Le chef des Marada, Sleiman Frangié, a affirmé hier qu’il faisait partie du « même projet politique » que le président de la République, Michel Aoun, mais il a déploré que le Courant patriotique libre veuille avoir « le monopole du projet » de développement de l’État libanais, notamment en ce qui concerne les nominations administratives. « Le dossier des nominations au sein des différentes institutions étatiques n’augure rien de bon et se dirige vers des nominations qui ne servent l’intérêt que d’une partie », a-t-il déploré dans ce cadre.
Il a en outre souligné « être allié avec le président de la Chambre, Nabih Berry, depuis 1990 », précisant que cette alliance n’est pas dirigée contre le chef de l’État ou tout autre personne. Sleiman Frangié a par ailleurs affirmé « soutenir la lutte contre la corruption et toutes les initiatives de réforme ».
Sur le dossier des réfugiés syriens, le chef des Marada a déclaré que « si l’intérêt du Liban repose sur un dialogue au plus haut niveau politique, pourquoi le refuser ». Et d’ajouter : « Les Américains doivent comprendre que nous ferons tout pour que les réfugiés rentrent chez eux. »
commentaires (0)
Commenter