Brèves

Cyclisme

Quintana à la poursuite

du « rêve en jaune »

Le cycliste colombien Nairo Quintana essaiera à nouveau de réaliser son rêve de victoire sur le Tour de France en 2019 en tant que leader de Movistar, a annoncé hier le directeur de l’équipe espagnole, Eusebio Unzué. « Avec Nairo, nous voulons nous concentrer sur le Tour et ensuite sur la Vuelta », a déclaré Unzué lors de la présentation de l’équipe pour 2019 à Madrid. « Nous aimerions que ce soit l’un des objectifs à atteindre cette année : la victoire dans un Grand Tour », a-t-il ajouté. Quintana sera notamment accompagné dans cette quête par le vétéran de 38 ans Alejandro Valverde, champion du monde 2018, et par un autre Espagnol, Mikel Landa. « Nous continuons de rêver, nous continuons à nous entraîner dur (…) », a pour sa part déclaré Quintana. Vainqueur du Giro 2014 et de la Vuelta 2016, le Colombien continue sa poursuite du « rêve en jaune » sur la Grande Boucle, seul Grand Tour qui lui manque encore.

Pozzato met fin à sa carrière

Le cycliste italien Filippo Pozzato, vainqueur du classique Milan-Sanremo en 2006, a annoncé hier sur son compte Facebook qu’il mettait fin à sa carrière. Pozzato (37 ans) était professionnel depuis 2000. Il s’était illustré dès 2003 en remportant la course Tirreno-Adriatico à 21 ans seulement. Sa plus belle victoire reste Milan-Sanremo, mais il a aussi gagné le classique de Hambourg en 2005 et a été champion d’Italie en 2009. Il a également remporté deux étapes du Tour de France en 2004 et 2007, et une étape du Tour d’Italie en 2010. « Je peux dire aujourd’hui que mon rêve d’enfant s’est réalisé. Et sans que je m’en rende compte, tout est déjà fini », a écrit Pozzato sur Facebook, reconnaissant qu’il n’avait « pas toujours réussi à exprimer au mieux (son) talent ». « J’ai tout de même réussi à réaliser certains de mes rêves, comme Milan-Sanremo en 2006 », a-t-il ajouté.

Ski alpin

À Val Gardena, Stuhec renoue avec la victoire

Championne du monde de descente en 2017, la skieuse slovène Ilka Stuhec a renoué avec le succès après une grave blessure à un genou qui l’a privée de toute la saison dernière en remportant hier la descente de Coupe du monde de Val Gardena (Italie). Sur la piste Saslong de Val Gardena, descendue pour la première fois par les femmes en Coupe du monde, Stuhec a devancé les skieuses italienne Nicol Delago de 14/100es de seconde et autrichienne Ramona Siebenhofer de 51/100es de seconde.

Surf

Un nouveau titre mondial

pour Medina

Sacré une première fois en 2014, Gabriel Medina a de nouveau porté très haut le surf brésilien en décrochant le titre mondial sur la mythique vague appelée Pipeline, sur l’île d’Oahu dans l’archipel de Hawaï (océan Pacifique), lors de la dernière étape du circuit pro. Le surfeur de 24 ans a non seulement coiffé la couronne, mais aussi remporté cette ultime étape de légende pour la première fois de sa carrière. Il aura ainsi fallu attendre la dernière étape du circuit pour couronner le roi 2018. Medina, qui a connu un début de saison difficile, s’est imposé en finale face à son rival pour le titre mondial, l’Australien Julian Wilson, qui termine 2e au classement mondial.

Corée du Sud

Une championne olympique accuse son coach d’abus violents

Shim Suk-hee, double médaillée d’or aux Jeux olympiques, s’est effondrée en sanglots en racontant devant un tribunal sud-coréen les années d’abus endurés aux mains de son entraîneur. La patineuse de short-track, âgée de 21 ans, a quatre médailles olympiques à son compteur, dont l’or en relais aux JO de Sotchi en 2014 et à domicile à Pyeongchang, en février dernier. Devant le tribunal de Suwon, au sud de Séoul, elle a accusé son entraîneur Cho Jae-beom de l’avoir frappée depuis ses 7 ans, jusqu’à lui briser les doigts avec un bâton de hockey, la « traumatisant profondément ». À mesure qu’elle grandissait, les violences augmentaient aussi, a-t-elle ajouté. Quelques semaines avant les JO d’hiver de Pyeongchang, « il m’a donné des coups de pied et de poing si forts, surtout à la tête, que je me suis même dit : “Je pourrais vraiment mourir” », a-t-elle relaté. Dans une société très concurrentielle, gagner dans l’arène sportive compte plus que tout, et les entraîneurs ont un énorme pouvoir sur la carrière des jeunes athlètes. Les abus physiques et verbaux sont fréquents, et ceux qui les dénoncent sont souvent ostracisés en tant que « traîtres ». M. Cho a avoué aux policiers avoir frappé la jeune patineuse ainsi que trois autres athlètes afin « d’améliorer leurs performances ». En première instance, il avait été condamné à dix mois de prison, mais avait fait appel. La jeune femme a ajouté que M. Cho lui avait fait subir un « lavage de cerveau ». Il la menaçait de mettre fin à sa carrière sportive si jamais elle parlait des abus. Toute sa vie, a-t-elle raconté, elle a été « paralysée par une peur et une angoisse extrêmes » vis-à-vis du coach. « Je suis en traitement psychologique pour dépression, angoisses, troubles du sommeil et stress post-traumatique », a-t-elle dit. L’équipe féminine de curling, autre star des JO d’hiver, avait aussi accusé son encadrement d’abus verbaux et d’exploitation.

Boxe

Nasukawa veut « surprendre » Mayweather

Le champion japonais de kickboxing Tenshin « Ninja Boy » Nasukawa a déclaré hier vouloir utiliser l’élément de surprise pour battre la légende américaine de la boxe Floyd Mayweather dans leur combat le 31 décembre au Japon. « Je veux lui botter le cul », a déclaré le kickboxer au visage juvénile, âgé de 20 ans, après une séance d’entraînement à Matsudo, près de Tokyo. « Je veux faire des mouvements surprenants », a expliqué le boxeur japonais. Mayweather, âgé de 41 ans, a amassé près d’un milliard de dollars sur les rings durant sa carrière, ce qui lui a valu le surnom de « Money ». L’Américain est resté invaincu dans toute sa carrière professionnelle (50 victoires, dont 27 avant la limite) et a été sacré champion dans cinq catégories de poids différentes. Nasukawa, considéré comme un prodige dans les cercles de boxe japonais, est invaincu comme Mayweather (28 victoires, dont 21 par K-O). Il compte en outre 4 succès en 4 matches en MMA (Mixed Martial Arts). Les organisateurs ont précisé que ce combat se disputerait selon les règles de la boxe anglaise, sans arbitre, et qu’il n’entrerait pas dans les palmarès officiels de Mayweather et de Nasukawa.