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Campus - PARCOURS

Tatiana Salhab, jeune entrepreneuse : la passion et l’ambition pour moteur

Diplômée en gestion de finance et marketing, Tatiana Salhab a lancé, il y a un an, sa marque de vêtements, « Thin Line », alors qu’elle n’avait que 23 ans. Aujourd’hui, elle est certaine d’avoir bien fait de renouer avec sa passion de toujours, celle de la mode et du prêt-à-porter.

« Je ne sens même pas que je travaille ni que le temps passe quand je pratique mon métier ! Les idées me viennent comme une rivière », confie Tatiana Salhab.

À seulement 24 ans, Tatiana Salhab est déjà totalement engagée dans le domaine de la mode, avec trois points de vente à Beyrouth. Via le compte Instragram de sa marque Thin Line, elle reçoit des sollicitations du Liban, mais aussi de l’étranger.

Détenant un BA en gestion de finance et marketing, cette audacieuse jeune blonde a décidé de franchir le pas et d’embrasser une profession qui l’a toujours tentée. La mode est une passion qui l’accompagne depuis l’enfance. C’est dans les magazines de mode de sa mère qu’elle nourrit son imaginaire. Pour elle, les fêtes d’Halloween étaient une opportunité pour créer des costumes. « J’ai toujours eu cette envie de dessiner mes vêtements, de m’exprimer de cette façon », lance-t-elle, souriante.

Le tout premier pas dans le monde de la mode, Tatiana l’a effectué bien avant Thin Line. À 14 ans, l’année de son brevet, c’est le déclic ! Elle crée sa propre ligne de survêtements et de tee-shirts, sous le nom Tatiana, qu’elle vend lors d’un événement organisé dans une boutique, à Beyrouth. « J’ai voulu concevoir des survêtements stylés, pour ne pas avoir à acheter ce que les grandes marques nous imposent », explique-t-elle. Après cette brève expérience, Tatiana se concentre sur ses études et remet à plus tard la réalisation de son rêve.

À l’Université américaine de Beyrouth, elle opte pour une toute autre discipline. « Je savais que les études en gestion et marketing n’étoufferaient pas ma passion. Et je voulais avoir un plan B car ce diplôme est une assurance », assure Tatiana qui avoue que ses études l’ont aidée pour la création de sa marque.


Oser se distinguer et le montrer à travers ses créations
Parallèlement à ses études, fidèle à sa passion, elle expose sa vision de la mode dans un blog lancé en 2012 avec une amie, sur lequel les deux jeunes femmes exposent leurs choix d’habits et et décryptent les tendances du moment. Mais quand le phénomène des « influenceuses » prend de l’ampleur au Liban, elles décident de fermer leur blog. « Je ne voulais pas mener la vie que les autres attendaient de moi, ni chercher à les impressionner », explique Tatiana qui a aussi remarqué que le blog ne lui permettait pas d’exploiter tout son potentiel. Car si cette jeune femme a son mot à dire, c’est à travers ses créations qu’elle souhaite exprimer sa perception de la vie et sa personnalité. « Je ne souhaite pas me conformer à une image ou aux attentes des autres. La normalité est ma phobie, elle ne mène à rien ! lance-t-elle. D’ailleurs, ma mère m’a toujours poussée à me distinguer des autres et mon père à aller plus loin. »

Diplômée en 2016, elle effectue un stage, dans le domaine des réseaux sociaux, chez Élie Saab, ainsi qu’un autre dans une agence de branding, à Beyrouth. Puis elle occupe un poste de relations publiques à MBC, à Dubaï. Ces expériences l’ont aidée à trouver sa voie. « J’ai beaucoup appris mais j’avais tellement d’énergie et tellement à donner que ça ne me comblait pas du tout, je ne m’y retrouvais pas. J’avais envie de construire quelque chose moi-même », avoue Tatiana. Les horaires fixes, la routine derrière le bureau, ne sont pas faits pour elle. « J’aime sortir, expérimenter, toucher des tissus, vivre ma passion, nourrir ma créativité et mon imagination. Il suffit que je voie une veste pour imaginer une robe ! » dit-elle, avec une belle lueur dans ses yeux bleus.


« Donner confiance à la femme »
Un soir, laissant libre cours à son imagination, Tatiana Salhab se met à dessiner des maillots et des sorties de bain. « ne trouvant pas sur le marché ce que je cherchais, j’ai décidé de créer. J’ai cherché des tissus, j’ai trouvé un couturier et j’ai tout mis en place », se souvient la jeune femme. C’est avec cette collection qu’est née sa marque, Thin Line. « Si je n’allais pas réaliser mon rêve à 24 ans, quand allais-je le faire ? C’est maintenant que je peux me permettre d’échouer et de tout recommencer à zéro. »

Pour sa collection automne-hiver, elle conçoit des hauts, dont des tee-shirts et des bodies à col haut, des pièces simples qui se portent le jour, mais aussi d’autres, plus sophistiquées, réservées pour les soirées. « C’est un style un peu osé, je suis quelqu’un qui n’a pas peur de montrer. Mes créations sont faites pour donner confiance à la femme. Nous n’avons pas toutes la même morphologie, mais ceci ne doit pas nous empêcher de nous habiller comme nous le souhaitons, sans avoir à envier les autres », affirme-t-elle avec détermination.

Actuellement, Tatiana prépare la collection été, plus de douze pièces, entre sorties de bain et robes de soirées. « Il ne faut jamais se dire “je ne vais pas y arriver”. Il faut y aller et foncer, sans jamais se remettre en question. Il ne faut pas non plus ajourner son projet ou se lamenter. En fin de compte, tout est entre nos mains ! »

Cette jeune entrepreneuse dynamique pense déjà à ses futurs projets. Elle compte exposer à l’étranger, dans des boutiques pop-up, et en été dans des destinations plage. « J’ai une voie claire et tellement d’ambition ! J’ai hâte de voir ce que ma marque deviendra dans quelques années, et de récolter ce que je sème ! »



À seulement 24 ans, Tatiana Salhab est déjà totalement engagée dans le domaine de la mode, avec trois points de vente à Beyrouth. Via le compte Instragram de sa marque Thin Line, elle reçoit des sollicitations du Liban, mais aussi de l’étranger.Détenant un BA en gestion de finance et marketing, cette audacieuse jeune blonde a décidé de franchir le pas et d’embrasser une profession...

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