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Lifestyle - Quelqu’un m’a dit

Trois dames gagnantes à l’applaudimètre

De gauche à droite, Elsa Hokayem, Zeina Arida et Véronique Aulagnon. Photo Michel Sayegh

Zeina Arida, « chevalier »

Zeina Arida Bassil, « chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres ». La décoration lui a été remise, au nom du ministre français de la Culture, par Véronique Aulagnon, conseillère de coopération et d’action culturelle et directrice de l’Institut français du Liban. Une reconnaissance bien méritée pour la cofondatrice de la Fondation arabe pour l’image qu’elle a dirigée pendant 17 ans et qui depuis cinq ans joue un rôle déterminant pour faire du musée Nicolas Sursock une institution d’art moderne et contemporaine de référence. « L’an dernier, nous avons produit 15 expositions, organisé 90 programmes parallèles, numérisé 4 000 documents, tous mis à disposition des 2 000 utilisateurs de la bibliothèque. Une somme de travail énorme récompensée par le succès que connaît le musée, qui a accueilli, en 2018, 70 000 visiteurs. », a souligné Zeina Arida.

La cérémonie a regroupé au musée 130 invités. Des artistes, notamment Rima Amiouni, Gregory Buchakjian, Vartan Avakian, Joseph Saadé, Lamia Joreige, et Nabil Nahas, arrivé la veille de New York et pas complètement remis de ce long voyage et du décalage horaire. Les directrices des musées, Christiane Audi, Anne-Marie Afeiche, Leila Badr, Suzy Hakimian, Maya Haïdar Boustani et Nadine Panayot. Les présidentes des festivals de Baalbeck et d’al-Bustan, Nayla de Freige et Laura Lahoud. Présents également : Leila Ziadé, Renée Asmar, l’ancien ministre Georges Corm (et Hala), Nadine Begdache, Camille Tarazi, Christine Tohmé, Vasso Salam, Cyn Farah, May Daouk, Maya Bassil, Georgette Gébara, la première conseillère à l’ambassade Suisse Élisabeth Gilgen. Les familles Arida, Bassil et Najjar au complet, notamment l’époux de Zeina Karl Bassil et ses filles Iris et Lucie ; sa mère Leila Arida, sa tante Mona (et Georges) Hadjithomas, son oncle Samir (et Vivianne) Arida, ainsi que sa belle-mère Chadia Najjar.

Dans la joie, l’agitation et la bonne humeur, la cérémonie a été suivie d’un cocktail auquel ont pris part également Michel Hélou, Ziad Makhoul, Hanaa Jabbour, Hala Frangié, Nada Boulos, Joumana Rizk Yarak, Asma Andraos, Nadia Abillama, Farouk Abillama, Fadi Bustros, Rabeh Matar, Bassel Dalloul, Henry et Chérine Cattan, Roula Comati, Samar, Omar et Anaïs Boustani, Joe Hindi, Carla Khayat, et toute l’équipe du musée dont Elsa Hokayem, ainsi que les membres du comité d’administration, avec à leur tête le président Tarek Mitri.


Gaby au paradis !

En apprenant que Gaby Abisaab, épouse du chargé d’affaires de l’ambassade de l’ordre de Malte François Abisaab, était la nièce de Mgr Ignace Ziadé, qui a été archevêque maronite de Beyrouth pendant 40 ans, le pape François l’a prise tendrement dans ses bras pour l’embrasser. On imagine l’émotion de Gaby provoquée par cette accolade bénite, qui a eu lieu au Vatican où le souverain pontife a reçu la présidente de la fondation Imam Moussa Sadr et sa famille. Leur présence ensemble chez le pape est la preuve concrète de l’expression du vivre-ensemble. En effet l’ordre de Malte qui gère depuis des années le centre Siddikine, en collaboration étroite avec la Fondation Sadr, offre l’image d’une coopération intercommunautaire, rappelant ainsi la parole du saint pape Jean-Paul II : « Le Liban est plus qu’un pays, c’est un message de liberté et un exemple de pluralisme pour l’Orient et l’Occident. »

Outre le couple Abisaab, Rabab Sadr était accompagnée de ses fils, le vice-président de la Banque du Liban Raëd Charafeddine, et Najad Charafeddine, ainsi que de sa nièce, la fille de l’imam disparu, Maliha Sadr. Leur ami, le directeur général adjoint du Crédit libanais Michele Cherenti, et son épouse Bernadette étaient également présents.

Lors de cette visite, la famille Sadr a sollicité l’appui du pape pour la libération de l’imam, homme de dialogue et d’ouverture, et de ses compagnons, le cheikh Mohammad Yaacoub et le journaliste Abbas Badreddine, disparus en Libye en septembre 1977, il y a 42 ans.

À chacun d’eux le pape a offert la médaille en bronze du pontificat, gravée d’une phrase extraite de l’allocution radiophonique que le pape Pie XII avait prononcée à la veille de la Seconde Guerre mondiale : « Nulla e perdito con la pace » (Rien n’est perdu avec la paix).

L’entrevue avec le pape François a été suivie de la visite de la chapelle Sixtine et d’une rencontre avec le préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, le cardinal argentin Leonardo Sandri, qui connaît le Liban. En 2018, il s’était en effet rendu dans plusieurs camps de réfugiés pour y rencontrer les organisations caritatives présentes sur place ; et en 2016, il avait inauguré la chapelle de l’ordre de Malte à Chabrouh (Faraya). Avant leur départ de Rome, la famille de l’imam Sadr avait reçu à leur hôtel l’ambassadeur du Liban au Vatican, Farid el-Khazen.


Orchestre surprise dans la rue

Vendredi dernier, ce n’étaient pas les journalistes qui arpentaient la place de l’Étoile à l’affût des députés et des ministres pour les interroger sur les dernières nouvelles. C’est l’Academy Orchestra du Festival al-Bustan qui avait investi les lieux, s’offrant ainsi une nouvelle scène. Une idée géniale de Laura Lahoud, qui lance des concerts ouverts à tous, gratuits et sans réservation. La surprise était de taille pour les clients attablés dans les cafés voisins, et pour les nombreux amis qui se sont pressés sur les lieux, notamment Jean Oghassabian, Leila Chahid, Salim et Nawal Méouchy, Samia Debbané, Raymond Khalifé, Jean-Louis et Mado Meleriot, Hana Akkari, Zelpha Naufal, Joe et Hala Saddi, Ayman et Marie-Thérèse Mhanna, Camille Tarazi, Yolla Noujeim, Nelly Hélou, Ralph Fakhri et son fils, Karma Ekmekji et ses enfants, Izzat Kraytem, Christiane Makarem, Myriam Ramadan et son fils Karim, Naïla Chkaïbane, Joumana Jamhouri, Maria Chakhtoura, Habib Bassoul, Leslie Sayegh, Nada Massoud, et évidemment Myrna Boustani, Fouad el-Khazen et Samir Lahoud. Tous ont fait le plein de soleil et de musique, allant de Mozart aux Abba.

Cette première édition est suivie par un autre concert qui sera donné aujourd’hui de 15h à 18h aux Beirut Souks, devant l’ancien bâtiment de L’Orient-Le Jour. Au programme, du hip hop et Vivaldi. On y va tous !

ditavonbliss@hotmail.com

Zeina Arida, « chevalier » Zeina Arida Bassil, « chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres ». La décoration lui a été remise, au nom du ministre français de la Culture, par Véronique Aulagnon, conseillère de coopération et d’action culturelle et directrice de l’Institut français du Liban. Une reconnaissance bien méritée pour la cofondatrice de la...

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