qui était en classe avec nos filles, est parti avec sa famille vivre au Canada. »

C’est apparemment la saison. Profiter de l’été pour faire ses valises, comme on partirait en vacances. Une hémorragie. « C’est triste pour le pays », me dit-on aussi. Plus tard, une voisine me fait part de ses doutes, dans l’ascenseur : « Vous partez ? Nous aussi on se pose la question. On vient d’en discuter ce matin avec mon mari après avoir appris que le Liban faisait partie des 17 pays du monde bientôt confrontés à une situation de stress hydrique. »

Dans mon immeuble, comme dans chaque immeuble, les enfants devenus grands sont partis en France, un mari en Chine, deux frères au Canada… venant grossir les rangs de la diaspora libanaise.

Chacun a ses raisons. De mon côté, je me pose mille questions, pèse et repèse le pour et le contre. Je me souviens de ces étudiants dont le pessimisme m’avait touchée. « Comment voyez-vous le Liban dans cinq ans ? » leur avais-je demandé. « Je ne sais pas et j’espère ne pas être là pour le voir », avaient répondu la plupart d’entre eux.

Et puis un samedi, le dessin de Boo dans L’Orient-Le Jour, qui vient couronner cette folle semaine de doute : « Émigre » intiment les étoiles dans le ciel au père indécis, son fils à ses côtés. « Parfois, mon fils, la réponse est dans les étoiles », dit alors celui-ci.

Comme autant de signes. On a pris la bonne décision.

Je quitte. Tu quittes. Il quitte. Nous quittons. Pour de bon. Après 10 ans passés au Liban, la décision est prise. Non sans difficulté. Le coût de la vie, la pollution, la corruption, les déchets et l’absence de perspectives. Un horizon bouché, la résignation et l’espoir qui meurt auront eu raison de nous. Nous partons. L’herbe sera-t-elle plus verte ailleurs ? Peut-être pas. Mais...

commentaires (33)

Le Liban a beaucoup change depuis 2011 j'ai vu a la rue Hamra des jeunes femmes syriennes avec leurs enfants assises sur le trottoir demandées la charité , c'est quelque chose que je n'ai jamais vu au Liban, c'est triste.

Eleni Caridopoulou

18 h 22, le 27 septembre 2019

Tous les commentaires

Commentaires (33)

  • Le Liban a beaucoup change depuis 2011 j'ai vu a la rue Hamra des jeunes femmes syriennes avec leurs enfants assises sur le trottoir demandées la charité , c'est quelque chose que je n'ai jamais vu au Liban, c'est triste.

    Eleni Caridopoulou

    18 h 22, le 27 septembre 2019

  • Je pense qu'il faut prendre les articles de la dernière page de l'OLJ avec un grain de sel ... N'oublions-pas que la dernière page de l'OLJ c'est la page des article légèrement surréalistes de Cordon Courtine et consorts. L'article réflète une certaine réalité, certe, mais d'autre coté le Liban est d'après ma connaissance un joli pays avec beaucoup d'eau (on veut même l'exporter en Jordanie) et les villages ont générallement joli architecture des sources du village, il y a une abondance d'eau et la nature est très belle. Le climat est pourtant très spécial, car il existe bien un micro-climat semi-desertique dans certaines régions qui ne recoivent pas de l'eau à cause de leur emplacement, c'est par exemple spectaculaire la différence entre Hermel, le climat fait penser à Cordoba en Andalousie, c'est sec, et le joli pyramide ou obelisk à Hermel ,situé dans une zone qui est désertique et quelques kilomètres plus loin Qobayaat haut dans les montagnes, qui reçoit beaucoup d'eau et qui est très verte, il y a plein de nuages et de l'eau (la montagne blocque les nuages). En tous cas, je pense que ce personnage de l'article qui a décidé de quitter le Liban, fait cela probablement plutôt à cause des dessins de 'Art of Boo' (c'est d'ailleurs aussi légèrement absurde de quitter à cause de l'Art of Boo) que par le stress hydrique. Ou peut-être à cause du stress journalistique.

