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Athènes veut aborder avec Ankara la question de la gestion du flux migratoire

Le ministre grec de la Politique migratoire Dimitris Vitsas a annoncé jeudi avoir invité à Athènes en janvier le ministre turc de l'Intérieur Suleyman Soylu pour aborder la question de la gestion du flux migratoire entre les deux pays, en hausse de 14% sur un an. "Nous essayons de nous préparer pour parer à toute éventualité en excluant toutefois une situation similaire à celle de 2015 quand un million de personnes étaient passées en Europe", a dit Dimitris Vitsas lors d'un point de presse.

Le pacte entre Ankara et l'Union européenne signé en mars 2016 a limité d'une manière significative le flux migratoire depuis la Turquie, mais une reprise a commencé à apparaître cette année.

Le ministre a annoncé une rencontre prochainement entre les directeurs des gardes-côtes grec et turc tandis que des responsables de la police des deux pays ont déjà commencé à discuter à la frontière terrestre greco-turque (nord-est). C'est à cette frontière que le flux migratoire a enregistré une hausse considérable "passant de 5.400 en 2017 à 14.000 en 2018", selon le ministre. Cette augmentation a été accompagnée par une série d'accidents de la route meurtriers ces dernières semaines dans le nord, qui ont fait 13 morts, a déploré le ministre.

Des réseaux de trafiquants entassent des dizaines de migrants dans des voitures, conduites par des jeunes passeurs, qui roulent à grande vitesse pour échapper aux contrôles policiers.
Quant à la frontière maritime entre les deux pays, 28.000 personnes ont franchi la mer Egée depuis les côtes occidentales turques et sont arrivées sur les îles grecques contre 30.500 l'année dernière.

Au total en Grèce vivent actuellement 65.000 migrants et réfugiés dont 20.000 dans des camps insalubres sur des îles grecques, qui disposent d'une capacité très inférieure.

Le ministre a promis la création de nouveaux logements pour 24.000 personnes en Grèce continentale d'ici à la fin de l'année afin de continuer à transférer des personnes vulnérables depuis les îles et de parer à une éventuelle nouvelle hausse du flux l'année prochaine. "La Grèce doit être prête (...) et disposer de réserves de logements", a souligné le ministre. Il a toutefois espéré "la baisse des arrivées en 2019".


Le ministre grec de la Politique migratoire Dimitris Vitsas a annoncé jeudi avoir invité à Athènes en janvier le ministre turc de l'Intérieur Suleyman Soylu pour aborder la question de la gestion du flux migratoire entre les deux pays, en hausse de 14% sur un an. "Nous essayons de nous préparer pour parer à toute éventualité en excluant toutefois une situation similaire à celle de 2015...