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Liban - Formation supérieure

Le Salon de l’éducation et de l’orientation EDEX : permettre aux jeunes de préparer dès aujourd’hui leur avenir

Le ministre de l’Éducation Marwan Hamadé visitant l’un des stands. Photo Michel Sayegh

C’est hier, mercredi, qu’a été inauguré en grande pompe au Seaside Arena, sur le front de mer (ex-BIEL), le Salon de l’éducation et de l’orientation (EDEX), sous le patronage du Premier ministre désigné Saad Hariri. Organisé par Promofair, en collaboration avec le ministère de l’Éducation et la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Beyrouth, le Salon restera ouvert jusqu’à samedi prochain, 17 novembre, de 10 heures à 20 heures.

Les élèves, étudiants, parents et enseignants pourront ainsi avoir accès à un large éventail d’informations sur les métiers d’avenir et sur les formations assurées par les principales universités locales et certains établissements d’enseignement supérieur à l’étranger. Au vu du succès sans précédent de la première édition, avec près de 34 300 visiteurs en 2017, une deuxième édition s’imposait. L’inauguration de ce forum s’est déroulée en présence de Marwan Hamadé, ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Christopher Rampling, ambassadeur de Grande-Bretagne, Mohammad Choucair, président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture, ainsi que de nombreuses personnalités médiatiques, politiques et diplomatiques.


Une volonté d’éclairer les futurs diplômés

En raison du nombre croissant de nouvelles spécialisations qui apparaissent chaque année, les élèves se sentent souvent perdus face aux nombreuses opportunités d’études supérieures qui s’offrent à eux. Chaque stand du Salon représente une université, un établissement ou un secteur d’activité en rapport avec la formation académique, avec des experts et des enseignants qui livrent leur témoignage.

Dans le but évident d’éclairer de manière didactique les futurs étudiants, des démonstrations sont présentées par certaines universités afin de susciter la curiosité des visiteurs. À titre d’exemple, l’USEK effectue la simulation d’une scène de crime analysée par la police scientifique. Dans ce cadre, l’université fait part de son savoir et de sa méthode de travail, et prend le temps de « tout expliquer aux visiteurs, même la raison pour laquelle les scientifiques portent une blouse blanche » !


Un large éventail d’universités

Bien que cela ne soit pas une priorité pour les étudiants libanais, la présence d’universités internationales, telles que Cambridge, HEC Paris ou encore l’Université médicale de Pleven (Bulgarie), permet aux jeunes de s’ouvrir sur le monde extérieur. Force est de relever dans ce contexte qu’un nombre croissant d’étudiants préfèrent intégrer une université anglophone. Chaque année, ces universités gagnent en importance au détriment des universités francophones, bien que le français demeure toujours très répandu au Liban. Une étudiante confie à ce sujet à L’Orient-Le Jour : « Il existe une spécialisation originale qui m’intéresse dans une université francophone, mais je préfère me diriger vers les universités anglophones car c’est la langue internationale. »

Si les choix des étudiants dépendent souvent des langues d’enseignement, il n’en reste pas moins que les spécialisations, le coût des études et la notoriété de l’établissement jouent aussi un rôle fondamental dans le choix des jeunes. La présence de responsables du ministère de l’Éducation a pour objectif d’éclairer les visiteurs. « Nous sommes là pour informer les parents d’élèves des lois et des programmes qui régissent l’éducation nationale, relève l’un de ces responsables dans un entretien succinct avec L’Orient-Le Jour. Il ne faut pas que l’enseignement public soit dénigré. » « L’Université libanaise, qui est publique, conserve tout de même un prestige remarquable », affirme un responsable du ministère de l’Éducation. En vue de briser la réputation peu reluisante qui frappe l’enseignement gouvernemental, des élèves venant d’écoles publiques ont présenté deux représentations théâtrales sur les thèmes du « Rôle de la femme dans le monde social » et de « L’obésité, ses causes et ses conséquences ».

Parallèlement à la présence des différentes universités locales et étrangères, certains stands revêtent un caractère essentiellement commercial, tels que celui qui présente des idées d’uniformes scolaires ou celui de l’Association française des industriels du numérique dans l’éducation et la formation, qui présente tous les équipements numériques susceptibles de compenser des troubles de l’apprentissage. Des exemples qui illustrent le caractère pluriel et multidisciplinaire de ce Salon.


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