    Stes David

    10 h 21, le 31 août 2019

  • Bon courage et bravo pour votre décision courageuse. Pas évident mais il faut parfois voir comment était le liban pays de miel et d'encens , de nos parents et à quoi il ressemble aujourd'hui...Pour se réveiller de sa torpeur.. et voir que c'est un pays de milices, de tribus ( achaer ) , de zaim, de body guards des gros bonnets sans oublier qu'il n'existe aucune assurance chômage, santé, emploi, traitement et tris des ordures ménagères, pollution à gogo, produits avariés et sans débouché pour vos enfants puisque dans tous les cas, ils vont aller bosser à Dubai ou ailleurs...Evidemment, c'est la faute au "aadou" comme d'hab!!!!

    LE FRANCOPHONE

    22 h 11, le 30 août 2019

  • Il faut quand meme se rappeler que le Liban a toujours ete un pays d'ou on a émigré Bien avant 1975 et la guerre imposee par Arafat au Liban qui a fait fuir bon nombre de Libanais C'est faux de dire que c'est le gouvernement actuel qui a cause l'immigration uniquement a cause des ordures ou de l'electricite ou de la presence de HB Ce qui cause une immigration c'est le sentiment qu'il n'y a plus un avenir pour soi meme ou pour ses enfants et vouloir enfin en avoir Il reste dans le coeur de chaque émigré un sentiment reel de dechirement d'avoir quitte mais il faut se rendre compte que la deuxieme ou troisieme generation d'emigres ne ressent plus cela et souvent ne demande meme plus des passeports Libanais et n'enregistre plus les mariages, naissance et deces dans les ambassades des pays ou ils resident NOUS LES PERDONS A JAMAIS ET CELA ESTLE PLUS TRISTE

    LA VERITE

    16 h 54, le 30 août 2019

  • Man mata gharib mata chaheed !

    PROFIL BAS

    19 h 43, le 29 août 2019

  • Petite correction: mauvaise conjugaison du verbe 'convaincre' : L'argument de "stress hydrique" ne convainc (sans 'e') pas ...

    Stes David

    16 h 52, le 29 août 2019

  • Bravo continuez, à quand 5'000 livres pour un dollar? Love it or leave it! pffffff..

    TrucMuche

    15 h 56, le 29 août 2019

  • L'argument de "stress hydrique" ne convaince pas , c'est mieux de dire alors que ce n'est pas facile au Liban de vivre du journalisme (cfr. les manifestations récentes des journalistes). Le stress hydrique touche peut-être la région de Ersal ou Hermel, mais le littoral reçoit beaucoup de neige et pluie. De l'autre coté de la montagne (Hermel et Ersal) par exemple, c'est pire bien-sûr, là bas il faut une bonne gestion des resources d'eau ...

    Stes David

    14 h 52, le 29 août 2019

  • De quoi s'offusquent bon nombre de ceux qui ont commentés? On s'enorgueille de répéter que les Libanais compte 12 millions dans la disapora et 4 millions au Liban. Ceux qui forment ces 12 millions ont parmi eux, sans les nommers, des personnalités illustres dans des domaines très divers. Beaucoup d'entre eux ont assuré un revenu généreux et stable à leur pays d'origine. Au liban, ils auraient moisis à discuter de nos stupidités journalières. Aller mes amis, le monde est vaste et saura mieux vous apprecier que nos personnalités locales prêtent à sucer votre sang plein d'adrénaline dû au stress de notre quotidien. Merci Anne, bon courage et bonne chance. Pour certains le Liban c'est bien le monde.

