Électricité du Liban (EDL) a réfuté hier la mise en cause de la centrale de production électrique de Zouk Mosbeh comme source de pollution de l’air, suite au rapport alarmant publié par Greenpeace et dans lequel la ville de Jounieh arrive en cinquième position des villes les plus polluées du monde.
« Suite au rapport publié par Greenpeace concernant la pollution de l’air à Jounieh, qui mentionne la centrale de Zouk Mosbeh parmi les causes de cette pollution, EDL tient à clarifier qu’elle avait déjà pris plusieurs mesures pour réduire le niveau d’oxyde de nitrogène et d’autres émissions rejetées par la centrale, et que cette dernière se conforme aux standards du ministère de l’Environnement », assure la compagnie publique.
Elle rappelle que, d’après des études menées par le ministère de l’Environnement, 52 % de la pollution de l’air au Liban est causée par le secteur des transports et les 48 % restants proviennent de trois sources différentes : les générateurs privés, les industries et les usines électriques.
Signalons par ailleurs que les députés du Kesrouan Chawki Daccache, Chamel Roukoz, Nehmat Frem et Farid Haykal el-Khazen organisent aujourd’hui samedi une rencontre extraordinaire à l’hôtel Regency Palace à Adma pour discuter, en présence des présidents des conseils municipaux des localités donnant sur le port de Jounieh, des mesures à prendre à la lumière du rapport de Greenpeace.
L’organisation Greenpeace avait publié il y a quelques jours un classement des villes ayant les plus hauts taux de pollution atmosphérique, dans le monde entier. Jounieh arrive en cinquième position de ce classement, après Dubaï, Riyad, al-Ahmadi (Koweït) et Bagdad, et elle est suivie par Le Caire, Doha et Erbil.
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