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Moyen Orient et Monde - Quatrième conférence des dialogues méditerranéens

Une plate-forme pour permettre à l’Europe, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient de se rencontrer

La quatrième conférence des dialogues méditerranéens est organisée conjointement par le ministère italien des Affaires étrangères et l’Institut italien pour les études politiques internationales (ISPI).

Il y a quatre ans, le ministre italien des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni, avait pris l’initiative d’organiser tous les ans à Rome des dialogues méditerranéens. L’idée est que l’Italie avec son histoire est un pays européen proche de toute la Méditerranée, depuis le temps où cette mer était appelée par les Romains de l’Antiquité « Mare Nostrum ».

De mercredi à samedi, s’est tenue donc dans la capitale italienne la quatrième conférence des dialogues méditerranéens, dont les réunions préparatoires ont été organisées conjointement par le ministère italien des Affaires étrangères et l’Institut italien pour les études politiques internationales (ISPI).

Cet événement, qui avait cette année pour thème « Au-delà de la crise : un agenda positif », a rassemblé 450 personnes, des experts venus de tous les horizons ainsi que des « decision makers » des pays de la Méditerranée et d’ailleurs, notamment le président irakien

Barham Saleh, les ministres italien, russe, iranien, irakien, jordanien, palestinien et japonais des Affaires étrangères, respectivement Enzo Moavero Milanesi, Sergueï Lavrov, Mohammad Jawad Zarif, Mohammad Ali Hakim, Ayman Safadi, Riyad el-Maliki et Taro Kono, ainsi que le secrétaire général de la Ligue arabe Mohammad Abou el-Gheit, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, l’émissaire spécial des Nations unies pour la Syrie, Stefan de Mistura, et le sous-secrétaire d’État américain pour les Affaires politiques, David Hale.

Alors que les hommes politiques ont présenté les aspirations de leurs pays, notamment en matière d’économie et de paix, les experts ont planché sur des thèmes tels que le conflit au Yémen, les sanctions américaines contre l’Iran, l’emploi des jeunes au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, le dossier du gaz et du pétrole, la cybersécurité et la sécurité physique en Méditerranée, les migrations, les médias, les projets d’infrastructure, l’action humanitaire et le rôle des femmes en Méditerranée.

La plate-forme des dialogues méditerranéens permet d’identifier les dossiers les plus intéressants et les besoins les plus pressants de la région. Elle a pour but de déclencher le dialogue entre les experts et les leaders politiques en vue de penser des solutions.

Cette année l’accent a été mis sur la défaite du groupe État islamique en Irak et l’avenir et la reconstruction du pays. Au programme, également, les gisements de gaz naturel à l’est de la Méditerranée et la situation en Syrie.

Il y a quatre ans, le ministre italien des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni, avait pris l’initiative d’organiser tous les ans à Rome des dialogues méditerranéens. L’idée est que l’Italie avec son histoire est un pays européen proche de toute la Méditerranée, depuis le temps où cette mer était appelée par les Romains de l’Antiquité « Mare Nostrum ». De...

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