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Nos Lecteurs ont la Parole - par Éliane KONISKI

À vau-l’eau !

Le destin de ce pays est-il, chaque hiver ou début d’hiver, de voir des milliers de ses concitoyens noyés dans des fleuves d’eau avant que ne s’en émeuvent quelques responsables et essaient de trouver des solutions immédiates mais précaires aux catastrophes qui en découlent (c’est le cas de le dire…) ?

Quelle ironie que de voir un ministre s’indigner de cette situation et un autre demander des comptes à certains entrepreneurs pour soi-disant lutter contre la corruption alors que ce pays rongé jusqu’à l’os par cette fameuse corruption n’a jamais fait l’objet d’enquêtes à ce sujet lorsque le ministre avait pleins pouvoirs (avant la période d’expédition des affaires courantes). Les problèmes doivent être anticipés en amont et non traités a posteriori comme nous en en avons malheureusement l’habitude dans ce pays…

Pourquoi faut-il à chaque fois que cela arrive – et cela n’est point dû à une catastrophe naturelle imprévue comme un tremblement de terre mais tout simplement une tempête bien annoncée plusieurs jours à l’avance par les services météorologiques –, pourquoi faut-il que cela engendre des catastrophes (moins naturelles) sur le plan de l’infrastructure de ce pays qui réellement va à vau-l’eau !

Ne nous suffit-il pas qu’une poignée de responsables (peu responsables…) nous fassent poireauter des mois durant avant de pouvoir former un gouvernement ?

Que certains songent même à augmenter le nombre des ministrables pour trouver une « solution » à cette impasse gouvernementale donc obérer encore plus ce pays surendetté rien que pour satisfaire les uns et les autres de ces sangsues qui nous saignent ! C’est vraiment surréaliste !

Pourquoi ne pas se suffire d’une dizaine de ministres non affiliés à des partis et donc relativement neutres mais qui soient bien qualifiés chacun dans son domaine respectif pour gérer les affaires de ce pays déliquescent !

Que cela plaise ou non à nos chefs politiques, le citoyen lambda n’en a cure et ne demande qu’à pouvoir vivre en paix dans un pays doté du minimum requis sur le plan des infrastructures, de la santé, de l’emploi, etc.

Il est grand temps pour le chef du gouvernement de prendre cette initiative sans plus tergiverser ni écouter les propositions des uns et des autres et qu’il soit en cela fermement appuyé par le président de la République avant que le mandat de ce dernier ne finisse lui aussi à vau-l’eau…


Le destin de ce pays est-il, chaque hiver ou début d’hiver, de voir des milliers de ses concitoyens noyés dans des fleuves d’eau avant que ne s’en émeuvent quelques responsables et essaient de trouver des solutions immédiates mais précaires aux catastrophes qui en découlent (c’est le cas de le dire…) ? Quelle ironie que de voir un ministre s’indigner de cette situation et un...

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