    Wlek Sanferlou

    13 h 51, le 29 août 2019

  • merci pour ce temoignage qui reflete une dure et triste realite qu'il ne faut plus dissimuler. Il faut cesser de faire l'autruche et rester passif! Accepter de constater la realite c'est deja un premier pas pour tenter d'y remedier!!! c'est bien cette attitude lachement et idiotement positive qui veut tout ignorer qui conduit le pays a sa perte... mais reveillez-vous bon sang! la jeunesse s'en va depuis des decenies pour rentrer un peu enrichie a l'age de la retraite, et la caste politique incrustee se nourrit des revenants, des ignorants, des endormis et des faibles!

    Bibette

    12 h 10, le 29 août 2019

  • On connaît ce destin de merde depuis 1975. Il est grand temps qu on s occupe de nos Libanais qui vivent et veulent rester au Liban! oui,chapeau pour nous,qui sommes la,les protecteurs de la Terre ici. Et le pire,ils nous ont jeté ces"réfugiés syriens"depuis 2012, pour nous faire déguerpir,et alourdir notre crise économique. Alors,vous tous libanais ici,ne faites pas travailler ces réfugiés entre-temps,ils ont leur dus des organisations internationales et ils doivent quitter vers leur Syrie ?! le DROIT au Travail est pour les LIBANAIS,et surtout les libanais qui souffrent pour survivre actuellement.Solidarité ! merci! Marie-Claude

    Marie Claude

    11 h 54, le 29 août 2019

  • Désolée l'orient le jour, mais quel est l’intérêt de publier ce genre de papier? Un auteur qui essaie de se persuader d'avoir pris une bonne décision personnelle... C'est intéressant du point de vu cheminement psychologique, et ce texte trouverait bien sur sa place dans un journal intime, mais sinon il n'amène rien ni au lecteur ni au journal, ni dans le fond et encore moins dans la forme.

    Yazbek Sandrine

    11 h 44, le 29 août 2019

  • Si ce papier est le plus lu, le plus commenté, le plus partagé, c'est grâce aux commentaires qu'il a provoqué tellement il est (je veux rester polie) biaisé. L'auteur n'y mentionne aucune réaction positive dans son entourage : y a que des gens qui lui on dit: mais oui partez, on vous suivra bientôt. Et L'OLJ qui publie ÇA. Je note toutefois avec plaisir que le journal n'a censuré aucune réaction, même critique à son encontre.

    Marionet

    21 h 11, le 28 août 2019

  • J'ai lu cet article avec tristesse, mais les gens ont droit de prendre les décisions qui leur conviennent. Je peux même comprendre ce que les auteurs de cet article ont constaté. Je vis au Canada, ayant immigré jeune. J'ai visité le Liban au printemps dernier après 13 ans d'absence. J'ai vu une partie des problèmes que vivent les Libanais: la pollution par le bruit, la pollution visuelles (des affiches partout, même dans des endroits champêtres), la pollution de tout autre genre aussi; le non-respect des droits élémentaires comme à l'aéroport où le douanier m'a carrément réprimandé de vive voix parce que je ne comprenais pas à quel comptoir me présenter…); l'eau, l'électricité, l'absence de moyens de transport collectifs dignes de ce nom, etc. Mais j'ai aussi vu au Liban une diversité intéressante, une richesse culturelle, naturelle, spirituelle comme nulle part autre. Des activistes de la société civile continuent à se battre et c'est sur eux, notamment, que repose l'espoir du Liban. J'ai vu comment le Liban peut être un message, un message de haine ou un message porteur d'espoir. Les Libanais doivent faire ce choix pratiquement tous les jours. Je ne blâme aucunement ceux qui partent. Je le comprends. J'aimerais me solidariser avec ceux qui restent et ceux qui continuent à rendre à ce Liban sa noblesse, dont le présent journal auquel je viens de m'abonner pour ses prises de position récentes.

    Abi Nasr Tony

    18 h 14, le 28 août 2019

  • L orient le lugubre Et que les grognons quittent ça suffit de saper le moral

    Bardawil dany

    15 h 25, le 28 août 2019

  • Aller sans retour . Mais comment saurons nous qu'elles seraient revenues ces colombes ? nous le diront ils ?

