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Culture - Scène

Avec Samy Khayat, the show must go on

Samy Khayat devient Elvis un mercredi sur deux. DR

Pour reprendre les formules de ce bon vieux franbanais, disons qu’il « reçoit un mercredi oui, un mercredi non », sur la scène du Kudeta à Badaro. Ou comme il le dit un, « orb3adi » oui, un « orb3adi » non, toujours dans ce mélange des langues si naturel et charmant dont il ne s’est pas départi depuis ses débuts.

Lui, c’est Samy Khayat qui, lorsqu’il quitte les planches pour quelque temps, n’arrive pas à rester les bras croisés à la maison. Alors il s’amuse à amuser les autres. Cette fois, c’est en Elvis « the King » qu’il reçoit les « convives » dans son nouveau spectacle intitulé Un tramway nommé élixir. Il s’approprie le micro et passe entre les tables, chante en arabe, en français, mais aussi en anglais. Il devient crooner puis conteur et raconte le Beyrouth d’antan, fouille dans les souvenirs et les partage avec certains qui s’en souviennent, la larme à l’œil. Infatigable, Samy Khayat qui fait le Gene Kelly avec ses claquettes : « Le jour où je ne pourrai plus en faire, dit-il, je m’arrêterai. » Pour l’instant, il ne s’arrête pas. Tel un bolide dont le moteur ronronne à fond, il vrombit, grimpe les escaliers, s’affuble de différents costumes de scène, mais plus que tout, il partage le rire avec l’audience. Cette audience qui a choisi de le suivre partout car elle l’apprécie fortement. Le menu du one man show est intarissable. Il aime la scène, certes. Il l’a toujours aimée, mais il aime plus que tout son public qui l’a toujours accompagné. Alors, pour être plus présent encore avec lui, il a décidé de le faire interagir avec lui. Ceux qui le désirent montent sur des planches improvisées, jouent, dansent avec des inconnu(e)s ou s’essayent même au karaoké. Chacun a un talent caché en lui. Chacun peut développer ce talent en étant acteur ou chanteur. Et cela, Samy Khayat le prouve constamment.



Pour mémoire
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