Le leader druze libanais Walid Joumblatt a proposé samedi de revenir aux offres de la Caisse koweïtienne de développement ou du géant allemand Siemens pour régler le problème de l'électricité au Liban, quelques minutes après le discours du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, qui a suggéré d'accepter l'aide de l'Iran sur cette question.
"Concernant l'électricité, nous devons revenir aux offres de la Caisse koweïtienne de développement ou de Siemens. Nous remercions néanmoins la République islamique (d'Iran)", a écrit M. Joumblatt sur son compte Twitter.
Le nouveau gouvernement de Saad Hariri, qui a obtenu la veille la confiance du Parlement, a mis le problème de l'électricité en tête de ses priorités.
Le précédent ministre de l’Énergie et de l’Eau, César Abi Khalil, avait reçu en octobre dernier une délégation de Siemens, qui avait proposé auparavant de construire des centrales au gaz. General Electric, qui avait été conviée à la conférence de Paris en avril de l'année dernière, avait également affirmé être en mesure de construire des centrales électriques en huit mois.
Il y a près d'un an, le chef druze avait déjà proposé de faire appel à la caisse koweïtienne pour régler cette question.
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