La ministre de l’Énergie et de l’Eau, Nada Boustani, a donné hier au port de Beyrouth le coup d’envoi de la première d’une série de trois études d’impact environnemental et social dans les bloc 4 et 9 de la Zone économique exclusive (ZEE) du Liban. La cérémonie s’est déroulée en présence notamment du ministre de l’Environnement, Fadi Jreissati.
Réalisée par le français Total, membre avec l’italien Eni et le Russe Novatek, du consortium avec qui le Liban a signé en février 2017 ses deux premiers contrats d’exploration et de production d’hydrocarbures offshore au large de ses côtes, la première étude visera à mesurer l’impact sur la faune et la flore du forage d’exploration marine sur les sites identifiés. « Cette première étude doit durer deux à trois semaines et pourrait amener le consortium à modifier le choix du site », explique à L’Orient-Le Jour Diana Kaïssi, directrice exécutive de l’Initiative libanaise pour le pétrole et le gaz (LOGI). L’étude sera menée par une équipe embarquée sur le navire Janus II et démarrera par le bloc 4.
La deuxième étude, d’une durée équivalente et qui sera lancée dans la foulée, aura pour objectif de mesurer l’impact social du lancement de la phase d’exploration. La dernière, qui doit s’étendre sur six mois, visera enfin à mesurer l’impact environnemental sur l’ensemble de chacun des blocs. « Le consortium devrait démarrer la phase d’exploration une fois que ces trois études seront menées avec succès, probablement vers la fin de l’année », précise encore Mme Kaïssi.
Un deuxième round d’attribution des licences d’exploration et de production doit être lancé au cours de l’année pour quatre nouveaux blocs.
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commentaires (4)
Pour sûre cette étude est une copie conforme de celle proposée il y plus de 2 ans. Le liban est passé depuis bien longtemps comme un batisseur de Chateau en Espagne et specialiste d'invitation à des dejeuners de Samak bi Bahrou Faut pas chercher à mettre la faute sur d'autre ,il faut commencer par nos politiciens et oligarques . Cette même étude va être réouverte avec la formation d'un nouvel gouvernement et à la suite d'élection. C'est un projet ouvert / mort Le Liban ne vera jamais de petrole ni de gaz : merci USA et Israel.
aliosha
14 h 37, le 21 mars 2019