La délégation italienne de l’ORP avec le président Aoun, entouré à sa droite par le nonce Joseph Spiteri et son adjoint Ivan Santos, et à sa gauche par Mgr Remo Chiaparini, le ministre Avédis Guidanian et l’ambassadeur Khalil Karam. Photo Dalati et Nohra
Accompagnée de représentants de 17 médias d’Italie et du Vatican, une délégation de l’agence du Vatican Opera Romana Pellegrinaggi (ORP), qui organise depuis 1933 des pèlerinages et des itinéraires religieux et culturels à Rome et dans le monde, effectue en ce moment une visite proùmotionnelle au Liban.
Conduite par son secrétaire général Mgr Remo Chiaparini, et accompagnée du nonce Joseph Spiteri, de son adjoint Ivan Santos et de l’ambassadeur Khalil Karam, elle a été reçue par le chef de l’État, le président Michel Aoun, en présence du ministre du Tourisme Avédis Guidanian. Cette visite, a affirmé Mgr Spiteri, vient immédiatement au lendemain de la réinscription du Liban sur la carte des pèlerinages religieux du Vatican, après une interruption forcée depuis 2005.
Et le nonce de révéler que « les responsables de l’agence ont déjà effectué avec succès une visite de reconnaissance au pays le 2 février dernier ». « Cette délégation vient aujourd’hui découvrir et redécouvrir le Liban, cette terre sainte, destination de tourisme religieux, une terre qui conserve près de 4 000 ans d’histoire », a déclaré l’ambassadeur.
De son côté, Mgr Remo Chiaparini a remercié le président Aoun pour son « intérêt manifeste pour le rétablissement du statut du Liban à tous les niveaux, en particulier au niveau religieux ». Il s’est par ailleurs félicité de l’accueil réservé à la délégation par toutes les institutions libanaises officielles, les agences touristiques, les médias, la Direction des antiquités du ministère de la Culture ainsi que divers services de sécurité.
Une décision stratégique
Pour sa part, l’ambassadeur Khalil Karam a souligné le rôle joué par le chef de l’État, lors de sa visite au Saint-Siège, pour rétablir le Liban comme destination principale du pèlerinage religieux. M. Karam a qualifié la décision du Vatican de « stratégique pour le Liban ».
Enfin, le chef de l’État a souhaité à ses hôtes de découvrir les richesses inouïes d’un Liban, terre d’antique présence chrétienne, et terre où la coexistence harmonieuse islamo-chrétienne a écrit ses plus belles pages. « Dans vos visites de connaissance, a-t-il dit en substance, vous découvrirez par vous-mêmes la richesse du patrimoine libanais, son histoire, ainsi que l’accueil et l’ouverture de ses habitants, ce qui vous incitera à y revenir », a-t-il dit.
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