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Lifestyle - Mode

Rabih Kayrouz, 20 ans de maison(s)

Le nouvel espace de Rabih Kayrouz, une nouvelle page. Photo DR

Vingt ans qu’il est couturier, dix ans qu’il est parisien. Peut-on additionner les étapes d’une vie en les empilant ? Si cela était possible, Rabih Kayrouz célébrerait aujourd’hui un demi-siècle de passion. À défaut, il marque la fin de la seconde décennie de sa griffe dans l’empire des textures et le génie des coupes en déménageant son atelier beyrouthin. Lui qui a investi en pionnier l’un de ces appartements du début du XXe siècle condamné à la déshérence, s’offre aujourd’hui l’un des plus beaux palais de la ville : la maison Dagher, rue Gouraud à Gemmayzé. Un aboutissement naturel pour celui dont la maison de couture est avant tout une maison de culture, un trait d’union entre deux visions non pas fusionnelles, avec tout ce que cela évoque d’informe, mais hybrides, avec des associations heureuses et spontanées de ce que l’Orient et l’Occident ont inventé de plus beau.

Sous les lambris or et turquoise du palais Dagher, dans la sublime lumière méditerranéenne qui se déroule avec langueur sur le marbre gris du sol, d’immenses miroirs promettent une expérience d’essayage hors du commun. Le décor onirique vous projette dans une autre époque, mais les immenses miroirs disposés des deux côtés du salon central placent votre reflet sublimé au cœur du présent.

Les mannequins d’atelier sont revêtus des modèles de la nouvelle collection haute couture où, plus que jamais, l’inspiration parisienne – taille ajustée, silhouettes simples et féminines, couleurs franches – se conjugue à l’inspiration orientale – sarouels, neutralité du genre, brocards, caftans. La plus belle invention de la saison est sans doute dans ces robes en fil d’or tressé selon la technique des vanniers. Un savoir-faire qui rapproche le prêt-à-porter de la haute couture, deux catégories du vêtement que Rabih Kayrouz se refuse à séparer, lui qui souhaite voir ses robes portées avec autant de plaisir en toute occasion et qui apporte autant de soin aux tenues de tous les jours qu’à celles des moments d’exception.

Pour célébrer les vingt ans de Maison Rabih Kayrouz et le prestigieux emménagement de la marque, le couturier a lancé fin mars trois jours de festivités au cours desquels il a rendu hommage à l’art de vivre libanais, entre cuisine et dabké, et dont il a surtout profité pour exprimer sa gratitude à tous ceux, médias, photographes, petites mains, chef d’atelier et conseiller, qui l’ont accompagné sur la voie du succès.



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