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Liban - Focus

Les nouveaux venus au sein du gouvernement Hariri III

Le nouveau gouvernement de Saad Hariri, formé le 31 janvier, comprend 17 nouveaux venus.

Mansour Bteich, ministre de l’Économie (CPL, maronite)

Né en 1954 à Faraya, il est marié à Nada Kassis et père de quatre enfants. Directeur général à la Fransabank depuis 2005 et vice-président du conseil d’administration de la United Capital Bank du Soudan depuis 2006, il est président de la commission des études à l’Association des banques depuis 2013. Il est aussi membre du Conseil économique et social depuis 2017 où il préside la commission des affaires économiques.


Albert Serhane, ministre de la Justice (Michel Aoun, grec-orthodoxe)

Né à Bterram, dans le Koura, en 1950, Albert Serhane est marié et père de deux enfants. Il est détenteur d’un doctorat d’État en droit public de l’Université Saint-Joseph. Il a suivi une session en droit européen à Nancy, en France. Il a été nommé au Conseil d’État en 1977, puis conseiller en 1991 avant d’y être désigné président de chambre en 2003. Après avoir atteint l’âge de la retraite, il y a été nommé président de chambre honoraire. Auteur de nombreux ouvrages, Albert Serhane est également maître de conférences dans plusieurs universités du pays.


(Lire aussi : Gouvernement : le « miracle » a eu lieu, mais tout reste à faire)


Mohammad Choucair, ministre des Télécoms (Futur, sunnite)


Né en juin 1968, il est marié et père de quatre enfants. Il a fait des études de gestion en France et est PDG de deux compagnies, Echtab et Ekar. Il est aussi membre du conseil d’administration de Patchi international et membre associé de Star Brands spa-Algérie, de Procter and Gamble et de Nestlé. Il est depuis juillet 2018 membre du conseil d’administration de Solidere. Cette même année, il succède à Adnan Kassar à la tête du patronat libanais. Entre autres fonctions qu’il continue d’occuper, il est membre du comité administratif du Conseil économique et social et consul honoraire des îles Fidji.


Hassan Lakkis, ministre de l’Agriculture (Amal, chiite)

Né en 1965 à Bouday, à Baalbeck, Hassan Lakkis est marié à Wala’ Ahmad Diab et père de trois enfants. Détenteur d’un doctorat et d’un DEA en génie mécanique de l’Institut national des sciences appliquées (INSA) de Toulouse ainsi que d’un diplôme en génie mécanique de l’université Techrine à Lattaquié, en Syrie, il est professeur à la faculté de génie de l’Université libanaise. Membre du bureau politique d’Amal entre 2012 et 2014, il est actuellement président du bureau de l’éducation au sein de ce mouvement.


(Lire aussi : Les principaux défis socio-économiques du gouvernement Hariri III)


Hassan Mrad, ministre d’État pour le Commerce extérieur (Michel Aoun, sunnite)

Né à Sao Paulo, au Brésil, en 1976, Hassan Mrad est marié et père de deux enfants. Il est, depuis 2005, vice-président de la Lebanese International University et, depuis 2004, directeur des associations al-Ghad al-Afdal (Un meilleur avenir). Il est également membre du bureau politique du parti al-Ittihad, ainsi que des conseils d’administration de l’association du développement socio-culturel et de l’association al-Wafa’.

Camille Abousleiman, ministre du Travail (FL, maronite)

Né en 1959 à Mtein, Camille Abousleiman est marié et père de deux enfants. Il est détenteur de deux masters en droit de l’Université Saint-Joseph et l’Université de Harvard, ainsi que d’une maîtrise de la faculté Fletcher de droit et de diplomatie à Boston, aux États-Unis. Membre des ordres des avocats de Beyrouth et de New York, Camille Abousleiman est associé principal du Cabinet Dechert et une sommité dans le secteur des marchés émergents et des marchés financiers internationaux. Classé par le Financial Times comme l’un des dix meilleurs avocats financiers en Europe, il a reçu, en 2017, le prix d’excellence pour l’ensemble de ses réalisations par The International Financial Law Review. En 2018, il a été nommé le négociateur de l’année par The American Lawyer. Camille Abousleiman est membre actif dans de nombreuses associations et l’un des fondateurs de la Lebanese International Finance Executives (LIFE). À travers l’association Chaker Abousleiman, il octroie des bourses universitaires aux étudiants libanais remarquables.


(Lire aussi : La fin du suspense, le décryptage de Scarlett HADDAD)


Fady Jreissati, ministre de l’Environnement (CPL, grec-catholique)

Né en 1972, il est marié à Joumana Ataya et père de trois filles. Diplômé de gestion et de sciences politiques de l’Université américaine, il est membre actif du CPL depuis 1989. Il est à la tête de l’ONG Lebanese National Energy, une association à but non lucratif dont l’objectif est de dynamiser l’économie locale. Il est directeur exécutif de Sakr Real Estate et fondateur de Pinnacle Events, une compagnie qui organise des événements au Liban et au Qatar. Il a notamment organisé dans le Golfe le 18e congrès des pays membres de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.


Saleh Gharib, ministre d’État pour les Affaires des réfugiés (Michel Aoun, druze)

Né à Kfarmatta (caza de Aley), en 1980, il est marié à Dina Mdah et père de trois enfants. Il est le neveu d’un dignitaire druze, le cheikh Nassereddine Gharib. Diplômé de gestion de la LAU (2002), il a été directeur logistique de la société Transmed jusqu’en 2018. Actuellement, il est le directeur général de la compagnie Hechmé Logistics Group.


