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Dernières Infos - Liban

Formation du gouvernement : "Je ne suis plus concerné", affirme Abbas Ibrahim

Le directeur de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, le 23 mai 2018. Photo d'archives REUTERS/Jamal Saidi

Le directeur de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, a affirmé jeudi qu'il n'était plus concerné par la formation du gouvernement de Saad Hariri, après l'échec de la médiation qu'il avait menée entre les partis politiques à la demande du chef de l'Etat, Michel Aoun. "Je ne suis plus du tout concerné par cette question", a dit le général Ibrahim à sa sortie d'une réunion à Aïn el-Tiné avec le président du Parlement Nabih Berry.

La formation du gouvernement, qui semblait imminente à la veille des fêtes de fin d'année, paraît totalement bloquée et reportée sine die. Le processus continue de buter sur le fameux obstacle sunnite, né de l’insistance des six députés hostiles au Courant du Futur – et bénéficiant de l'appui décisif du Hezbollah – à prendre part au cabinet. Dans ce contexte, le Hezbollah fait porter la responsabilité du blocage de la formation du cabinet au Premier ministre désigné Saad Hariri. Ce dernier accuse pour sa part le parti chiite d'entraver cette formation.

Il y a quelques jours, M. Berry avait proposé que le gouvernement sortant avalise le budget 2019 en période d’expédition des affaires courantes.

Sur un autre plan, Abbas Ibrahim a commenté la tenue du sommet économique et social arabe à Beyrouth dimanche, et l'absence d'une délégation libyenne après les pressions effectuées par le président Berry et ses partisans.

Des diplomates libyens ont été refoulés à l'aéroport de Beyrouth après le refus des autorités libanaises de leur accorder des visas d'entrée. "Ce qui compte en premier lieu pour moi, c'est la sécurité du Liban seulement", a commenté le général Ibrahim.

La participation de la Libye, que le Liban tient pour responsable de la disparition en 1978 de l'imam Moussa Sadr, ainsi que celle de la Syrie, ont provoqué de vives polémiques à Beyrouth. Finalement, Tripoli ne participera pas au sommet, après les protestations du président Berry, qui dirige le mouvement Amal fondé par l'imam Sadr, et les agissements de certains de ses partisans dans la rue. Quant à la Syrie, exclue par la Ligue arabe en 2011 après le début du soulèvement contre le régime du président Bachar el-Assad, elle restera absente de ce sommet, sa réintégration au sein de la Ligue n'ayant toujours pas fait l'unanimité de ses membres.

Le directeur de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, a affirmé jeudi qu'il n'était plus concerné par la formation du gouvernement de Saad Hariri, après l'échec de la médiation qu'il avait menée entre les partis politiques à la demande du chef de l'Etat, Michel Aoun. "Je ne suis plus du tout concerné par cette question", a dit le général Ibrahim à sa sortie d'une réunion à Aïn...