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Économie - Hydrocarbures offshore

Séminaire à Beyrouth sur la délimitation des frontières maritimes

Le séminaire sur la délimitation des frontières maritimes se poursuit aujourd’hui à la Maison de l’avocat, à Beyrouth. Photo P.H.B.

L’American University of Technology (AUT), en partenariat avec l’ordre des avocats de Beyrouth et l’université Aberdeen, a organisé un séminaire juridique de deux jours sur la délimitation des frontières maritimes et les conflits potentiels pouvant en découler, dans le cadre de l’exploration et la production d’hydrocarbures offshore. Ce séminaire, animé par deux spécialistes issus de l’université d’Aberdeen, au Royaume-Uni – John Patterson et Constantinos Yiallouridès –, a été l’occasion pour une trentaine d’avocats, d’étudiants en droit et de représentants de la société civile d’étudier les fondamentaux du droit relatif aux frontières maritimes internationales, tout en s’intéressant à différents cas de conflits et aux procédures adoptées pour les résoudre. Autant de questions centrales dans le contexte libanais, compte tenu du litige frontalier opposant le Liban à Israël. Ce litige découle du fait que l’État hébreu a décidé en 2011 d’officialiser sa zone économique exclusive en empiétant d’environ 850 km² sur celle du Liban – totalisant 22 730 km² – déclarée un an plus tôt par Beyrouth à l’ONU. La dernière tentative de médiation américaine entre Beyrouth et Tel-Aviv avait été menée l’an dernier par le sous-secrétaire d’État américain pour le Proche-Orient, David Satterfield, mais s’était soldée par un échec. Les responsables libanais se sont montrés fermes face aux demandes israéliennes et aux propositions de compromis énoncées par M. Satterfield. Le chef de l’État, Michel Aoun, s’est néanmoins prononcé en faveur d’un arbitrage international sur ce litige. De son côté, le ministre israélien de l’Énergie, Youval Steinitz, avait déclaré qu’« une solution diplomatique est préférable pour les deux parties ».

De son côté, le groupe pétrolier français Total, qui mène le consortium Total-ENI-Novatek ayant obtenu en février 2018 les licences d’exploration et de production des hydrocarbures offshore pour deux des dix blocs libanais, avait déclaré qu’il allait éviter de forer dans la zone contestée par Israël, dont une partie se trouve au sud du bloc 9 de la zone économique exclusive du Liban

L’American University of Technology (AUT), en partenariat avec l’ordre des avocats de Beyrouth et l’université Aberdeen, a organisé un séminaire juridique de deux jours sur la délimitation des frontières maritimes et les conflits potentiels pouvant en découler, dans le cadre de l’exploration et la production d’hydrocarbures offshore. Ce séminaire, animé par deux spécialistes...

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