Faire serment ou jurer, c’est prendre Dieu à témoin de ce que l’on affirme. C’est invoquer la véracité divine en gage de sa propre véracité. Le serment engage le nom du Seigneur.
La « parole » humaine est en accord ou en opposition avec Dieu qui est la vérité même. Lorsqu’il est véridique et légitime, le serment met en lumière le rapport de « la parole humaine à la vérité de Dieu ». Le faux serment appelle Dieu à témoigner d’un mensonge.
On entend par « parjure » celui qui, sous serment, fait une promesse qu’il n’a pas l’intention de tenir, ou qui, après avoir promis sous serment, ne s’y tient pas. Le parjure constitue un manque grave de respect envers le Seigneur de toute parole. S’engager par serment à faire une œuvre mauvaise est contraire à la sainteté du nom divin. Le Christ nous commande de ne pas jurer du tout. Que notre langage soit : « Oui, oui » ; « Non, non ». Le Christ enseigne que tout serment implique une référence à Dieu et que la présence de Dieu et de sa vérité doit être honorée en toute parole. La discrétion du recours à Dieu dans le « langage » va de pair avec l’attention respectueuse à sa présence, attestée ou bafouée, en chacune de nos affirmations.
Les « jurons », qui font intervenir le nom de Dieu ou des saints, sans intention de blasphème, sont un manque de respect envers le Seigneur. Il est interdit aussi l’usage répété du nom divin pour des futilités. Le nom de Dieu et de Ses saints est grand là où on les prononce avec le respect dû à leur majesté. Le nom de Dieu et de Ses saints est grandiose là où on Le nomme avec vénération et la crainte de L’offenser.
Le respect du nom de Dieu et de Ses saints proscrit le « faux serment ou l’insulte ». La réprobation du faux serment est un devoir envers Dieu, comme Créateur et Seigneur, Dieu est la règle de toute vérité.
commentaires (2)
BLASPHEMATEURS ET PARJURES A LA PELLE DANS CE MONDE OU LE VICE PREVAUT SUR LA VERTU !
LA LIBRE EXPRESSION
10 h 01, le 19 janvier 2019