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Culture - À l’affiche

Mufassa, Simba, Scar, Timon, Pumbaa et les autres...

Vingt-cinq ans après la sortie du film d’animation devenu culte, Disney offre un remake du « Roi Lion ». La version 2019, réalisée par Jon Favreau, qui a fait le choix d’être particulièrement fidèle au film, est intégralement rendue en images de synthèse, par un réalisme à couper le souffle.


Le « Roi Lion » rugit encore. Photo AFP

En matière de cinéma plus rien n’est impossible, et les animaux aujourd’hui prennent la parole. Lion King version 2019 est un long métrage filmé avec des caméras réelles, dans lequel on fait appel aux effets spéciaux, dans un souci de vérité époustouflante, le plus proche possible de la réalité. Une technologie qui offre des possibilités infinies. Voilà ce qu’on appelle un « live action movie ». Ce sont les paysages de la réserve nationale de Masai Mara au Kenya qui ont inspiré les décors du nouveau Roi Lion. Dans cette immense réserve frontalière avec la Tanzanie se trouvent des milliers d’espèces encore protégées, éléphants, panthères, girafes, gazelles, ou rhinocéros. Au centre du pays, dans le parc national d’Aberdare, se trouvent les plus beaux paysages d’Afrique. Entre les montagnes et les cascades, les animateurs s’en donnent à cœur joie. Ce remake est fidèle au film originel et 86 espèces animales évoluent autour de Simba, le jeune héritier du royaume de la terre des lions. Le scénario n’a pas été modifié ou très peu.

L’histoire continue à traumatiser les plus petits et à faire sourire les plus âgés. On retrouve la même tendresse dans les regards, le même humour tranchant et les mêmes scènes de violence.

Il y aura toujours les pour...

Les uns diront que l’émotion n’est pas la même, que la magie a disparu, que les animaux ont des expressions figées, les autres que le plaisir est intact. La vérité, comme souvent, se trouve en chacun des spectateurs et surtout en chacune de ses attentes. Alors pourquoi faire le difficile et ne pas se prêter au jeu. Visuellement c’est énorme. L’imagerie générée par ordinateur est très réussie. Scar n’a jamais été aussi effrayant, Timon le suricate aussi volubile, Pumbaa le phacochère aussi drôle et Simba aussi attendrissant. Le film en 3D fait appel à tous les sens et hormis la magnifique musique et les chansons que tout le monde connaît par cœur, les oreilles se régalent du bruit de l’eau et des fous rires des singes, les yeux sont ravis par le vol des oiseaux, les papillons qui batifolent et les crinières au vent des lions. Un safari live. Tout mouvement de chaque animal est un exploit technique et le spectateur contemple en toute aise la course effrénée des buffles à travers les méandres d’un canyon, et écoute le bruit des sabots qui dégagent la poussière et pénétrant presque les narines. Le résultat est époustouflant. Qui n’a pas voulu croire un jour que le marsupilami existait vraiment, que Benoît Brisefer habitait un petit village éloigné, et que Johan et Pirlouit sont des personnages réels. Le film a le mérite de nous emporter dans cet imaginaire où l’on arrive presque à croire que Simba continue de régner quelque part dans une jungle africaine.

...et les contres

Certes les détracteurs fidèles aux classiques de Disney vont sortir leurs griffes pour accuser le film d’être sans âme et sans vie, parce que trop léché. Que les chansons semblent aseptisées, et les émotions figées. Il est clair qu’il y avait une part de sacrifice à faire. C’est une chose de réussir toutes les expressions « cartoonesques » sur des personnages fictifs (les possibilités sont infinies) et c’en est une autre d’obtenir le même résultat sur des supports presque réels. Sans oublier qu’une première œuvre est toujours plus surprenante, par l’histoire que l’on découvre et l’émotion vierge qu’elle génère. La barre est toujours placée très haut quand il s’agit d’un remake. Sauf que les scènes phares sont plus belles que la première version, en particulier la scène d’ouverture lorsque Mufassa présente son fils à l’assemblée des animaux de la jungle qui s’inclinent. Le ton est donné d’une façon magistrale.

Le film reprend la quasi-intégralité des chansons du long-métrage. Les seules qui manquent sont celles que chante Zazu lorsqu’il est retenu prisonnier par Scar dans le rocher des lions. Certaines sont moins réussies, notamment celle où Scar est avec les hyènes. Mais au final, il est très difficile de noter le film. On pourrait le qualifier de différent tout en reconnaissant qu’il fonctionne très bien avec autant d’émotions et de magie, et surtout parce qu’il continue de réveiller en nous notre âme d’adolescent.



En matière de cinéma plus rien n’est impossible, et les animaux aujourd’hui prennent la parole. Lion King version 2019 est un long métrage filmé avec des caméras réelles, dans lequel on fait appel aux effets spéciaux, dans un souci de vérité époustouflante, le plus proche possible de la réalité. Une technologie qui offre des possibilités infinies. Voilà ce qu’on appelle un...

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