    FRIK-A-FRAK

    13 h 49, le 28 août 2019

  • Peut-être qu'il aurait fallu justement inaugurer votre série par ceux qui veulent rester au Liban ? Question de fine psychologie vu la tendance lugubre de vos articles en général.

    Tina Chamoun

    13 h 16, le 28 août 2019

  • L'amour et l'eau fraîche, éléments rares dans ce pays n'ont jamais assuré un avenir prospère à nos rejetons. Ce pays vie suspendu aux lèvres d'un Néron et de la bande à Bonnot qui se réunit pour décider comment enfoncer encore plus ce beau pays dans la misère en ne fournissant à son peuple que peur et incertitude. Ils font fuire les jeunes et les têtes pensantes qui, où qu'ils aillent on leur ouvre grand les portes en leur offrant les meilleurs postes et salaires pour exploiter leur savoir alors que leur pays d'origine les terrorise, les affame et les prive d'eau d'électricité pour se remplir les poches et comme bonus, l'instabilité, chômage et les détritus dans leurs rues et sous leurs fenêtres. A ceux qui souhaint un "bon vent" sarcastique je leur dis. Il n'y a que les imbéciles qui sont heureux dans ce bas monde. Lorsque le Liban sert de base d'opérations militaires pour aider les pays étrangers et des causes qui n'ont rien à voir avec le Liban. On peut qu'être médisants et frustrés. Et, comme on ne demande jamais l'avis du peuple et qu'on censure son désir de vivre en paix. Alors on part blessé et meurtri en espérant un avenir meilleur ce qui est loin d'être garanti, mais au moins là ce sera un choix personnel et assumé. A chaque crise économique sérieuse on agite le chiffon de la guerre, bête noire des Libanais. Comme ça ils la ferment et ne demandent pas leur dû. Vivent les patriotes.

    Sissi zayyat

    12 h 25, le 28 août 2019

  • C'est triste, c'est bouleversant. Mais sachez vous tous, libanais, chers compatriotes, que votre départ du pays affecte certains mais réjouissent d'autres. Vous êtes seul comptable de l'avenir du pays. C'est un constat amère.

    Sarkis Serge Tateossian

    12 h 22, le 28 août 2019

  • Mettez nos dirigeants, chrétiens ou autres en taule ! Ce sont eux les responsables de tout cela, ce ne sont pas les étrangers mais bien nous tous qui sommes responsables de cette situation absurde, et tellement triste.

    TrucMuche

    12 h 10, le 28 août 2019

  • Je reviens là-dessus parce que je trouve déplorable que l'OLJ ait ouvert ses colonnes à un tel papier qui n'apporte strictement rien sinon casser le moral des gens. A la limite, il aurait pu trouver sa place dans le courrier des lecteurs puisque tout le monde a le droit de s'exprimer. Cette personne qui s'en va utilise à fond la méthode Coué pour achever de se convaincre et de convaincre son mari du bien-fondé de leur décision de partir. J'espère qu'ils iront dans un pays où ils retrouveront le soleil, la mer, la montagne, la sécurité personnelle qui permet aux enfants de sortir librement sans risque d'être enlevés ou violés ou de disparaître à jamais, où les gens claquent la porte de leur appartement en sortant sans actionner le système d'alarme ou la serrure 5 points, où la scène artistique et techno est bouillonnante... J'espère qu'aux étudiants qui lui ont dit "j'espère que je ne serai plus là dans 5 ans", cette personne a répondu quelque chose comme: "Je vous entends mais vous savez que votre pays a besoin de vos compétences pour évoluer?". Au fait, aucun de ses étudiants n'a eu une réponse positive, genre "je veux travailler pour mon pays"? Le papier ne le cite pas en tout cas. Et à propos de travailler pour son pays, je note que deux ministres éminents, qui occupaient des positions enviables à l'étranger, je parle de Richard Kouyoumdjian et Camille Abousleiman, sont rentrés, eux, pour mettre la main à la pâte parce que eux, ils y croient.

