Le chef de l’État, Michel Aoun, a demandé au ministre sortant de la Santé, Ghassan Hasbani, de « mettre en application le plus rapidement possible la loi relative à la carte de santé une fois qu’elle sera adoptée par la Chambre ». M. Aoun, qui avait reçu hier au palais de Baabda le ministre Hasbani, s’est de même informé des différents aspects relatifs à la carte de santé, de la couverture globale de santé, comme du dossier des médicaments.
La proposition de loi sur la carte de santé a déjà été entièrement approuvée par les commissions parlementaires des Finances et du Budget, de la Santé, de l’Administration et de la Justice. Elle devra encore être votée par l’assemblée générale. Les modalités de son financement n’ont pas encore été réglées. Plusieurs propositions sont soumises à ce sujet. Mais « la décision revient à l’exécutif », a précisé M. Hasbani dans une déclaration faite à l’issue de la rencontre, précisant que les discussions ont également porté sur le dossier des médicaments.
Par ailleurs, l’ancien député Salim Salhab s’est montré pessimiste. Il a ainsi déclaré à l’agence al-Markaziya qu’il doute que la proposition de loi sur la carte de santé soit votée avant « l’approbation d’une politique générale de santé » et avant que « les sources de financement de cette carte ne soient clairement définies ».
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