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Liban - Chronologie

Kataëb-Marada : les grandes dates

– 1976 : formation du Front libanais présidé par l’ancien président Camille Chamoun, chef du Parti national libéral, qui regroupait, en plus du PNL, le parti Kataëb, présidé par Pierre Gemayel, et Sleiman Frangié, après la fin de son mandat à la tête de la République libanaise. Cette coalition de partis chrétiens entendait s’opposer au Mouvement national (gauche), présidé par le leader druze Kamal Joumblatt, et qui soutenait l’Organisation pour la libération de la Palestine (OLP).

– 1978 : la tension au sein de la coalition monte d’un cran. Sleiman Frangié, qui ne cachait pas ses relations avec la Syrie, réclamait sa part de la collecte d’impôts imposés par le Front libanais sur les marchandises au port, l’enregistrement des cadastres, etc. L’argent était réparti sur les Kataëb, le PNL, le Tanzim et les Gardiens du cèdre au Mont-Liban. Ses revendications n’étant pas satisfaites, il finit par se retirer du Front.

– 7 juin 1978 : assassinat de Joud el-Bayeh, directeur de la Banque de la Méditerrannée à Chekka, président du conseil municipal de Kfardlaqous et vice-président du régional de Zghorta des Kataëb.

– 13 juin 1978 : assassinat de Tony Frangié, député, de son épouse Véra, de leur fillette de trois ans Jihane, ainsi que de trente-cinq autres personnes. Le fils de Tony Frangié, Sleiman, âgé de 13 ans, doit sa survie à son absence des lieux. Connu par le massacre d’Ehden, cet assaut a été lancé par un commando des Kataëb, dont faisait partie Samir Geagea.

– 4 juillet 2009 : Samy Gemayel, député du Metn, est reçu à Bnechii par le leader des Marada, Sleiman Frangié, un geste placé sous le signe du dialogue interchrétien. L’objectif de cette rencontre est de « déboucher sur une vision globale et objective à même de rendre aux chrétiens leur rôle naturel et de garantir la stabilité et la pérennité de leur présence au Liban dans le cadre de l’unité nationale », selon un communiqué des Marada.

– 26 juillet 2009 : Sleiman Frangié est reçu à Bickfaya par le leader des Kataëb, Amine Gemayel. La réunion est placée sous le signe de la réconciliation interchrétienne et de la coordination sur certains dossiers ponctuels et cruciaux, tels que le rejet de l’implantation, la souveraineté du Liban et la présence chrétienne libre au Liban et en Orient.

– 12 juin 2015 : Samy Gemayel est élu à la tête des Kataëb, succédant à son père, l’ancien président de la République Amine Gemayel.

– 11 septembre 2018 : Nadim Gemayel, député de Beyrouth, se recueille sur la tombe de Tony Frangié, accompagné du petit-fils et homonyme de ce dernier, élu député de Zghorta quatre mois plus tôt. Une démarche qui s’inscrit dans un esprit d’ouverture, d’autant qu’une nouvelle relation entre les deux partis a été instaurée après les législatives. Nadim Gemayel sera par la suite reçu par Sleiman Frangié à Bnechii.

– 14 novembre 2018 : au terme de quarante ans d’affrontements politiques, notamment sur les relations avec la Syrie, et de plusieurs semaines d’entretiens et de rencontres tenus secrets entre des représentants des Forces libanaises et des Marada, les leaders des deux partis, respectivement Samir Geagea et Sleiman Frangié, se retrouvent au siège du patriarcat maronite à Bkerké. Le patriarche Mgr Béchara Raï salue une « rencontre historique » entre les deux responsables, qui signent un document confirmant « leur volonté commune de tourner la page du passé ».


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