À l’issue de sa réunion hebdomadaire, le parti Kataëb a mis en garde contre un nouvel épisode de déchets dans les rues, à la veille de la fermeture précoce de la décharge de Bourj Hammoud-Jdeidé en avril (selon un communiqué récent de l’entrepreneur en charge du site), et sans alternative prête, deux ans et demi après son ouverture. « Le parti Kataëb appelle le parquet financier à se saisir du dossier et à lancer une enquête sur la conformité du travail effectué avec la décision initiale du Conseil des ministres, d’autant plus que le plan d’origine prévoyait une capacité d’enfouissement de quatre ans », souligne le communiqué.
Rappelons que le plan d’urgence en question avait été adopté en 2016 pour mettre fin à la crise des déchets résultant de la fermeture de la décharge de Naamé, qui desservait Beyrouth et le Mont-Liban. Les deux décharges côtières de Bourj Hammoud et Costa Brava ont été construites pour la remplacer. Costa Brava est déjà en cours d’agrandissement, mais il y avait, dans le cas de Bourj Hammoud, un refus de cette éventualité, d’autant plus qu’il existe des difficultés dans ce cas puisqu’il faudra déplacer les pipelines des sociétés pétrolières et le port de pêche de la localité.
Le parti Kataëb a également demandé une enquête parlementaire « sur les causes de la négligence des ministères et administrations concernés à trouver une alternative ». Il les a accusés « de mettre à nouveau les citoyens devant des choix l’un plus mauvais que l’autre, à savoir les déchets dans les rues ou l’agrandissement de la décharge ».
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