La formation du nouveau gouvernement, présidé par Saad Hariri a été annoncée jeudi, plus de huit mois après des consultations parlementaires non contraignantes menées le 28 mai par M. Hariri, désigné le 24 mai par le président de la République libanaise, Michel Aoun, pour former ce cabinet.
Le second gouvernement du mandat du chef de l'Etat, élu le 31 octobre 2016, comprend 30 ministres, dont quatre femmes et huit ministres d'Etat, répartis à parts égales entre chrétiens et musulmans. Les principales formations politiques sont représentées dans le cabinet, qui compte également des ministres nommés par le chef de l'Etat, dont un ministre représentant les six députés sunnites pro-8 Mars. Les Kataëb sont, pour leur part, absents du nouveau cabinet.
Le nouveau gouvernement tiendra sa première réunion samedi à 11h30, au palais de Baabda, sous la présidence du chef de l'Etat. Cette réunion sera consacrée à la rédaction de la déclaration ministérielle.
Voici la composition officielle du gouvernement :
- Président du Conseil des ministres : Saad Hariri (Futur, sunnite)
Photo AFP
- Ministre sans portefeuille et vice-président du Conseil : Ghassan Hasbani (Forces libanaises, grec-orthodoxe)
Photo Ani
- Ministre des Affaires étrangères et des Émigrés : Gebran Bassil (Courant patriotique libre, maronite)
Photo Michel Sayegh
- Ministre de la Défense nationale : Élias Bou Saab (Michel Aoun, grec-orthodoxe)
Photo OLJ
- Ministre des Finances : Ali Hassan Khalil (Amal, chiite)
Photo Ani
- Ministre de l'Intérieur et des Municipalités : Raya Hassan (Futur, sunnite)
Photo d'archives OLJ
- Ministre de l'Éducation : Akram Chehayeb (Parti socialiste progressiste, druze)
Photo d'archives OLJ
- Ministre de l'Énergie et de l'Eau : Nada Boustani (CPL, maronite)
Photo tirée de la page Facebook de Nada Boustani Khoury
- Ministre de la Justice : Albert Serhane (Michel Aoun, grec-orthodoxe)
Albert Serhan avec le président Aoun. Photo tirée d'une page Facebook du CPL
- Ministre de la Santé : Jamil Jabak (Hezbollah, chiite)
Photo Hoda Chédid
- Ministre des Télécommunications : Mohammad Choucair (Futur, sunnite)
Capture d'écran YouTube
- Ministre des Travaux publics et des Transports : Youssef Fenianos (Marada, maronite)
Photo Ani
- Ministre de l'Agriculture : Hassan Lakkis (Amal, chiite)
Photo tirée de Facebook
- Ministre de la Culture : Mohammad Daoud (Amal, chiite)
Photo Hoda Chédid.
- Ministre de l'Économie et du Commerce : Mansour Bteich (CPL, maronite)
Mansour Bteich et le président Aoun. Photo tirée de la page Facebook de la municipalité de Faraya.
- Ministre de l'Environnement : Fady Jreissati (CPL, grec-catholique)
Photo Ani
- Ministre de l'Industrie : Waël Bou Faour (PSP, druze)
Photo d'archives OLJ
- Ministre de l'Information : Jamal Jarrah (Futur, sunnite)
Photo Ani
- Ministre de la Jeunesse et des Sports : Mohammad Fneich (Hezbollah, chiite)
Photo Ani
- Ministre du Tourisme : Avedis Guidinian (Tachnag, arménien-orthodoxe)
Photo d'archives OLJ
- Ministre du Travail : Camille Abousleiman (FL, maronite)
Photo fournie par les FL
- Ministre des Affaires sociales : Richard Kouyoumjian (FL, arménien-catholique)
Photo fournie par les FL
Ministres d’État
- Ministre d'État pour les Affaires de la présidence : Salim Jreissati (Michel Aoun, grec-catholique)
Photo Ani
- Ministre d'État pour le Commerce extérieur : Hassan Mrad (Michel Aoun, sunnite)
Photo tirée de Facebook
- Ministre d'État pour les Affaires du Parlement : Mahmoud Qomati (Hezbollah, chiite)
Photo d'archives OLJ
- Ministre d’État pour l'insertion sociale et économique de la Jeunesse et des Femmes : Violette Khairallah Safadi (Futur, grec-orthodoxe)
Photo tirée de la page Facebook de Violette Khairallah Safadi
- Ministre d’État de la Réforme administrative :May Chidiac (FL, maronite)
Photo fournie par les FL
- Ministre d’État pour les technologies de l'information : Adel Afiouni (Futur-Mikati, sunnite)
Photo tirée de Twitter
- Ministre d’État pour les Réfugiés : Saleh Gharib (Michel Aoun, druze)
Photo Ani
- Ministre d’État pour les Déplacés : Ghassan Atallah (CPL, grec-catholique)
Photo Ani
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Eclairage
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Difficile de comprendre que M. Khalil ait rempilé aux Finances. Ses rares faits d'armes connus (de moi en tout cas), c'est d'avoir laissé filer le déficit budgétaire puis d'avoir foutu le b. en disant que l'Etat allait demander la restructuration de sa dette. Pour le grand argentier de l'Etat, c'est plus que fâcheux.il méritait d'être "remercié" rien que pour ça.
17 h 09, le 02 février 2019