(Lire aussi : Quels rapports de force dans un gouvernement de minorités)


Adel Afiouni, ministre d’État pour les Technologies de l’information (Futur-Mikati, sunnite)


Adel Afiouni est né en 1969. Il est diplômé de l’École polytechnique et est détenteur d’un master de génie de communication de l’École nationale supérieure de communication et d’un master de finances de l’Université Panthéon Sorbonne. Directeur bancaire et expert dans l’économie des pays en voie de développement, il a à son actif une expérience de plus de vingt-cinq ans au sein de banques d’investissement internationales à Paris, à New York et à Londres, au nombre desquelles le Crédit Suisse à Londres, où il a occupé entre 1999 et 2018 des postes de direction dans le secteur des marchés financiers et celui du financement des gouvernements, des institutions et des sociétés dans les pays émergents.


Jamil Jabak, ministre de la Santé (Hezbollah, chiite)


Né en 1956 à Baalbeck, Jamil Jabak est marié et père de quatre enfants. Il est également le médecin personnel du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Il a suivi des études de médecine en Croatie et s’est spécialisé en médecine interne à l’Université américaine de Beyrouth et à l’hôpital al-Makassed. De 1978 à 1995, il a été professeur en sciences cliniques à la faculté de médecine de l’Université libanaise. Il est également conférencier auprès de compagnies pharmaceutiques et président du corps médical à l’hôpital al-Sahel. Jamil Jabak est membre de la Société européenne de cardiologie.


(Lire aussi : La composition du nouveau gouvernement Hariri)


Richard Kouyoumjian, ministre des Affaires sociales (FL, arménien-catholique)


Né en 1962 à Batha, dans le Kesrouan, il est marié à Rawya Abi Younès et père de deux filles. M. Kouyoumjian a fait ses études au Lycée du Sacré-Cœur, à Aix-en Provence, et au Collège central à Jounieh. Docteur en chirurgie dentaire de l’Université Saint-Joseph, il détient également un diplôme d’études supérieures en médecine dentaire et biologie orale de l’Université de Maryland, Baltimore (1997). En 2008, il décroche un diplôme d’études supérieures en politique internationale de l’Institute of Word Politics, Washington.

Candidat malheureux au siège arménien catholique de Beyrouth I aux élections de 2009 et de 2018, il a occupé plusieurs fonctions au sein des FL, dont la présidence de l’organisation des étudiants FL en 1986-1987, ainsi que la direction du secteur de l’éducation au sein de la Fondation de solidarité sociale 1987-1989.


Ghassan Atallah, ministre d’État pour les Déplacés (CPL, grec-catholique)


Né en 1972 à Botmé dans le Chouf, il est marié à Céline Njeim et père de trois enfants. Détenteur d’un diplôme d’études supérieures en sciences laboratoires dentaires de l’Université du Caire, il est directeur général et partenaire fondateur de la compagnie Picodente pour les équipements dentaires et membre du syndicat des laboratoires dentaires depuis 1998. Candidat du CPL au siège grec-catholique du Chouf-Aley aux élections de 2018, il est membre actif du CPL depuis 1992, en charge du dossier des relations entre le CPL et le PSP au Chouf.


(Lire aussi : Saad Hariri : récit d’un parcours heurté)


Mahmoud Qomati, ministre d’État pour les Affaires du Parlement (Hezbollah, chiite)

Né en 1953 à Haret Hreik, il est marié et père de 7 enfants. Détenteur d’un diplôme en sociologie, il a enseigné la langue et les lettres arabes dans plusieurs écoles publiques. Il fait partie des fondateurs du Hezbollah, au sein duquel il a occupé plusieurs postes dont celui de vice-président du bureau politique. Avant sa nomination, il était en charge du dossier des relations avec les différentes parties libanaises au sein du Hezbollah.


Mohammad Daoud, ministre de la Culture (Amal, chiite)

Il est né en 1981 et est marié. Il est détenteur d’un diplôme en biologie de l’Université américaine de Beyrouth. Il a effectué une année de recherches en sciences fondamentales au département de chimie de l’AUB et suivi une formation au sein de l’unité des soins intensifs. Il est détenteur d’un certificat de formation ATLS (Advanced Trauma Life Support – Soutien avancé au maintien des fonctions vitales).


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Mansour Bteich, ministre de l’Économie (CPL, maronite)Né en 1954 à Faraya, il est marié à Nada Kassis et père de quatre enfants. Directeur général à la Fransabank depuis 2005 et vice-président du conseil d’administration de la United Capital Bank du Soudan depuis 2006, il est président de la commission des études à l’Association des banques depuis 2013. Il est aussi membre du...

commentaires (2)

Le seul qu'il n'est pas sympathique c'est le ministre de la culture , est ce qu'il parle francais le Mr. " Amal "?

Eleni Caridopoulou

15 h 57, le 01 février 2019

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Commentaires (2)

  • Le seul qu'il n'est pas sympathique c'est le ministre de la culture , est ce qu'il parle francais le Mr. " Amal "?

    Eleni Caridopoulou

    15 h 57, le 01 février 2019

  • "PANDORA BOX " est finalement ouverte !

    Gaby SIOUFI

    10 h 56, le 01 février 2019

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