    Marionet

    11 h 40, le 28 août 2019

    • Chers lecteurs, Tout d’abord, merci pour vos nombreux commentaires. Ce carnet de bord n’est assurément pas des plus joyeux, mais il reflète, malheureusement, une réalité. Ceci dit, nous entendons toutes vos remarques et tenions à vous informer qu’il est également prévu de donner, très rapidement, la parole à des Libanais de la diaspora ayant choisi de rentrer vivre au Liban. Bien cordialement, L'Orient-Le Jour

      L'Orient-Le Jour

      12 h 43, le 28 août 2019

  • On arrête un peu avec cette tendance à vouloir nous mettre le moral à zéro ? merci.

    lila

    11 h 17, le 28 août 2019

  • Triste.

    Marie-Jo Abou Jaoude

    10 h 43, le 28 août 2019

  • Stress hydrique??? Ca va devenir le terme à la mode, même que certains vont se planter en l'utilisant. Lol

    Tina Chamoun

    10 h 11, le 28 août 2019

  • Y a t il des libanais qui emigrent en Iran ou en Russie?

    HABIBI FRANCAIS

    09 h 56, le 28 août 2019

  • ET C,EST LE DESTIN IMPOSE AU PEUPLE LIBANAIS... AUX CHRETIENS SURTOUT... PAR DES ABRUTIS CORROMPUS ET INCOMPETENTS QUI LE GOUVERNENT ET DES MILICES VENDUES A L,ETRANGER QUI DECIDENT DE SON DEVENIR. DE3ANAK YIA LEBNEN.

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 35, le 28 août 2019

  • Dommage de voir ce Carnet de Bord en page 12. Plutôt en page 11 dans "Carnet". J'aurai aimé par contre un article "Positive Lebanon "pour clore le journal d'aujourd'hui.

    Cedric Haddad

    09 h 34, le 28 août 2019

  • Un article qui apporte de l'eau au moulin des déclinistes. Une famille quitte le Liban. So what? Pas de quoi en faire un fromage. Publier exclusivement des infos pessimistes n'aide pas à redonner aux Libanais la fierté d'en être.

    Marionet

    09 h 16, le 28 août 2019

  • Love it or leave it ... Les interêts imminents sont destructeurs , et ces gens-là seront encore plus malheureux dans des pays aussi stressants et étriqués que le Canada , les USA et d'autres usines où on ne vit 24/24 qu'entre le béton et la carrosserie sans jamais parler avec son voisin ni fraterniser avec son collègue au travail . Le metro-boulot-dodo sempiternel afin de gagner des pacotilles sans jamais avoir un moment de relâche (sauf pour rêver de rentrer au pays ) est un rêve réalisable , bon vent ! Ils finiront tous par le regretter .

    Chucri Abboud

    09 h 04, le 28 août 2019

  • Love it or leave it ... Les interêts imminents sont destructeurs , et ces gens-là seront encore plus malheureux dans des pays aussi stressants et étriqués que le Canada , les USA et d'autres usines où on ne vit 24/24 qu'entre le béton et la carrosserie sans jamais parler avec son voisin ni fraterniser avec son collègue au travail . Le metro-boulot-dodo sempiternel afin de gagner des pacotilles sans jamais avoir un moment de relâche (sauf pour rêver de rentrer au pays ) est un rêve réalisable , bon vent ! Ils finiront tous par le regretter .

    Chucri Abboud

    09 h 00, le 28 août 2019

  • Bon vent ! En contrepartie je connais au moins trois familles qui ont pris la décision de rentrer au Liban en Septembre. Il y a aussi des retours et cela serait bien bénéfique d’interviewer ces familles, d’investir et de construire leur futur au Liban. Pas certain de comprendre l’objectif de ne montrer que les départs..

    Nahas Yves

    08 h 28, le 28 août 2019

  • Bien triste, en effet...

    NAUFAL SORAYA

    06 h 40, le 28 août 2019

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