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Le centre de recherche de l’ESA dynamise ses activités

À l’École supérieure des affaires (ESA), le Centre de recherche, d’étude et de documentation (CRED) rassemble de jeunes chercheurs et doctorants autour d’études de cas pratiques d’entreprises privées ou hybrides, opérant sur le marché libanais ou régional, mais aussi autour du secteur de la santé.

La résilience des cités postconflits est le thème d’une conférence internationale organisée par le Centre de recherche de l’ESA (CRED) au mois d’octobre 2018.

Parmi les activités du Centre de recherche, d’étude et de documentation de l’ESA, figurent des ateliers de formation, ainsi que des conférences se déroulant tout au long de l’année. Le prochain événement aura lieu le vendredi prochain (10 mai), en coopération avec l’Université de Lorraine. Il s’agit d’une conférence sur le droit médical au Liban, qui lancera le premier think tank sur le sujet, réunissant des professeurs et des professionnels du domaine. « Le think tank est formé d’avocats et de praticiens libanais qui connaissent le secteur de la santé dans tous ses détails. Il s’agit d’étudier le terrain, d’identifier les problèmes et de faire le point sur la situation et, à partir de là, de développer des initiatives et des propositions », souligne le Dr Abdel Maoula al-Chaar, directeur du CRED.

Accueillant un public de l’ESA, mais aussi d’autres universités, les activités du CRED prodiguent aux doctorants et jeunes docteurs des compétences et des outils pratiques, utiles pour leurs recherches et la diffusion de leurs études. « Comme le dit le Dr Chaar, le CRED travaille pour renforcer la recherche et l’environnement scientifique au Liban. On travaille pour aider tout le monde dans cet environnement à s’améliorer et à avoir accès à des formations, ainsi qu’aux experts que l’on invite de l’extérieur », explique pour sa part Aliaa Khoury, coordinatrice du CRED.

Les activités de ce centre de recherche constituent l’un des moyens de diffusion des résultats de ses travaux. Ceux-ci sont également diffusés dans des articles que les chercheurs publient dans des journaux scientifiques internationaux, qui seront mis en ligne sur le site du CRED actuellement en construction. « Notre but principal, c’est d’être utile. Pour cela, on utilise notre bagage scientifique pour réfléchir aux problèmes qu’on rencontre tous les jours, dans certains secteurs, afin d’essayer de trouver des pistes de solutions », affirme encore le Dr Chaar.

D’ailleurs, le CRED adopte une stratégie, basée sur une étude de cas pratiques, qui incite les chercheurs à expliquer ces derniers en faisant appel à leur bagage théorique, et par conséquent à « réfléchir différemment aux problèmes qui se posent », selon le Dr Chaar. Il s’agit de comprendre ainsi le fonctionnement de certaines structures. « On se pose des questions concrètes sur des problèmes concrets qu’on rencontre, sur des situations étonnantes, et à partir de là, on cherche à tirer des enseignements qui s’appliquent aussi bien au Liban que dans d’autres pays », affirme le directeur du CRED.


Comprendre les raisons de l’échec ou de la réussite d’une entreprise

Afin de mener ses travaux de recherche, le CRED est en outre engagé dans des projets en coopération avec différentes universités locales et internationales. Ainsi, avec l’USJ, l’UL et des universités françaises, le centre de recherche de l’ESA travaille sur un projet qui étudie l’entrepreneuriat urbain, notamment à Beyrouth. « Ce sont les petites entreprises qui nous intéressent plutôt que les grandes, tels les petits restaurants ou boulangeries du coin qui composent la plus grande partie des microentreprises », note le Dr Chaar. Les chercheurs souhaitent ainsi comprendre les raisons de la réussite ou de l’échec de ces entreprises. « Une fois qu’on a compris ces phénomènes, on pourrait peut-être les répliquer, et c’est là que cela joue sur le marché de l’emploi », ajoute-t-il.

Dans le cadre de son analyse des entreprises hybrides, le centre de recherche de l’ESA a développé une étude de cas sur l’unité néonatale de l’hôpital de la Quarantaine, qui constitue un partenariat entre le public et le privé (PPP). « Dans certains cas d’entreprises hybrides, ça ne fonctionne pas trop. Donc on s’interroge sur les moyens alternatifs, et l’unité de la Quarantaine est un bon exemple. On veut comprendre comment ça marche pour pouvoir éventuellement répliquer ce modèle », assure le Dr Chaar.

En outre, parmi ses divers axes de recherche, le CRED développe un think tank autour de la Fintech – jeune entreprise axée sur la finance et la technologie – dans ses diverses applications, pour aider au développement des régions les plus pauvres du Liban.

Enfin, accueillant des professeurs de différents pays dont le monde arabe, la conférence internationale annuelle de l’ESA se tiendra en novembre sur le thème de l’économie partagée en ville. « On part du principe que la ville contemporaine postconflit, comme Beyrouth, est éclatée en communautés antagonistes, note le Dr Chaar. Donc l’idée, c’est de se demander comment l’économie partagée peut recréer du lien dans la ville », poursuit-il.

Évoquant la mission du CRED, Aliaa Khoury estime : « On vit dans un monde où il y a tellement de problèmes, que si l’on ne fait pas de la recherche pour améliorer notre situation, alors à quoi servirait-elle ? »



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